par Christian Vanneste
Il y a quelque chose de pourri au royaume de France, qui d’ailleurs est une république. On avait abordé le nouveau millénaire comme si la fin de l’histoire allait nous y accueillir. Les catastrophes et les guerres nous ont rapidement appris que l’histoire se contentait de continuer.
Pourtant, avec l’ONU, et les autres machins mondiaux ou européens, les rencontres de Davos et les « G » à géométrie variable, on sentait que la mondialisation allait son chemin vers le bonheur planétaire.
Certes, pour notre économie, il y a eu des déconvenues mais une humanité nouvelle semblait naître et s’avancer sur un tripode:
- Le marché pour les affaires,
- la démocratie pour la politique, et
- le Droit pour l’ensemble.
On avait omis un détail : pour que tout ça fonctionne, il faut quelque chose d’essentiel, aux deux sens du mot essence, un principe et un carburant pour que ça tienne debout et que ça avance.
En un mot, il fallait la confiance, il fallait que celui qui signe un contrat, dépose un bulletin dans l’urne, ou fait appel aux tribunaux ait foi dans le partenaire, l’élu ou le juge.
Or, là encore, un élément est indispensable. C’est la morale, qui ne s’apprend pas à l’école ou au travail, encore moins en prison.
Elle s’apprend dès le berceau, dans sa famille. Elle est là dès le début, car elle est indissociable de la mentalité dans laquelle on baigne.
Si elle fait défaut et plus elle fait défaut, plus le tripode se casse la figure.
La corruption, la démagogie ou les élections truquées, les dysfonctionnements de la justice se répandent et on peut chanter la démocratie et célébrer le droit sur tous les tons, ce ne sont plus que des attrape-nigauds, vides de sens.
..............
Lire la suite: www.christianvanneste.fr
..............
Lire la suite: www.christianvanneste.fr
No hay comentarios:
Publicar un comentario