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lunes, 24 de marzo de 2014

Ex chef des Services de Renseignement ukrainien, le général Smeshko ne mâche pas ses mots.


Pour bien comprendre Poutine en Crimée



Vladimir Poutine vient de retourner contre l’Europe et les États-Unis ces fameux droits d’ingérence et d’autodétermination des peuples largement utilisés par l’Occident, depuis 1991, 

pour modifier des frontières — 
  • l’ex-Yougoslavie, partagée en six nouveaux pays (1991-1992) ; 
  • la Serbie, amputée du Kosovo (1999) ; 
  • le Soudan du Sud, détaché du Soudan (2011) 
ou pour renverser des régimes 
  • l’Irak (2003) ; 
  • la Libye (2011). 

Ces exemples montrent que l’Occident n’applique ces principes que dans son intérêt, déniant à d’autres puissances le droit de le faire. 

Quel naïf pouvait croire que cela allait durer éternellement ?


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Comparer Poutine à Hitler peut satisfaire les obsessions d’intellectuels à courte vue mais n’aide en rien à la réflexion. L’homme est secret, rugueux, le dirigeant est cynique et brutal. Sans doute. 

Il faudra pourtant négocier avec lui. Poutine sait le faire, quand il le faut. Il ne craint pas la confrontation, si nécessaire. 

Il a perdu Kiev, prit aussitôt un gage à Sébastopol et nous rappelle que la négociation et la force restent au coeur des relations internationales. 

L’Occident l’a oublié et commence à payer le prix de sa démilitarisation. 

Il va devoir se réveiller. 

Surtout si, comme le dit justement Hubert Védrine, « nous n’avons pas les moyens de nos indignations, pas les moyens de nos émotions, moins que jamais ».

Lire la suite: www.valeursactuelles.com



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"Poutine a déclaré la guerre à l'Occident"

Poutine veut sortir de l'ordre post-soviétique en place depuis 1991. 
Une ère de confrontation s'ouvre, dont la suite est imprévisible.

La Russie se dirige vers une nouvelle ère de confrontation avec l'Occident après la démonstration de force en Crimée de son présidentVladimir Poutine qui veut bousculer l'ordre post-soviétique du dernier quart de siècle. Le 8 décembre 1991, les dirigeants de la Russie, de l'Ukraine et du Belarus avaient entériné dans un traité la fin de l'URSS, disloquée en plusieurs États indépendants. Mais en reprenant la Crimée à l'Ukraine, le président russe Vladimir Poutine a montré qu'il était prêt à remodeler les frontières de la Russie.

Rien n'indique si Vladimir Poutine va s'arrêter là ou s'il va être tenté de reprendre d'autres régions russophones de l'Ukraine, de la Moldavie, ou encore de la Biélorussie et du Kazakhstan.

Mais la prise de contrôle éclair de la Crimée par la Russie et le discours incisif de Vladimir Poutine jeudi montrent bien que l'homme fort du Kremlin considère que sa mission est de restaurer la puissance de son pays. "Nous sommes au début, mais pas à la fin, d'une évolution houleuse des événements", avertit Nikolaï Petrov, professeur à la Haute École d'économie de Moscou. "Le discours de Poutine a conclu l'étape actuelle de l'absorption de la Crimée. La question est : que va-t-il se passer ensuite ?"

"Une nouvelle guerre froide"

Vladimir Poutine a déclaré que la Russie était fatiguée d'"être poussée dans un coin" par l'Occident, qu'il a accusé d'"encore et toujours décevoir (la Russie) et de prendre des décisions derrière (son) dos". L'Occident persiste avec sa politique de "confinement" de la Russie, mise en place aux XVIIIe et XIXe siècles contre le régime des tsars, puis au XXe siècle contre l'URSS, a estimé le président russe. Européens et Américains ont "franchi une ligne" en aidant à installer à Kiev un gouvernement pro-occidental après la destitution du président ukrainien pro-russe Viktor Ianoukovitch, a ajouté M. Poutine.

Les analystes soulignent alors le risque d'une "nouvelle guerre froide". "Les démarches politiques des deux parties étaient pour l'instant prévisibles, mais elles ne le seront plus à partir de maintenant", juge Nikolaï Petrov. "Poutine a déclaré la guerre à l'Occident et aucune réconciliation n'est possible", analyse M. Petrov. "Maintenant, l'Occident va tenter d'abattre le régime de Poutine".

Le rattachement de la Crimée est un "tournant décisif" de la politique extérieure de la Russie, estime lui aussi Dmitri Trenin, directeur de l'antenne du Centre Carnegie à Moscou. L'ordre mondial qui a pris forme après la chute de l'URSS et du système "bipolaire" a permis aux États-Unis de ne pas respecter les lois internationales en Yougoslavie, en Irak ou encore en Libye, selon le président russe.

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LIRE aussi "Une intervention russe à l'est et au sud de l'Ukraine ?"
Lirela suite: www.lepoint.fr

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La Crimée épicentre d’un séisme mondial… Vers la guerre ?


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Ex chef des Services de Renseignement ukrainien, le général Smeshko ne mâche pas ses mots : « Poutine place l’Europe au bord d’une Troisième guerre mondiale ».
Ce n’est pas un quelconque tabloïd qui publie ce propos mais Le Figaro, et le jour du printemps ! N’est-ce pas un peu vite dit ? En tout cas Paris, toujours aussi bien avisé, se propose d’envoyer des avions de combat en Pologne aux abords de la frontière ukrainienne à l’instar du Pentagone qui a déjà acheminé douze F16 et 300 GI’s… au prétexte de manœuvres.
« On » voudrait faire monter la tension que l’on ne s’y prendrait pas autrement. Au demeurant on ne se prive pas de dire que « Poutine ne comprend rien à l’Ukraine » [ibid.Smeshko]. 
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Lire la suite: www.bvoltaire.fr

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Général Smeshko: «Poutine place l'Europe au bord d'une troisième guerre mondiale»




Le général Igor Smeshko a été lieutenant-colonel dans l'armée soviétique avant de ­rejoindre l'armée ukrainienne. Il a dirigé les services spéciaux de 2000 à 2005. Il dénonce avec force l'anexion de la Crimée, une «agression militaire contre le territoire d'un État souverain».

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Lire la suite: www.lefigaro.fr

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