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viernes, 31 de mayo de 2013

Years ago Time Magazine asked if God was dead. But Newsweek believes they found Him alive and well...and in the White House

8 Most Hilarious and Unsettling 
Obama-as-Deity Metaphors

by Matthew Archbold 



Georgetown sociology professor Michael Eric Dyson said yesterday that Eric Holder was the Moses of this Administration. Hey, that's one of the most religious things to come out of a Georgetown professor's mouth in a long time so we should probably take what we can get.

But it did get me wondering, in that metaphor wouldn't Obama be God? Certainly by now, that shouldn't surprise anyone. The Obama-as-God metaphors have been rampant the past half decade. After all my years of religious study I'm sure of only two things. There is a God. And Obama ain't Him. But that doesn't stop me from enjoying some of the most egregious and just flat out hilarious attempted deifications of ts of the president:

1) Of course you have the everyday deification from the media which constantly portrayed Obama with a halo. .....
2) The Gospel of Barack. ....
3) Magazine covers: Years ago Time Magazine asked if God was dead. But Newsweek believes they found Him alive and well...and in the White House. ......
4) He's sort of God. ....

Pro-life group suggests that the World Health Organization adopt measures that ‘protect women from abortion’ and work to ‘improve women’s health care.’

Study Documents 
Abortion’s Global Health Threat to Women 

by ADELAIDE MENA AND HILLARY SENOUR

A new study released during the 66th annual World Health Assembly identified and exposed what it claimed to be the harmful and often overlooked impact that abortion has on women’s health.

Decades-long research analysis issued by Minnesota Citizens Concerned for Life Global Outreach and National Right to Life Educational Trust Fund makes the case that rather than being a routine medical procedure, abortion is detrimental to the health of women globally.

“The evidence is overwhelming: abortion is dangerous for women,” executive director Scott Fischbach of Minnesota Citizens Concerned for Life Global Outreach said in a May 22 statement.

The analysis “How Abortion Hurts Women” released during the World Health Assembly in Geneva, Switzerland, examined the harmful side effects of abortion that are often overlooked or even “exacerbated” when performed in developing nations.

“Abortion is by its very nature a violent and damaging procedure,” Fischbach said.

The study shows that women who have undergone abortions — both surgical and non-surgical — in are at greater risk of breast cancer, pre-term birth, infertility and psychological problems than those who have not had abortions.

These risks are increased in areas where the quality of maternal healthcare is lacking, the report shows.
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Guillaume de Thieulloy interroge Michel De Jaeghere sur la démocratie

Peut-on résister au nouveau totalitarisme ?


Au lendemain de la manifestation du 26 mai, Les 4 vérités ont rencontré Michel De Jaeghere, vice-président de Renaissance Catholique. L’entretien porte sur la démocratie. Propos recueillis par Guillaume de Thieulloy.




Vous avez consacré une université d’été, et aujourd’hui un livre à « la démocratie totalitaire » (1). Ces deux termes ne sont-ils pas pourtant antinomiques ?

L’association peut effectivement sembler paradoxale, tant nos esprits sont habitués à définir la démocratie comme le règne de la liberté, par opposition à la tyrannie, le totalitarisme étant considéré au contraire comme l’absence de démocratie. Mais ces définitions sont en réalité trompeuses. 

Le totalitarisme, en effet, ne se caractérise pas essentiellement par la violence, la privation des libertés formelles (celles de parler, d’aller et venir), le rejet des procédures électives. Il y a des élections en Chine. Il y en avait en Union soviétique. 

Le totalitarisme se définit, comme son nom l’indique, par la prétention de l’État à régenter tout : la vie sociale, économique, spirituelle tout autant que la vie politique. 

Il peut le faire par la violence ou par la persuasion, le lavage de cerveau, la douceur apparente. Ce qui le caractérise, ce n’est pas l’absence d’élections pour la désignation des dirigeants ; ce n’est pas non plus la violence policière. C’est la contestation de toute liberté intérieure, l’idée qu’il n’y a rien au-dessus de l’autorité de l’État – ni autorité supérieure, ni principe transcendant – qui justifierait que la personne, la famille, la communauté professionnelle refusent une soumission inconditionnelle et totale, qu’elles se réclament d’un ordre, d’une autorité, de principes, de traditions sur lesquels l’État n’aurait pas de prise. 

Le totalitarisme ce n’est pas le règne de la police (qui peut dans tout État commettre des abus). C’est la prétention de l’État à régner sur les âmes elles-mêmes. 

Ce totalitarisme s’est montré à nous dans le nazisme et le communisme sous son visage violent, brutal, criminel. Cela a pu conduire à le confondre avec la dictature.

Or il y a eu dans l’histoire nombre de régimes de force, qui ne tiraient pas leur origine d’une élection régulière et pratiquaient à l’égard de leurs opposants une répression policière peu soucieuse de la liberté d’expression – ce qui a conduit à les définir comme des dictatures – sans pour autant qu’on puisse les considérer comme totalitaires, dans la mesure où ils ne visaient en aucune manière à régir les consciences non plus qu’à assujettir les familles, l’Église ou les corps intermédiaires (la cité, la profession, l’entreprise), mais seulement à imposer la suprématie de l’État dans son propre domaine, celui des fonctions régaliennes (la police, la justice, la diplomatie et la guerre). 

Symétriquement, on observe que les démocraties modernes, dont les dirigeants sont choisis par l’élection, où la liberté de l’individu est, en principe, la règle, et qui sont si peu dictatoriales qu’elles peinent parfois à s’imposer dans l’exercice de ces mêmes fonctions régaliennes – au point qu’elles se montrent incapables de maîtriser leurs propres frontières, comme de faire régner l’ordre et la justice dans ce qu’on appelle des zones de non droit, parfois même au cœur des villes ; qu’elles se trouvent en outre contraintes d’abandonner des parts importantes de leur souveraineté à des institutions internationales dont le contrôle leur échappe –, en viennent dans le même temps à prétendre légiférer dans des domaines qui ne devraient pas relever de l’État : l’éducation des enfants, qui appartient, selon le droit naturel, à leurs parents, la morale (avec la prohibition d’un nombre croissant de « phobies », la répression de paroles jugées attentatoires au politiquement correct, de comportements dénoncés comme discriminatoires alors qu’ils ne sont parfois que l’exercice de libertés essentielles, comme celle par exemple de choisir qui on loge dans un appartement qu’on loue, qui on engage dans son entreprise, ce qu’on accepte de vendre à ses clients, de prescrire à ses patients, d’enseigner à ses élèves), la définition de la vie (puisque c’est désormais la loi civile qui détermine, à la majorité des voix, et d’une manière d’ailleurs variable d’un pays à un autre, à quel âge un embryon est un être humain, une personne dont l’existence doit être protégée et garantie, ou un amas de cellules qu’on peut utiliser comme matériau de recherche, congeler ou détruire), celle de la famille (un homme, une femme et leur descendance ici ; ailleurs deux hommes, deux femmes et les enfants qu’ils auront adoptés, fait concevoir in vitro ou porter par autrui). 

In fine, cette évolution est en train de conduire un certain nombre d’États démocratiques à usurper le pouvoir de définir, à la majorité, en fonction d’un consensus qu’ils auront contribué à susciter par les médias qu’ils influencent ou qu’ils contrôlent, les frontières du bien et le mal, ce qui me paraît constitutif du totalitarisme.

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La société préfère la liberté à son objet : ce qu’elle aime dans la liberté d’opinion, ce n’est pas d’avoir des idées, mais de pouvoir en changer.

Liberté, Égalité, Gender



Les êtres humains naissent peut-être libres et égaux, mais ça ne dure pas longtemps : les hommes au bureau, les femmes à la cuisine, et les homosexuels « au placard » ; quant aux enfants, c’est dans une prison culturelle que débute leur vie. Alors, où est la liberté, où est l’égalité ? On a cru un temps qu’en envoyant les femmes au bureau, les homosexuels sur le petit écran, et les enfants à l’école, chacun pourrait se libérer de ses déterminismes. Mais on ne guérit pas si facilement d’être né. Comme de la maladie, nous sommes les esclaves des déterminismes que la nature et la société nous ont arbitrairement imposés. Quelle injustice ! À quoi bon être humain, doué de raison et d’imagination, si c’est pour demeurer dans cet état de servitude ? La quête de la liberté et de l’égalité est comme l’imagination, sans limites. La liberté et l’égalité ne peuvent progresser dans nos existences qu’en détruisant les déterminismes, les identités, pour laisser apparaître, progressivement, l’être humain dans sa pure nature. Atteindre l’homme dans son essence en le dégageant des contingences : c’est à cette utopie de perfection angélique que participe la théorie du genre.

Pour accéder à cet état de perfection, l’homme doit devenir parfaitement autonome, c’est-à-dire libre, et il ne peut le demeurer que si tous sont égaux. Il s’agit donc non seulement de se libérer (en détruisant), mais aussi de maintenir ensuite cette liberté en établissant, en construisant un état artificiel d’égalité complète. On le voit, la théorie du genre est issue des idéaux de liberté et d’égalité. Elle est en cela profondément républicaine. Elle ne vise pas seulement une égalité formelle, mais une égalité réelle, par-delà les données de la culture et de la nature. Ce progrès libératoire est poursuivi dans tout ce qui différencie les êtres humains entre eux. Le sexe n’en est qu’un aspect.

Le droit, comme outil de représentation et de transformation sociale, est devenu un instrument de ce « progrès » à mesure que son idéal de justice s’est confondu avec celui d’égalité, à mesure que l’égalité a succédé à l’équité comme finalité du droit. Depuis lors, le droit se reconstruit vers cette finalité autour du concept de « non-discrimination », concept qui absorbe des pans entiers de la logique juridique. Alors que l’équité est statique et en prise avec le réel (donner ou rendre à chacun son dû), l’égalité, comme toute finalité idéale, introduit le droit dans une dynamique sociale, en perpétuelle recherche d’inégalités à corriger, de déterminismes à surmonter.
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France - Sommes-nous encore dans une vraie démocratie ?

 Le discours de Ludovine de La Rochère 
sur l’Esplanade des Invalides

DOCUMENT

« Vous êtes là, foule immense, merci !

Merci à tous les bénévoles de La Manif pour Tous, à Paris, dans nos régions ; et à ses porte-paroles, et le premier d’entre eux, Frigide Barjot. Vous avez rendu notre Manif Pour Tous possible.

Merci aux intellectuels, aux juristes, aux syndicalistes, aux scientifiques, aux membres du corps médical, aux responsables politiques qui se sont engagés à nos côtés. Ils ont eu le courage de braver la pensée unique.

Merci surtout à vous ! Français de métropole, d’outre-mer et de l’étranger.

Vous avez eu l’énergie qu’il fallait pour vous lever hier et aujourd’hui. Et vous vous lèverez encore demain !

Nous sommes plusieurs millions à avoir défilé pacifiquement au cours de ces longs mois d’hiver contre la loi Taubira, la PMA pour tous, la GPA et l’homophobie. Nous n’avons pas cassé une vitre, une vitrine, brûlé une voiture. Rien !

Nous ne sommes ni un mouvement politique, ni un mouvement confessionnel, ni une coalition d’indignes homophobes.

Nos adversaires auront tout essayé pour le faire croire. Mais ils ont échoué, car il saute aux yeux que notre cause est ouverte à tous ceux qui se soucient d’abord du droit et du bien-être des enfants, que nous ne sommes concernés que par l’intérêt, l’équilibre et le bonheur de la famille.

Nous sommes là, toujours aussi nombreux, parce que nos valeurs fondamentales et universelles nous rassemblent.

La vérité, c’est que nous n’avons pas la même conception de l’égalité que nos opposants. Notre conception, majoritaire dans le pays, c’est d’abord l’égalité des enfants qui importe, l’égalité devant le droit d’avoir un père et une mère, c’est-à-dire une origine et une filiation réelles, et non une filiation fausse. C’est autour de cela que nous rassemblons des athées, des chrétiens, des juifs, des musulmans, des gens de gauche et de droite, des hétéros, des homos. Pour tous, la vérité que nous devons à l’enfant est sacrée. Nous ne voulons pas que le mensonge soit la trame même de la vie des enfants de ce pays, que l’idéologie du genre triomphe.

Alors, comme nos opposants ne nous comprennent pas, ils refusent le débat, nous méprisent et nous calomnient.

Mais cette fois-ci, c’est nous qui sommes dans le vent, à défaut du sens de l’histoire. Car nous ne cherchons pas un pseudo sens à l’Histoire, nous l’écrivons !

Toutes les générations sont là, et parmi elles, celle des pères, des mères, celle de la jeunesse, chacune veillant sur nous, sur la France, en silence, pacifiques.

Oui, nous sommes tournés vers l’avenir ; oui, nous avons confiance dans l’avenir ; oui, nous bâtissons l’avenir et c’est pourquoi nous manifestons. Nous voulons un monde meilleur, et non le meilleur des mondes.

Qu’avons-nous découvert au cours de ce long chemin ? Nous ne sommes pas seuls ! Nous ne sommes plus seuls, isolés, considérés comme ringards, passéistes ou conservateurs – tandis que les autres seraient éclairés alors qu’ils sont dans l’irréalité.

Oui, la France s’est réveillée !

Nous avons réalisé une mobilisation historique. La Manif pour Tous est le plus grand mouvement social que la France ait connu depuis mai 68. Ayons bien conscience de ce que nous avons accompli : nous sommes une force sociale, puissante, déterminée, organisée. Ce succès nous le devons principalement à trois raisons : notre désintéressement (nous pensons aux générations futures), notre souci de protéger le plus faible, notre respect de l’autre.

Demain ne sera plus jamais pareil.

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Arabie saoudite, Qatar, Iran et Russie placent leurs pions alors qu'Européens et Américains pratiquent le bluff sur les livraisons d'armes.




Comment faire semblant de vouloir résoudre un problème
 qui n'a sans doute pas de solution sinon tragique ? 

La question syrienne figurera peut-être un jour au programme de formation des futurs diplomates pour tester leurs aptitudes à manier les paradoxes, à décrypter les arrière-pensées, à décoder les langues de bois. Car dans cette affaire tout le monde ment avec un culot d'acier.

Le régime de Damas, bien sûr, qui prétend vouloir négocier alors qu'il ne cherche qu'à gagner du temps afin de pouvoir massacrer à sa guise les opposants. 

L'Arabie saoudite et le Qatar, qui se fichent comme d'une guigne du peuple syrien, mais se livrent à une lutte d'influence sans merci pour le contrôle des groupes d'insurgés, y compris ceux liés à la mouvance islamiste. 

L'Iran, qui invoque le prétexte de la solidarité chiite alors qu'elle ne fait que défendre ses intérêts stratégiques. 

Les Alaouites - la secte de Bachar el-Assad - sont en effet de bien curieux chiites : ils se rattachent, certes, à l'héritage de ceux qui ne reconnaissent de légitimité qu'aux descendants du Prophète. Mais ils croient, aussi, à la réincarnation et vénèrent Aristote et Alexandre le Grand. Ils ont longtemps été considérés par les chiites de stricte obédience comme d'abominables schismatiques. 

Les raisons du soutien de Téhéran sont évidemment ailleurs : dans la volonté de l'Iran d'être une puissance régionale et de garder dans sa manche non seulement la carte syrienne, mais aussi le Hezbollah libanais dans la négociation globale que Téhéran mènera sans doute un jour avec le Grand Satan américain. (LIRE aussi "Syrie : la victoire de L'Iran ?)

Moscou joue également une partie qui dépasse largement la modeste Syrie et le souci de conserver la base maritime de Tartous. La Russie considère qu'une victoire de l'opposition armée déboucherait inexorablement sur une prise du pouvoir des groupes islamistes et qu'un tel processus risquerait de provoquer une onde de choc dans ses propres républiques musulmanes. Les Russes sont les protecteurs historiques des orthodoxes d'Orient qui constituent la majorité des chrétiens de Syrie. Et cette dimension orthodoxe ne doit pas être sous-estimée, car elle a des répercussions intérieures en Russie.

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France - Il semblerait que le ministre de l’intérieur ait décidé de ficher les forces de l’ordre ...

Le gouvernement fait enquêter sur les militaires catholiques 
opposés au dit “Mariage” dit “pour tous”





Des appartements parisiens d’officiers français supposés hostiles au dit “Mariage” dit “pour tous” ont été perquisitionnés sur ordre d’un gouvernement de dangereux paranoïaques. Des enquêtes sont faites sur ordre de Manuel Gaz – ancien initié au Grand Orient de France – sur des officiers généraux (réserve) parce qu’ils sont catholiques et supposés hostiles à ce même pseudo “mariage”. Voici une nouvelle mouture de l’« Affaire des fiches » avec toujours les francs-maçons du Grand Orient dit de France à la manœuvre…
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Valls rêve d’interdire le Printemps français, et fiche illégalement des policiers et gendarmes

Il semblerait donc que le ministre de l’intérieur ait décidé de ficher les forces de l’ordre (police et gendarmerie) au mépris d’une loi décidée par un ministre socialiste cent ans plus tôt et reprise en 1959 :

Il ne peut être fait état dans le dossier d’un fonctionnaire, de même que dans tout document administratif, des opinions ou des activités politiques, syndicales, religieuses ou philosophiques de l’intéressé.

La ciencia, ciertamente, no tiene el objetivo ni la capacidad de dar una respuesta a las preguntas últimas, y cuando pretende hacerlo, como propone Dawkins, se convierte en ideología y fanatismo.

Sin demarcación, mala ciencia

Nicolás Jouve, catedrático de Genética

La ciencia nos explica el cómo y la fe nos ayuda
 a entender el fin y el significado.

Hay científicos que piensan que la ciencia lo puede todo y que no hay nada que no pueda ser abordado por el método experimental, que es el método propio de las ciencias. Quienes piensan de esta manera suponen que existe una supremacía metodológica de las ciencias experimentales sobre otros campos de la investigación tales como ciencias sociales, las humanidades o la teología. Tal vez el ejemplo más claro de esta forma de pensar lo ostenta el biólogo agnóstico británico Richard Dawkins, uno de los divulgadores más conocidos de la ciencia actual, pero a su vez un mordaz desacreditador de las creencias religiosas.
Dawkins contestaba a una pregunta del físico Russell Stannard sobre los límites de la ciencia en los siguientes términos: «Yo no creo que existan cuestiones que la ciencia no pueda afrontar. Y considero, que en el momento en que las afronta, da respuestas mucho más dignas de ser tenidas en cuenta y más plausibles que las oscuras argumentaciones que proporciona la religión».

Se trata sin duda de un pensamiento desmedido respecto a las posibilidades reales de la ciencia que responde a un pensamiento materialista, que propone que la realidad de cuanto percibimos a nuestro alrededor tiene su explicación en términos físico-químicos, formulaciones matemáticas, observación, medición y experimentación. Sin embargo, esto solo se podría mantener si la hipótesis planteada para tratar de explicar un fenómeno natural ofreciese unos elementos materiales a los que se pudiera aplicar el método científico. Por ejemplo, muchos estudios de la física cuántica son posibles dado que se conocen las propiedades de la materia: la fuerza gravitatoria, la electromagnética, la nuclear fuerte y la nuclear débil, que nos permiten utilizar métodos de análisis y formulaciones matemáticas que parten del conocimiento de sus constantes y de su comportamiento en diferentes circunstancias experimentales. En biología molecular, las moléculas de los ácidos nucléicos, explican por sí mismas las propiedades de la vida, por su capacidad de llevar información, producir copias de sí mismas (replicación) y generar diversidad (mutación). Sin embargo, ni los físicos han dando una explicación satisfactoria del origen del universo, ni los biólogos pueden dar una repuesta a la pregunta sobre ¿qué es la vida?

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The policies that serve as a basis for trying to understand this radical transformation of America.

Obama’s Radical Transformation of America

Transcript of the panel discussion “The Radical Transformation of America,” featuring Stanley Kurtz, David Harsanyi, J. Christian Adams and moderator Michael Wienir. The event was part of the Freedom Center’s Texas Weekend, held May 3rd-5th at the Las Colinas Resort in Dallas, Texas.


Michael Wienir: We have three outstanding and prominent and profound scholars and experts. And we’re going to talk about Obamaism and the radical transformation of America. We’ve heard a lot about that already this morning. It reminded me, when I was asked to put this together, about Barack Obama marching into the Correspondents Dinner last week in Washington, DC. Many of you probably saw it — he had rap music playing in the background. And he joked that some in this country consider him a Muslim Marxist. And it’s just that sometimes attempts at humor are perilously close to the truth.

(Laughter)

In The Wall Street Journal last Sunday, Peggy Noonan wrote about Obama on a personal level — called him imperious, manipulative, unable to execute or govern, prone to endless interviews and campaigning; characterized by his imperturbable drone; graceless, conveying an aura of superiority and arrogance, and appeared not to be at all awed by the Oval Office. Now, that’s talking about the man.

So we’re going to talk more about, today in this panel, his failures in terms of what you’ve heard about already today — national security, economic security and energy security; his lying, his dishonesty; the policies that serve as a basis for trying to understand this radical transformation of America.

And so I’m going to ask the panel two basic questions, which they don’t know about yet because I’ve kept it quiet from them.

(Laughter)

But I want to put this all into perspective in terms of defining what the David Horowitz Freedom Center does.

You heard from my son Jeffrey this morning about the mission statement of the Center, which is to defend free societies from those factors, those organizations, that are attacking our Western civilization, both secular and religious, at home and abroad. And are the policies of Obama — Obamaism, if you will — compatible with the mission statement of the David Horowitz Freedom Center? And second, Obamaism — is it compatible with the core values of the Center? What are those core values?

Some of you have not been to our events before. We believe and work for individual freedom, limited government, the rule of law, and economic freedom and free enterprise, and strong national defense. So is this radical transformation of America, Obamaism — is that at all compatible with those things we believe in at the David Horowitz Freedom Center? I think we know the answer.

(Laughter)

But we’ll get more details on that as we go along.

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The real issue is not what exact form of family we value, but what it means to “value” this fundamental institution of social life.

Why “Value” Families?


In responding to a recent post of mine criticizing our liberal culture for its hostility toward the traditional family, a commenter wrote: “I don’t know a single liberal who … doesn’t value (and participate in) both traditional and non-traditional families.” I think it is important to examine this liberal response to conservative criticism, not because the issue can be “settled,” but because it can tell us why liberals and conservatives so often seem to be talking past one another when it comes to social issues.

Conservatives (like me) often are accused of being unfairly censorious in accusing liberals of undermining primary institutions like the family. After all, the argument goes, we talk about “attacks” on relationships liberals genuinely value. And there is a way in which this is true—a way that shows why the “culture wars” are not likely to end any time soon.

When someone tells you that he and his liberals friends “value (and participate in) both traditional and non-traditional families” that person expects a fight about just what a “non-traditional family” might be. Most liberals, in my experience, are loaded for bear on this question. “What, you mean just because both parents aren’t present, or both happen to be male, or female, or the family is a mixed one, having been through one or more divorces, or there is no marriage certificate, that it somehow isn’t ‘real’? Well how intolerant and narrow-minded is that?”

If true, this charge would be a serious one. But it is not. Tragedies occur, as they always have. Children are left to be raised by a single parent—neither death nor abandonment is new. Children are raised by maiden aunts, struggling uncles, and other relatives or adoptive parents. Broken families seek to reform in the wake of one or more tragedies. And common law marriage grew up to recognize the rights of children and spouses in situations where marriages are difficult to obtain or one spouse (or both) persists in refusing to solemnize the relationship.

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Once upon a time, heroism meant honouring commitments, not reneging on them.

Redefining heroism


Which calls for more courage: coming out of the closet, 
or dealing with the mess that's left behind?


Presidents usually do not have the time to congratulate or commiserate with every citizen in the headlines, whether for an act of heroism, an academic achievement or a personal tragedy. Their phone calls are reserved for exceptional situations as for the widow of a soldier killed while trying to save the lives of others.

But under the Obama administration heroism is evolving.

One of Obama's heroines is Sandra Fluke. She is a law student who lobbied for Georgetown University to be compelled to offer health care that covers contraceptive drugs, in spite of the Catholic university's moral opposition to artificial birth control. She claimed that during her time as a law student, birth control could cost her more than US$3,000 per year.

No matter that birth control pills cost a few dollars a week and are often handed out free by Planned Parenthood - Sandra Fluke became one of President Obama's political pin-up girls. He even rang her to console her after she had been vilified by Rush Limbaugh.

To those who think it is a little unseemly for the President of the most powerful nation on earth to become involved in the birth control arrangements of an unmarried student, yes, it is more than a little "off". And as to why her pills cost more than $3,000, maybe she wanted them platinum coated.

And then there is Jason Collins, an American basketball star who earned superhero status from President Obama for "coming out" and declaring that he is homosexual. The President rang him “to express his support and said he was impressed by his courage,” according to the White House Twitter account.

Once upon a time a man had to risk his life by taking on an enemy platoon to save his comrades or dash into a burning building to save a trapped child. No longer. Hero status is now for those who "come out", in the case of Collins after living for eight years with his fiancée, Carolyn Moos, who fully expected to marry him until he dumped her.

Did she get a phone call from the Oval Office? Of course not. Hero status is reserved for those who "come out", not for those they leave behind.

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No fault divorce was greeted as liberation, but the result has been misery for all involved.

The feminist, pro-father, and pro-child case against no-fault divorce




How appropriate that Justice Alito brought up cell phones in the recent Supreme Court hearings on the marriage cases. Because these days it seems like it is easier to get out of a marriage than it is to get out of a cell phone contract.

It is no secret that marriage is in a state of severe crisis in America. And while academics, statisticians, and pundits may quarrel about the exact divorce rate or its causes, no one would deny that the widespread legalization of no-fault divorce beginning in the early 1970s saw an explosion of divorce in this country.

Yet as social conservatives, and even many liberals, wring their hands about marital and familial breakdown, few seem to question whether our experiment with treating marriage like a restaurant experience—order what you like and send it back if you change your mind—is worth reconsidering.

Instead, no-fault divorce has become an assumed feature of the landscape of unbridled American freedom. Whereas once freedom in this country meant the right to live a good life, the ability to be a moral agent in the human enterprise, the chance to chase happiness, it now increasingly appears to mean the right to do whatever you want whenever you feel like it, regardless of whom you destroy in the process.

No-fault divorce is destroying women, children, and men. More precisely, divorce destroys marriage, and the destruction of marriage harms every party involved. The legality of no-fault divorce just makes it infinitely easier to hurt people. There are no two ways about it. No one comes out of a divorce a happier and more whole person.




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Stockholm garantit une ouverture très large aux documents publics. Un modèle vertueux mais fragile



En tête des classements sur la liberté de la presse, Stockholm garantit une ouverture très large aux documents publics. Un modèle vertueux mais fragile.
En Europe et dans le monde, la Suède est considérée comme un modèle de transparence politique. Reporters sans frontières la classe régulièrement dans le haut de son classement de la liberté de la presse (10e en 2013), très loin devant la France (37e en 2013). 

Comment ce pays nordique, membre de l'Union européenne mais pas de la zone euro, a-t-il construit son (fragile) blindage contre la corruption et le mensonge ? 

En nous faisant visiter leurs bureaux, les chefs des organes suédois chargés de la transparence ne sont pas peu fiers. Ils exercent leur métier dans un pays où leur mission est considérée comme vitale pour l'État. 

On est loin de la vénération de l'information classifiée que l'on connaît aux États-Unis ou même en France, particulièrement depuis que la psychose post-11 Septembre s'est installée. 

En Suède, rien ne peut se faire dans l'ombre, ou presque. N'importe qui, même s'il n'est pas citoyen, peut demander l'accès à des documents officiels, via un processus beaucoup plus simple et plus rapide que notre Commission d'accès aux documents administratifs (CADA), malheureusement dotée de moyens insuffisants.

"Il faut revenir un peu en arrière pour comprendre comment la Suède en est arrivée là", explique Ola Sigvardsson, ancien patron de journal, aujourd'hui médiateur national de la presse, que nous avons rencontré à Stockholm fin mai en marge du forum de l'Internet SIF.

"Les pères fondateurs de la Suède moderne, il y a plus de 200 ans, ont créé trois piliers : 
  1. le premier est la conduite de l'État par les hommes politiques et la loi, 
  2. le second est l'indépendance de la justice et 
  3. le troisième permet de protéger les deux premiers contre les abus de pouvoir et la corruption : c'est la transparence totale de la société", explique-t-il. 
La transparence à la suédoise réside en un principe simple : "Tout le monde doit pouvoir accéder aux documents publics", explique Ola Sigvardsson. 

Ainsi, "chacun peut dénoncer un abus, sans jamais être puni pour l'avoir fait, et c'est bien ça le plus important".

Certains veulent "cacher" leurs erreurs ....
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jueves, 30 de mayo de 2013

Lee Rigby’s murder tells us as much about contemporary society as it does about radical Islam.

Thoughts on Woolwich


by Theodore Dalrymple


A witness to the brutal hacking death of a British soldier, Lee Rigby, a few hundred yards from his barracks in London, had the presence of mind to record the explanatory statement of one of the perpetrators, Michael Adebolajo, on his phone immediately after the crime. 

What Adebolajo said—his hand bloody from the attack and still holding the meat cleaver with which he carried it out—was revealing, as were his manner and body language. 

Together, they showed him to be the product of the utterly charmless, aggressive, and crude street culture of the less favored parts of London. The intonation of his speech was pure South London, as was the resentful tone of thwarted entitlement and its consequent self-righteousness. His every gesture was pure South London; the predatory lope with which he crossed the road after speaking into the camera was pure South London.

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miércoles, 29 de mayo de 2013

Las 5 vías de Santo Tomás le sorprendieron

Jefe de la Marina en EEUU, 
«egoísta radical», se convirtió al catolicismo 
tras 40 años de ateísmo


«El individualismo y el ser un hombre hecho a sí mismo eran mis ideales más altos» dice Jeff Miller. Pero las vías de Santo Tomás le abrieron interrogantes. Y un accidente le reveló más cosas.

Jeff Miller creció en Portland, Oregón, en un ambiente familiar donde la religión no tenía cabida en absoluto. 

“La religión era una cosa privada de la que nunca se hablaba. Yo sabía que mis amigos del barrio iban a la iglesia con sus padres, pero nunca hablé sobre su iglesia o sobre ninguna cuestión religiosa. También sabía que mi familia era considerada extraña debido a que no asistíamos a la iglesia”, comienza a contar Jeff. 

“Mi padre se considera agnóstico y mi madre, ya fallecida, entró en la Iglesia católica en mis años de instituto. El tema de la religión era tan privado en mi casa que yo ni siquiera me enteré de que mi madre se había convertido del metodismo a la Iglesia Católica hasta muchos años después”, reconoce.

Sin Dios, cantaba y comulgaba



El primer contacto con la Iglesia católica lo tuvo precisamente a través de su madre, a la que acompañó para complacerla. Entró en el coro de la parroquia gracias a sus buenas dotes musicales: “Me hacía mucha gracia la ironía de ser ateo y estar cantando en la iglesia. Incluso comulgaba sin saber lo que estaba recibiendo”, reconoce.

Orgulloso ateo en la Marina



Los padres de Jeff se divorciaron y él abandonó de inmediato la misa dominical. “Pensaba que no tendría ningún efecto sobre mí. Mi madre quería el divorcio y yo animé a mi padre a concedérselo, haciéndole ver que no era ningún problema para mí. En ningún momento conecté mi declive moral y mis malas notas con lo que estaba sucediendo en mi casa”, continúa relatando.
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"Biden: los líderes judíos dirigieron los cambios en el matrimonio homosexual"


El vicepresidente de EE.UU. les considera responsables «en un 85%» de la aceptación del matrimonio homosexual y cita como ejemplo «Will y Grace».

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"Están cambiando los pueblos"

"Nada afecta tanto a los movimientos y las actitudes en nuestro país como la cultura y las artes", afirmó en referencia a la agenda gay, según recoge Associated Press: "No se trata de lo que hacemos en el ámbito legislativo. Se trata de Will y Grace, se trata de los medios de comunicación social. Literalmente. Eso es lo que está cambiando las actitudes de los pueblos. Por eso estoy tan seguro de que una amplia mayoría aceptará, y aceptará rápidamente, el ´matrimonio´ gay", dijo en referencia a la serie de la NBC, de gran éxito en su día (se emitió entre 1998 y 2006), sobre un chico homosexual y su mejor amiga. En España fue emitida por La 2 de TVE y por Divinity.

"Os atribuyo un 85% de esos cambios, en la medida en que, en Hollywood o en los medios de comunicación social, son consecuencia de los líderes judíos en la industria. La influencia es inmensa, la influencia es inmensa, y yo añadiría que para bien", remató Biden, a quien Edelman no duda en calificar, cariñosamente, de "metepatas".

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Leer aquí: www.religionenlibertad.com/

Educated people know not only what they really mean but also what they are actually saying


by Eva Brann


Odysseus with the Sirens


My title is a question: “Do you know what an odyssey is?” I am asking each of you to ask yourself: “Do I know what an odyssey is?”

In learning as in traveling and, of course, in lovemaking, all the charm lies in not coming too quickly to the point, but in meandering around for a while. So let me call for a time out before the game has properly begun, and let me backtrack before ever having started on the road.

I asked you a question. Before having got to know a single one of you I asked you all a question. The question stared out at you from posters around the campus. Forget for a moment what the question was asking—you probably pay minimal attention anyway to this and to most posted intrusions on your consciousness—and concentrate on the mere question. Ask yourselves: What is a question? Some of you, those interested enough to turn that question over in your mind, might sense that there is something weird about it: It seems like a self-defeating, paradoxical, Catch-22 question. How can someone who doesn’t know what a question is ask what anything is, including a question? How can we be sure we are actually doing whatever one does when asking a question before we know what we are supposed to do? Yet we do it all the time—we just ask away.

Now when things are going on in life that seem impossible in thought—that is the moment at which something flashes out, for some people and I hope for many among you, that has the name “wonder.” Wonder is that sense of fascinated estrangement from yourself and your world that makes you think. Both of the two great ancient philosophers, Plato and Aristotle, think that wonder is the origin of that peculiarly searching kind of thought called philosophy. Plato has Socrates say: “This is indeed the special feeling the philosopher has—wondering” (Theatetus 155D). Aristotle says: “It was because of wondering that people first began to philosophize” (Metaphysics 982 b12). Wonder is the sense, which comes in a flash but won’t go away, that things are not as straightforward as they seem, that the ordinary way, or explanation and argument leaves you with unbearable contradictions and impossibilities. And philosophy kicks in when you start to take your puzzlement seriously and think it out articulately. Everyone who is aroused to inquiring thought by a contradiction is willy-nilly a philosopher; Let us therefore philosophize together by pursuing the apparent paradox of asking about questions.

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Fray Joseph-Marie Verlinde, belga, era químico nuclear en los años sesenta cuando se dejó atrapar por la ola de misticismo que llegaba de Oriente: budismo, hinduismo...

CRISTO, INCOMPATIBLE 
CON LAS FILOSOFÍAS ORIENTALES: 
TESTIMONIO DEL MONJE QUE FUE GURÚ.


Fray Joseph-Marie Verlinde, belga, era químico nuclear en los años sesenta cuando se dejó atrapar por la ola de misticismo que llegaba de Oriente: budismo, hinduismo... 

Fue a Asia y se vinculó a Maharashi Mahesh Yoghi. Ésta es la historia de su desencanto, de su regreso a Europa y del absurdo de la mezcla y mixtificación del cristianismo con búsquedas iniciáticas que son en ocasiones puertas al Maligno.

Una entrevista de hace 43 años que no ha perdido actualidad

Tarancón: "Jamás, y por razón alguna, se involucrará la Iglesia en opciones temporales"

por Antonio Aradillas

"Las tendencias diversas en la Iglesia son signos de
 su crecimiento y de su vitalidad"

De vuelta de Roma, celebrado el Sínodo (a. 1970), y por iniciativa del mismo Cardenal don Vicente Enrique Tarancón, entonces arzobispo de Toledo, le hice una larga y sustanciosa entrevista para el periódico "Pueblo" en el que yo trabajaba, cuya síntesis merece ser reproducida como ferviente homenaje a uno de los personajes más importantes de la historia de la Iglesia española en los últimos tiempos.

Adelanto tan solo que lo declarado por él, da la sensación de haberlo hecho hoy, o hasta "pasado mañana", por la actualidad que entraña, por su estilo y su contenido:

. "Los sacerdotes han se darse mucha prisa para renovarse y deponer posturas agrias y polémicas que, con su intransigencia, puedan provocar escisiones en la Iglesia"

. "La Iglesia hasta ahora se nos había presentado como defensora de la fe, y en los tiempos presentes aparece como peregrina, con una dimensión más dinámica"

. "La Iglesia, como tal, no está para apoyar, ni para derrocar formas de Gobierno. Está para colaborar generosamente con la autoridad, a la búsqueda del bien común. Me reafirmo, y me reafirmaré siempre, en la idea, de que jamás, y por razón alguna, se involucrará la Iglesia en opciones temporales".

. "Todas las personas, "contestatarias" o no, tienen siempre abiertas las puertas a mi amistad y a mi afecto".

. "Los sacerdotes y obispos que no logren conectar directamente con los seglares, vivirán de espaldas, o al margen de la Iglesia"´.

. "España no estaba preparada para el Concilio Vaticano. Este nos cogió de sorpresa".

. "El mundo se ha secularizado y los sacerdotes no acaban de encontrar en él su puesto. Se hallan desconcertados y desengañados. Por su condición y carácter, apenas si pueden ya ser líderes, y entonces sufren la atormentadora tentación de conseguir su liderazgo"

. "En las fórmulas y en los ritos, se pone todavía el acentuadísimo acento de la Iglesia, y no en la integridad de la vida. Esto explica que católicos, y no católicos, estimen que la Iglesia es cosa de obispos y curas, considerándola como algo ajeno a ellos mismos".

. "El obispo ha dejado de ser "excelencia", "prerrogativa" y "honor", para ser una persona al servicio de todos. Por eso no se concibe un obispo en su palacio".

. "El sacerdote necesita encontrarse con el mundo. Y en él, será ministro de la esperanza".

. "Las tendencias diversas en la Iglesia son signos de su crecimiento y de su vitalidad. No cabe en ella pesimismo. Este es espurio en su planteamiento."

"Urge cada día más responsabilizar a los fieles en su obligación de subvenir al sostenimiento decoroso de la Iglesia: de sus ministros y de sus obras"

. "La Iglesia deja libertad de opciones políticas, siempre que en cualquier régimen se salven los derechos naturales y las leyes morales".

. "Los justos deseos y criterios del Pueblo de Dios habrán de ser recabados y expresados, también en el nombramiento de los obispos".

. "A los sacerdotes secularizados hay que prestarles ayuda material y espiritual, además de la comprensión que necesitan en esos momentos para afrontar sus dificultades".

. "Para realizar el misterio de Cristo, se ha de potenciar todo lo humano, sin inútiles dicotomías entre el orden natural y el sobrenatural, integrado en la totalidad del hombre".

. "El margen de libertad de expresión en la Iglesia, es ancho. No puede ser cerrado, ni rígido. Aún las mismas posturas consideradas por algunos como un tanto "extremas" pueden abrir caminos espléndidos en la Iglesia. Ninguna voz puede acallarse en la misma".

. "Quiero que el diálogo con todos sea una de mis devociones más predilectas".

El Cardenal don Vicente Enrique Tarancón, sin pensar que algún día hicieran rimar su apellido con "paredón", fuma tabaco negro, muy negro. Y lo hace parsimoniosamente. Con fruición muy natural, y hasta algo sobrenatural. De ello pudiera haber dado testimonio el entonces Cardenal Luciani, después efímero Papa Juan Pablo I. Partidario del club de fútbol "Atletic de Bilbao", Mons. Tarancón me confirma que "esta temporada el club está haciendo una buena campaña" y que "por cierto me prometieron ponerme la insignia del club, pero aún no la han hecho. ¿Cuál fue el último resultado?".

Me informo de que al Cardenal le gusta mucho la música y de que, cuando está de mal humor, lo espanta tocando el piano. "Ya siendo párroco de Villarreal, cuando los feligreses me oían tocarlo, comentaban cual podría ser la razón de mi mal humor pasajero. Apenas si veo la televisión, pero me gustaría ver la retransmisión de algún partido. Me apasiona el teatro". Me refiere que Juan Ramón Jiménez es su poeta y que leer a Azorín es una de sus debilidades literarias...

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Comentando frases del cardenal Tarancón de hace 43 años

 Luis Fernando 
 
Antonio Aradillas, sacerdote asturiano con una trayectoria progre-eclesial indudable, nos ha traído a la memoria en Religión Digital un buen número de frases del cardenal Tarancón sacadas de una entrevista que se le hizo en el diario Pueblo hace 43 años. Buena parte de nuestros lectores no había nacido todavía. Yo apenas tenía año y medio o dos años. El CVII estaba muy reciente y por tanto, nos sirve para hacernos una idea de cuál era el sentir del sector de la Iglesia representado por el purpurado, que por entonces todavía era arzobispo de Toledo y, por tanto, primado de España.
Comentaré todas las frases indicadas por el P. Aradillas:
“Los sacerdotes han se darse mucha prisa para renovarse y deponer posturas agrias y polémicas que, con su intransigencia, puedan provocar escisiones en la Iglesia”
Cisma lefebvrista aparte -en realidad muy pequeño a nivel numérico-, cuatro décadas después la Iglesia vive en un cisma de facto entre el sector progre-eclesial y los que son fieles al Magisterio de la Iglesia. Alguno se preguntará qué diría hoy el cardenal Tarancón, pero Mons. Guerra Campos nos da una pista al recoger en un artículo titulado “La confusión vista por los pastores". En el mismo, vemos lo que opinaba el cardenal una vez ya como arzobispo de Madrid:
Los momentos actuales de renovación son “propicios al confusionismo. Las llamadas de alerta (del Papa) han de hacernos reflexionar seriamente para no dejarnos llevar por novedades peligrosas". “Si en nuestros días se han hecho muy profundas… las divisiones… entre los católicos, es principalmente porque no aparece siempre (entre los ministros de Cristo) la unidad fundamental en la predicación del Evangelio… y en otras actividades pastorales… ¿Puede extrañarnos que los hombres desconfíen de nosotros, los sacerdotes, cuando colectivamente no sabemos mantener la fidelidad al sacerdocio de Cristo?”
(Cardenal Tarancón, arzobispo de Madrid).
Parece claro, ¿verdad?
Sigamos:
“La Iglesia hasta ahora se nos había presentado como defensora de la fe, y en los tiempos presentes aparece como peregrina, con una dimensión más dinámica”
Pregunto. ¿Acaso la condición de peregrina de la Iglesia es incompatible con su condición de defensora de la fe? ¿Qué tiene de malo hacer caso a la Escritura, que literalmente nos exhorta “a combatir por la fe, que, una vez para siempre, ha sido dada a los santos” (Jud 3)?
Hay dicotomías muy peligrosas.
Más:
“La Iglesia, como tal, no está para apoyar, ni para derrocar formas de Gobierno. Está para colaborar generosamente con la autoridad, a la búsqueda del bien común. Me reafirmo, y me reafirmaré siempre, en la idea, de que jamás, y por razón alguna, se involucrará la Iglesia en opciones temporales".
Conviene recordar que el cardenal dijo eso cuando en España todavía gobernaba Franco. Por otra parte, existe un amplio campo de actuación entre el cesaropapismo y el pasotismo hacia todo lo temporal.
Más:
“Todas las personas, “contestatarias” o no, tienen siempre abiertas las puertas a mi amistad y a mi afecto".
Muy bien. No es imposible ser amigo afectuoso de herejes.
Más:
“Los sacerdotes y obispos que no logren conectar directamente con los seglares, vivirán de espaldas, o al margen de la Iglesia"´.
Y viceversa, los seglares que no conecten con las enseñanzas conformes al magisterio de los sacerdotes y obispos, vivirán al margen de la Iglesia.
Más:
“España no estaba preparada para el Concilio Vaticano. Este nos cogió de sorpresa".
Viendo lo que ocurrió en el papado de Pablo VI tras el concilio, parece que esa afirmación valía igual para la Iglesia en todo el mundo. Menos mal que luego las aguas volvieron en parte a su cauce con Juan Pablo II.
Más:
“El mundo se ha secularizado y los sacerdotes no acaban de encontrar en él su puesto. Se hallan desconcertados y desengañados. Por su condición y carácter, apenas si pueden ya ser líderes, y entonces sufren la atormentadora tentación de conseguir su liderazgo”
Precisamente el error de muchos sacerdotes y religiosos ha sido secularizarse como lo hizo el mundo. Es decir, en vez de mantenerse fieles a su condición sacerdotal, se dejaron arrastrar por el tsunami secularizador. Las nuevas generaciones de sacerdotes empiezan a librarse de esa lacra.

Más:
“En las fórmulas y en los ritos, se pone todavía el acentuadísimo acento de la Iglesia, y no en la integridad de la vida. Esto explica que católicos, y no católicos, estimen que la Iglesia es cosa de obispos y curas, considerándola como algo ajeno a ellos mismos".
Me parece acertadísima la llamada a poner el acento en la integridad de la vida del católico. El sacramentalismo que no va acompañado de la disposición del fiel a dejarse guiar por la gracia, puede resultar estéril. No por el sacramento en sí, sino por la infidelidad del bautizado. Ahora bien, el asacramentalismo es mortal de necesidad. Por eso el actual Papa hace tantos llamamientos a llevar una vida sacramental adecuada.
Más:
“El obispo ha dejado de ser “excelencia", “prerrogativa” y “honor", para ser una persona al servicio de todos. Por eso no se concibe un obispo en su palacio".
A mí me parece que quienes sirven a los demás deben recibir la honra que les corresponde. “Pagad a todos lo que debáis, a quien tributo, tributo; a quien aduana, aduana; a quien temor, temor; a quien honor, honor” (Rom 13,7). Respecto a los palacios episcopales, digo yo que no es plan de dejarlos vacíos. Un obispo no es mejor obispo porque viva en un apartamento o en un palacio. Lo importante es que se implique en su labor pastoral. Da igual donde duerma.
Más:
“El sacerdote necesita encontrarse con el mundo. Y en él, será ministro de la esperanza".
El sacerdote necesita dar luz al mundo, evidentemente.
Más:
“Las tendencias diversas en la Iglesia son signos de su crecimiento y de su vitalidad. No cabe en ella pesimismo. Este es espurio en su planteamiento.”
Tampoco cabe el buenismo. Las tendencias diversas son buenas si no atentan contra la unidad de la fe. Monolitismo no. Pluralismo heterodoxo, tampoco.
Más:
“Urge cada día más responsabilizar a los fieles en su obligación de subvenir al sostenimiento decoroso de la Iglesia: de sus ministros y de sus obras”
Cien por cien de acuerdo. Ojalá llegue el día en que la Iglesia en España pueda decir al estado que no necesita la X de la declaración de la Renta. Aunque tampoco tiene nada de malo que los fieles puedan contribuir a sus sostenimiento dando ese porcentaje mínimo de sus impuestos.
Más:
“La Iglesia deja libertad de opciones políticas, siempre que en cualquier régimen se salven los derechos naturales y las leyes morales".
Frase clave. Sobre todo en boca de quien años después dijo que la Iglesia sabía que con la Constitución se abría la puerta al divorcio y el aborto y no se hizo nada para intentar evitarlo.
En el actual régimen democrático en España no se salva ni el derecho a la vida ni multitud de leyes morales. ¿Cómo debemos entender entonces las palabras del cardenal Tarancón? ¿tienen los fieles católicos libertad para defender el actual sistema?
Más:
“Los justos deseos y criterios del Pueblo de Dios habrán de ser recabados y expresados, también en el nombramiento de los obispos".
Eso no sería un problema si a ese pueblo no se le hubiera robado el “ethos” católico que le caracterizaba hace más de medio siglo. Hoy es tanta la confusión doctrinal y moral de buena parte de los fieles, que dejar en sus manos el nombramiento de obispos sería ahondar más en la crisis. Pero como declaración de principios estoy de acuerdo. Consultar al pueblo no es cosa mala.
Más:
“A los sacerdotes secularizados hay que prestarles ayuda material y espiritual, además de la comprensión que necesitan en esos momentos para afrontar sus dificultades".
¿Se hizo?
Más:
“Para realizar el misterio de Cristo, se ha de potenciar todo lo humano, sin inútiles dicotomías entre el orden natural y el sobrenatural, integrado en la totalidad del hombre".
No alcanzo a comprender lo que quería decir con “potenciar todo lo humano". Lo que sí sé es que llevamos mucho tiempo ignorando los efectos del pecado original sobre la naturaleza del hombre.
Más:
“El margen de libertad de expresión en la Iglesia, es ancho. No puede ser cerrado, ni rígido. Aún las mismas posturas consideradas por algunos como un tanto “extremas” pueden abrir caminos espléndidos en la Iglesia. Ninguna voz puede acallarse en la misma".
El margen de libertad de expresión en la Iglesia lo marcó perfectamente Pío XII en 1950. Eso de “aquí cabe todo” no vale. Busquen ustedes en la Tradición un solo ejemplo de santo, doctor o padre de la Iglesia que diga que el hereje tiene derecho a la libertad de expresión en el seno de la comunión eclesial. No lo encontrarán.
Más:
“Quiero que el diálogo con todos sea una de mis devociones más predilectas".
Es aquello de “hablando se entiende la gente". Está muy bien dialogar siempre que no se ceda a los principios fundamentales e irrenunciables. En ocasiones no hay más remedio que cortar por lo santo.
Acabo con otra cita del artículo de Mons. Guerra Campos sobre lo que estaba ocurriendo en la Iglesia años después de esas declaraciones del cardenal Tarancón:
“Acuden a nosotros padres justamente angustiados ante las enseñanzas de algunos profesores y educadores de sus hijos, a los que pervierten con doctrinas falsas, en vez de encauzar su mente y corazón en conformidad con las directrices de la Iglesia. A los que así procedan rogamos reflexionen en la presencia del Dios vivo, y piensen que cometen una injusticia y una traición imperdonable a la misión recibida de Dios”
(El Episcopado español, en una exhortación colectiva)
Hoy, casi medio siglo después, seguimos igual. A mis tres hijos se les ha enseñado auténticas herejías (marcionismo y negación del infierno) en clase de religión católica. Y ahí están los Masiá y Forcades de turno para demostrar que no miento.
Por eso es tan necesaria la existencia de un medio como InfoCatólica donde se publican artículos como estos:

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Homilía del Cardenal Tarancón 
en la Coronación de S.M. el Rey

Como documento histórico, con motivo del 34º aniversario de la Coronación de Su Majestad el Rey reproducimos aquí la homilía pronunciada por el entonces Cardenal Vicente Enrique de Tarancón durante el acto de consagración de la Corona en la Iglesia Parroquial de San Jerónimos el Real en Madrid:

Homilía en la Coronación
Pronunciada por el Cardenal Vicente Enrique Tarancón, en la Iglesia Parroquial de San Jerónimo el Real la mañana del 27 de noviembre de 1975

Majestades.
Excelentísimos señores de las Misiones Extraordinarias.
Excelentísimo señor Presidente del Gobierno.
Excelentísimo señor Presidente de las Cortes y del Consejo del Reino.
Excelentísimos señores.
Hermanos:
Habéis querido, Majestad, que invoquemos con Vos al Espíritu Santo en el momento en que accedéis al Trono de España. Vuestro deseo corresponde a una antigua y amplia tradición: la que a lo largo de la historia busca la luz y el apoyo del Espíritu de sabiduría en la coronación de los Papas y de los Reyes, en la convocación de los Cónclaves y de los Concilios, en el comienzo de las actividades culturales de Universidades y Academias, en la deliberación de los Consejos.

Y no se trata, evidentemente, de ceder al peso de una costumbre: En Vuestro gesto hay un reconocimiento público de que nos hace falta la luz y la ayuda de Dios en esta hora. Los creyentes sabemos que, aunque Dios ha dejado el mundo a nuestra propia responsabilidad y a merced de nuestro esfuerzo y nuestro ingenio, necesitamos de Él, para acertar en nuestra tarea; sabemos que aunque es el hombre el protagonista de su historia, difícilmente podrá construirla según los planes de Dios, que no son otros que el bien de los hombres, si el Espíritu no nos ilumina y fortalece. Él es la luz, la fuerza, el guía que orienta toda la vida humana, incluida la actividad temporal y política.

Esta petición de ayuda a Dios subraya, además, la excepcional importancia de la hora que vivimos y también su extraordinaria dificultad. Tomáis las riendas del Estado en una hora de tránsito, después de muchos años en que una figura excepcional, ya histórica, asumió el poder de forma y en circunstancias extraordinarias. España, con la participación de todos y bajo Vuestro cuidado, avanza en su camino y será necesaria la colaboración de todos, la prudencia de todos, el talento y la decisión de todos para que sea el camino de la paz, del progreso, de la libertad y del respeto mutuo que todos deseamos. Sobre nuestro esfuerzo descenderá la bendición de quien es el «dador de todo bien». Él no hará imposibles nuestros errores, porque humano es errar; ni suplirá nuestra desidia o nuestra inhibición, pero sí nos ayudará a corregirlos, completará nuestra sinceridad con su luz y fortalecerá nuestro empeño.

Por eso hemos acogido con emocionada complacencia este Vuestro deseo de orar junto a Vos en esta hora. La Iglesia se siente comprometida con la Patria. Los miembros de la Iglesia de España son también miembros de la comunidad nacional y sienten muy viva su responsabilidad como tales. Saben que su tarea de trabajar como españoles y de orar como cristianos son dos tareas distintas, pero en nada contrapuestas y en mucho coincidentes. La Iglesia, que comprende, valora y aprecia la enorme carga que en este momento echáis sobre Vuestros hombros, y que agradece la generosidad con que os entregáis al servicio de la comunidad nacional, no puede, no podría en modo alguno regatearos su estima y su oración. Ni tampoco su colaboración: aquella que le es específicamente propia. Hay una escena en los Hechos de los Apóstoles que quisiera recordar en este momento. La primera vez que, después de la Resurrección de Cristo, se dirigía San Pedro al templo, un paralítico tendió la mano hacia él pidiéndole limosna. Pedro, mirándole atentamente, le dijo: «No tengo oro ni plata, lo que tengo, eso te doy: en nombre de Jesús Nazareno, levántate y anda». El mendigo pedía una limosna y el Apóstol le dio mucho más: la curación.

Lo mismo ocurre en la Iglesia: son muchos los que tienden la mano hacia ella pidiéndole lo que la Iglesia no tiene ni es misión suya dar, porque no dispone de nada de eso. La Iglesia sólo puede dar mucho más: el mensaje de Cristo y la oración.

Ese mensaje de Cristo, que el Concilio Vaticano II actualizó y que recientes documentos del Episcopado Español han adaptado a nuestro país, no patrocina ni impone un determinado modelo de sociedad. La fe cristiana no es una ideología política ni puede ser identificada con ninguna de ellas, dado que ningún sistema social o político puede agotar toda la riqueza del Evangelio ni pertenece a la misión de la Iglesia presentar opciones o soluciones concretas de Gobierno en los campos temporales de las ciencias sociales, económicas o políticas. La Iglesia no patrocina ninguna forma ni ideología política y si alguien utiliza su nombre para cubrir sus banderías, está usurpándolo manifiestamente.

La Iglesia, en cambio, sí debe proyectar la palabra de Dios sobre la sociedad, especialmente cuando se trata de promover los derechos humanos, fortalecer las libertades justas o ayudar a promover las causas de la paz y de la justicia con medios siempre conformes al Evangelio.

La Iglesia nunca determinará qué autoridades deben gobernarnos, pero sí exigirá a todas que estén al servicio de la comunidad entera; que protejan y promuevan el ejercicio de la adecuada libertad de todos y la necesaria participación común en los problemas comunes y en las decisiones de gobierno; que tengan la justicia como meta y como norma, y que caminen decididamente hacia una equitativa distribución de los bienes de la tierra. Todo esto, que es consecuencia del Evangelio, la Iglesia lo predicará, y lo gritará si es necesario, por fidelidad a ese Evangelio y por fidelidad a la Patria en la que realiza su misión.

A cambio de tan estrictas exigencias a los que gobiernan, la Iglesia asegura, con igual energía, la obediencia de los ciudadanos, a quienes enseña el deber moral de apoyar a la autoridad legítima en todo lo que se ordena al bien común.

Para cumplir su misión, Señor, la Iglesia no pide ningún tipo de privilegio. Pide que se le reconozca la libertad que proclama para todos; pide el derecho a predicar el Evangelio entero, incluso cuando su predicación pueda resultar crítica para la sociedad concreta en que se anuncia; pide una libertad que no es concesión discernible o situación pactable, sino el ejercicio de un derecho inviolable de todo hombre. Sabe la Iglesia que la predicación de este Evangelio puede y debe resultar molesta para los egoístas; pero que siempre será benéfica para los intereses del país y la comunidad. Éste es el gran regalo que la Iglesia puede ofreceros.

Vale más que el oro y la plata, más que el poder y cualquier otro apoyo humano. Os ofrece también su oración, iniciada ya con esta misa del Espíritu Santo. En esta hora tan decisiva para Vos y para España, permitidme, Señor, que diga públicamente lo que quien es pastor de vuestra alma pide para quien es, en lo civil, su Soberano:

Pido para Vos, Señor, un amor entrañable y apasionado a España. Pido que seáis el Rey de todos los españoles, de todos los que se sienten hijos de la Madre Patria, de todos cuantos desean convivir, sin privilegios ni distinciones, en el mutuo respeto y amor. Amor que, como nos enseñó el Concilio, debe extenderse a quienes piensen de manera distinta de la nuestra pues «nos urge la obligación de hacernos prójimos de todo hombre». Pido también, Señor, que si en este amor hay algunos privilegiados, éstos sean los que más lo necesitan: los pobres, los ignorantes, los despreciados: aquellos a quienes nadie parece amar.

Pido para Vos, Señor, que acertéis, a la hora de promover la formación de todos los españoles, para que sintiéndose responsables del bienestar común, sepan ejercer su iniciativa y utilizar su libertad en orden al bien de la comunidad.

Pido para Vos acierto y discreción para abrir caminos del futuro de la Patria para que, de acuerdo con la naturaleza humana y la voluntad de Dios, las estructuras jurídico-políticas ofrezcan a todos los ciudadanos la posibilidad de participar libre y activamente en la vida del país, en las medidas concretas de gobierno que nos conduzcan, a través de un proceso de madurez creciente, hacia una Patria plenamente justa en lo social y equilibrada en lo económico.

Pido finalmente, Señor, que nosotros, como hombres de Iglesia, y Vos, como hombre de Gobierno, acertemos en unas relaciones que respeten la mutua autonomía y libertad, sin que ello obste nunca para la mutua y fecunda colaboración desde los respectivos campos.

Sabed que nunca os faltará nuestro amor y que éste será aún más intenso si alguna vez debiera revestirse de formas discrepantes o críticas. También en ese caso contaréis, Señor, con la colaboración de nuestra honesta sinceridad.

Dios bendiga esta hora en que comenzáis Vuestro reinado. Dios nos dé luz a todos para construir juntos una España mejor. Ojalá un día, cuando Dios y las generaciones futuras de nuestro pueblo, que nos juzgarán a todos, enjuicien esta hora, puedan también bendecir los frutos de la tarea que hoy comenzáis y comenzamos. Ojalá pueda un día decirse que Vuestro reino ha imitado, aunque sea en la modesta escala de las posibilidades humanas, aquellas cinco palabras con las que la liturgia define el infinitamente más alto Reino de Cristo: Reino de Verdad y de vida, Reino de justicia, de amor y de paz.

Que reine la verdad en nuestra España, que la mentira no invada nunca nuestras instituciones, que la adulación no entre en vuestra casa, que la hipocresía no manche nuestras relaciones humanas.

Que sea Vuestro reino un reino de vida, que ningún modo de muerte y violencia lo sacuda, que ninguna forma de opresión esclavice a nadie, que todos conozcan y compartan la libre alegría de vivir.

Que sea el Vuestro un reino de justicia en el que quepan todos sin discriminaciones, sin favoritismos, sometidos todos al imperio de la ley y puesta siempre la ley al servicio de la comunidad.

Que, sobre todo, sea el Vuestro un reino de auténtica paz, una paz libre y justa, una paz ancha y fecunda, una paz en la que todos puedan crecer, progresar y realizarse como seres humanos y como hijos de Dios.

Esta es la oración, Señor, que, a través de mi boca, eleva hoy la Iglesia por Vos y por España. Es una oración transida de alegre esperanza. Porque estamos seguros de los altos designios de Dios y de la fe inquebrantable que anida en Vuestro joven corazón para emprender ese camino. Que el Padre de la bondad y de la misericordia ponga su bendición sobre Vuestra Augusta persona y sobre todos nuestros esfuerzos.

Así sea.