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sábado, 28 de febrero de 2015

"Discours de haine": ce ne sont plus les faits qui structurent l'actualité, ce sont les mots.


La concurrence victimaire, une tentation qui guette aussi les catholiques ?


Une chronique de Guillaume de Prémare, délégué général d'Ichtus, sur Radio Espérance :

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  • Nous assistons à une inflation exponentielle de polémiques et d'indignations à la Une de l'actualité. 
  • La guerre des mots et des expressions occupe l'espace disponible de nos cerveaux déjà proches de la saturation. 
  • La centrifugeuse médiatique devient un impitoyable accélérateur de particules. 
  • Nous sommes dans une ère de déraison, à un moment historique où tant d'enjeux mériteraient de convoquer l'intelligence et l'expérience. 
  • Ce grand spectacle permanent traduit une incapacité désormais structurelle à penser la raison politique dans l'espace public, laquelle est ruinée par les éléments de langage, les "story telling" des communicants. 
  • La préoccupation première des politiques est : "quelle histoire allons-nous raconter ? Et avec quels mots ?
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Par exemple, je suis frappé par la montée en puissance d'un élément de langage qui désigne les "discours de haine" comme péril n°1 de notre temps. Ce ne sont plus les faits qui structurent l'actualité, ce sont les mots. Ce que l'on nomme "discours de haine" désigne en fait une zone grise aux contours flous, un maelström difficile à cerner, un ennemi multiforme presque indéfinissable et qu'il ne faut surtout pas définir. 

Ce qui compte, c'est la sensation qui est en suspension dans l'air, le "nauséabond" comme on dit, c'est-à-dire une odeur dont on peine à identifier l'origine et la nature exacte. On y mélange allègrement : Dieudonné, le Front national, le populisme, l'apologie du terrorisme, toutes les "phobies", les profanations de cimetières, souvent liées à des jeux de rôles morbides, la débilité insignifiante de supporters de foot, les poussées de fièvre adolescentes sur Twitter ou Facebook, etc. La scénarisation hystérique de ce pot-pourri de la "haine" interdit de distinguer les phénomènes, de les hiérarchiser, de les analyser, de les penser et le cas échéant, de les ramener à leur juste mesure.
Dans ce contexte, tout prend des proportions démesurées et le débat public devient une immense plainte, un concours de pleurnicheries, un florilège de concurrence victimaire, une guerre civile médiatique larvée entre communautés. 

Or, les communautés devraient au contraire constituer un espace d'intermédiation entre l'espace commun et les attachements particuliers des citoyens. 

Mais de plus en plus, ceux qui prétendent les représenter ont tendance à en faire un outil politique grégaire de tribus perdues dans la contemplation narcissique de leur "moi" outragé et souffrant : "Je souffre donc je suis", "Je souffre donc j'existe dans l'espace politique et médiatique." 

Adieu raison politique, adieu, bien commun.

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Georgia, Estonia, Latvia, Lithuania, Moldova and Azerbaijan consider their countries were occupied by the USSR.


Six post-Soviet countries now say they were occupied by the USSR


by PAUL A. GOBLE

Yesterday, Georgians marked the 94th anniversary of what Tbilisi calls “the battle of the Soviet Occupation” of that country in 1921, a self-definition that means six post-Soviet states now officially view the Soviet system as an occupation and one that marks an important milestone in their separation from Russia and possible future development.

Estonians, Latvians and Lithuanians and their supporters in the West always viewed Soviet power in the three as an illegal occupation. That was the source of both the West’s non-recognition policy and their efforts a quarter of a century ago that led to the restoration of their independence.

Moldovans also view their inclusion in the USSR as an occupation, with many of them arguing that they were the “fourth” victim of the Molotov-Ribbentrop Pact and should be viewed as such. And Azerbaijanis, official and unofficial alike, trace their current statehood back to the Democratic Republic of Azerbaijan that was occupied by Soviet forces early on.

Such self-identifications are important both because they underscore the commitment of these peoples not to allow that to happen again but also and perhaps even more because they open the way to the kind of developments economic and political that happened in Eastern Europe when the Soviet occupation of that region ended.

Indeed, many analysts there and in the West have suggested that one of the major reasons that Eastern Europe, including the three Baltic states, has been more successful in overcoming the communist past is precisely because its peoples viewed communism less as an integral part of their national lives than as a foreign occupation they were only too happy to throw off.

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Tout le sens du combat patriotique réside en la préservation de l’historicité de notre civilisation


L’État islamique affiche un peu plus son nihilisme


par Gabriel Robin


L´État islamique (en Irak et au Levant) s’inscrit dans la droite ligne de la pensée politique de Sayyid Qutb, et de la philosophie de l’islam le plus rigoriste ; ainsi, c’est tout le passé pré-islamique, et les écoles coraniques non conformes à cette vision totalitaire, qui doivent être abattus pour créer un monde nouveau, purifié, à l’image de leur conception du divin et du message révélé selon eux par le Coran. 

Cet islamisme particulier ne peut se comprendre que de façon tridimensionnelle : 
  1. il est un internationalisme globalisant qui entend déraciner les hommes, 
  2. il est une réaction spirituelle historique aux matérialismes occidentaux du 20e siècle ; 
  3. enfin, et cela rejoint sa première facette, il réfute l’arabisme et les identités profondes de cette région du monde.
L’islamisme contemporain pratique la politique de la tabula rasa, il est à la fois réactionnaire avec le moderne et destructeur du passé. Cette théologie représente l’aboutissement de la volonté d’un monde de l’unique, créateur d’un homme nouveau entièrement soumis au fait religieux tant juridiquement que politiquement. On comprendra donc que la destruction des traces pré-islamiques dans le monde musulman soit une tâche de première importance pour ces idéologues. En témoigne le saccage du musée de Mossoul, ville irakienne et ancienne capitale de l’Assyrie.

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A century ago, Europe learned that all her fine civilization never quite eliminated the potential for barbarism in the human soul.


Leibowitz and the Limits of Human Knowledge


by Mark Perkins


Walter M. Miller, Jr.’s science-fiction classic A Canticle for Leibowitz serves as a furious castigation of American self-confidence—and indeed of the self-confidence of the entire Modern West.

A century ago, the Great War tore European civilization apart. The self-confidence and self-regard with which European nations had conquered and colonized great swaths of the globe in the Modern Age collapsed amidst death and destruction on an unprecedented scale. Darker and more virulent incarnations of arrogance and ambition would rise from the ashes of the Great War to replace the blithe assuredness of Belle Époque statesmen. It took another half century and a second, even deadlier catastrophe to destroy the vast European empires and conclusively shatter European self-confidence.

The United States partook of the late-nineteenth and early-twentieth-century imperial scramble and participated—albeit tardily—in both of the past century’s world wars. Inconceivably large numbers of Americans died in each conflict—over one-hundred thousand in the First and over four-hundred thousand in the Second World War. Still, the transformative impact of the wars on the fabric of American society pales in comparison with the change wrought on the European countries. Those states primarily involved in the two wars—England, France, Germany, Italy, Russia, and the Austro-Hungarian Empire (including the nations into which it was divided after the Great War)—suffered far greater casualties proportionate to their populations. Europe’s economic devastation, too, drastically outpaced America’s.

It remains a difficult task to measure the economic impact of the two world wars on all parties involved, including the United States. The difficulties related to the United States, however, are of a different nature than those of the European participants. In Europe, the problem is trying to comprehend and evaluate destruction on such an enormous scale. In America, by contrast, historians and economists continue to squabble about whether the wars constituted a negative or positive impact in the first place, because American industry profited as a resource for the combatant nations in the years preceding direct entry into both wars. In addition to fewer relative casualties and an ambiguous economic impact, there is also the simple condition that, apart from an isolated—though deadly—attack on the most geographically far-flung state in the Union, the wars never came to American soil. American cities were never fire-bombed, American fields and hills were never reshaped by millions of artillery shells. No death squads roamed our countryside, and although we sent citizens of Japanese origin and descent to concentration camps, we never transformed those camps into extermination centers. We were never invaded, nor was invasion ever even a credible threat.

Consequently, the United States suffered no comparative crisis of confidence in the aftermath of the wars.

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Matrimonio gay: Al final, se habían "casado" por la causa.


El primer «matrimonio» gay en Argentina fue una farsa


Alex Freyre y José María Di Bello protagonizaron el primer «matrimonio» gay de la Argentina. Pudieron hacerlo a fines de diciembre de 2009, en Ushuaia, gracias a una medida judicial y esa unión resultó ser también la primera en Iberoamérica. El periodista y activista progay Bruno Bimbi ha asegurado en su blog que le consta que se casaron por militancia y que no eran pareja. «Alex Freyre se cansó de avergonzarnos a todos. Y alguien lo tenía que decir», indica. Y añade: «El sacrificio personal que ofrecían Alex y José nos parecía admirable. Éramos compañeros y les creíamos. No nos imaginamos lo que vendría después».

https://www.youtube.com/watch?v=nAxflIR8khk

https://www.youtube.com/watch?v=yGAeTyYlnHw

https://www.youtube.com/watch?v=-i3As34zKAQ

https://www.youtube.com/watch?v=-uHV8ctfRo4

https://www.youtube.com/watch?v=Pch94O2d-8Q

https://www.youtube.com/watch?v=IbCKSJl3Itw
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Il problema che l’Occidente e il mondo intero ha con l’islam.


Islamici a Londra, il nemico dentro


di Gianandrea Gaiani

Resultado de imagen para london islam terrorism


Farà discutere, o almeno dovrebbe, il sondaggio commissionato dalla BBCall'istituto ComRes per sondare il parere della comunità islamica del Regno Unito, stimata in 2,8 milioni di persone (pari al 4,4% della popolazione totale), a quasi due mesi dalla strage jihadista nella redazione parigina diCharlie Hebdo.

Come spesso accade le percentuali riscontrate nelle risposte alle diverse domande sono interpretabili in diversi modi e anche se la multiculturale e buonista radio di Sua Maestà ha cercato di mettere in risalto i dati che considera più rassicuranti per l’opinione pubblica non mancano certo riscontri allarmanti.

Oltre un quarto (il 27%) del campione di mille musulmani britannici intervistati «comprende i motivi dietro all'attacco a Charlie Hebdo a Parigi» condotto dai fratelli Kouachi il 7 gennaio scorso. Un dato che dovrebbe allarmare specie dopo che sono emersi i dettagli sulla vita borghese e apparentemente tranquilla di “Jihadi John” il decapitatore dello Stato islamico apparso in numerosi efferati video il cui vero nome è Mohammed Emwazi, londinese nato in Kuwait. Chissà quanti potenziali “Emwazi” o “Kouachì” si celano dieto quel 27% o tra quell’11% di musulmani residenti in Gran Bretagna che si sono detti convinti che coloro che pubblicano le immagini di Maometto meritano di essere attaccati.

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Il cardinale Scola in memoria di don Giussani:


Cristo, «vita delle nostre vite». 
Siano esse destinate al martirio o alla pace

Luigi Amicone

 «In Lui si assomma tutto quello che io cerco, quello che io sacrifico, quello che in me si evolve per amore delle persone con cui mi ha messo»

Don Angelo Scola, arcivescovo e cardinale di Milano, l’altra sera ha celebrato una Messa per il decennale del “dies natalis” di don Giussani e per i sessant’anni di Comunione e Liberazione. Naturalmente è stato impressionante stare sotto le grandi arcate gotiche e condividere con migliaia di amici l’immenso spazio del Duomo reso incalpestabile dalla moltitudine presente. All’uscita, erano già le undici della sera, la gente per strada ti chiedeva perché e di che razza fosse tutta quella gente “stranamente” andata in chiesa.


Ancora Scola, con tono calmo ma – almeno così ci è sembrato – con accento più drammatico, ha reclamato “più fede”. 
  • «Più fede, più fede per vivere gli affetti, il lavoro, il riposo, il dolore nostro e dei nostri cari, la morte; 
  • più fede per affrontare il male che compiamo e chiederne perdono; 
  • più fede per educare i nostri figli e perché i nostri figli scoprano la convenienza di lasciarsi educare; 
  • più fede per contribuire all’edificazione di una vita buona nella società plurale in un tempo in cui uomini e donne – e tra di loro tanti cristiani – vengono trucidati, cacciati dalle loro terre e dalle loro case, costretti ad una tragica emigrazione; 
  • più fede (ed ecco il colpo finale, ndr) per accettare, Dio non voglia, la possibilità di un nuovo martirio di sangue dei cristiani in Europa».

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Amore e verità vanno coniugati senza semplificazioni.


Anatrella: «Sconvolgere l'identità sessuale è premessa per ideologie totalitarie»


Luciano Moia

Copertina di 'La teoria del «gender» e l'origine dell'omosessualità'
Il regno di Narciso - Tony Anatrella


«Una deriva culturale, sostenuta da una lobby intellettuale e politica potentissima, che rischia di minare alle radici le basi stesse della civiltà occidentale. Opporsi e reagire dovrebbe essere compito di tutte le persone di buona volontà ». Lo sostiene monsignor Tony Anatrella, sacerdote e psicanalista francese, tra i massimi studiosi mondiali del 'rischio gender', autore di numerosi saggi sul tema. Ieri sera, al Centro culturale di Milano, ne ha presentati due, gli ultimi tradotti in italiano, La teoria del gender e l’origine dell’omosessualità e Il regno di Narciso, entrambi pubblicati dalla San Paolo.

Più volte lei ha sostenuto che all’origine del 'gender' c’è una grande bugia: pretendere cioè che l’identità sessuale si possa cambiare a piacimento, secondo una prospettiva immaginaria che non tiene conto del dato biologico. Perché è pericoloso incoraggiare questa convinzione?
Perché si rischia di creare le condizioni per un’immaturità diffusa della società. E se la società si 'infantilizza', va incontro ad un inevitabile arretramento e si disgrega. Quindi la convivenza sociale diventerebbe più difficile per tutti. Ci si illude di costruire libertà e invece si apre la strada al totalitarismo.

Un quadro a tinte fosche. Il 'gender' potrebbe davvero innescare questo imbarbarimento collettivo? 

Senz’altro. Perché se noi pretendiamo di costruire la società sulla base delle pulsioni più elementari, senza tenere conto della differenza sessuale maschilefemminile, noi costruiamo un’ideologia completamente sganciata dalla realtà. E i danni causati dalle ideologie nella storia dell’uomo sono ben noti.

Lei ha spiegato che questo pensiero perverso, sorto nei Paesi occidentali, sta contaminando anche l’Asia e l’Africa. Ma quali sono concretamente i problemi che potrebbero derivare dalla diffusione di queste teorie?

Il 'gender' è l’arma più efficace per destabilizzare le famiglie perché, sulla base di un falso egualitarismo, frutto di un femminismo malinteso, pretendere di escludere l’uomo da qualsiasi decisione in merito alla maternità. Il 'gender' è il preludio per far passare autentici attentati sociali, come la cosiddetta 'pianificazione familiare', cioè la cultura dell’aborto come mezzo di controllo delle nascite, imposta con la forza economica dei grandi organismi internazionali.

Eppure le teorie del 'gender' sono riuscite a fare breccia nelle legislazioni di numerosi Stati occidentali. È davvero così potente la lobby culturale che le sostiene?

Potentissima. Il concetto di 'gender' nasce negli anni Cinquanta, negli Stati Uniti, sulla scia dei movimenti femministi e delle organizzazioni omosessuali. Ma è a partire dagli anni Settanta, nel clima di libertarismo che pretendeva di annullare ogni differenza in nome di una società più giusta e con diritti uguali per tutti, che si espande, diventa arma politica, arriva ad influire sulle legislazioni nazionali. E da spinta verso nuove libertà diventa strumento oppressivo. Perché quando si arriva a cancellare dal codice civile i nomi di 'padre' e di 'madre', come successo per esempio in Spagna o in Canada, si calpesta la realtà e si compie una grave ingiustizia. Tanto più intollerabile perché arriva direttamente dallo Stato.

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Notre société a des indignations et des larmes sélectives. - Les terroristes de l'Etat islamique massacrent des chrétiens dans l'indifférence totale


Des centaines de chrétiens enlevés par l’Etat islamique : les ressorts d’une curieuse indifférence


par Sébastien de Courtois

Face au silence médiatique et politique, Jean d'Ormesson a pris la parole pour avertir des atrocités commises par l'Etat islamique contre les populations chrétiennes. Pourtant rien n'y fait, c'est comme crier dans le désert.

Atlantico : 222 chrétiens ont été enlevés le lundi 23 février au nord-est de la Syrie. Quelques jours plus tôt, 21 coptes ont été égorgés en Libye. Face à cette attitude "génocidaire" selon les mots de Jean d’Ormesson, l’une des rares personnalités à s’être exprimée à ce sujet , c’est le silence qui prévaut. Pourquoi, alors que le sort des Yézidis émeut tant, n’en va-t-il pas de même pour les chrétiens ?

Sébastien de Courtois : Le sort des chrétiens d’Irak et de Syrie est lié intrinsèquement avec celui des autres minorités non musulmanes, dont les Yézidis.

Il n’y a pas à hésiter ni à faire la différence entre elles. Leurs destins sont liés et elles se battent ensemble. Si la démocratie et la liberté ont un avenir dans cette partie du monde, c’est grâce aux combats qui se jouent actuellement dans l’Est de la Syrie. La résistance des Kurdes et de leurs alliés chrétiens est héroïque face aux forces de l’obscurantisme.

Nous sommes confrontés à un fond d’ignorance qui est le résultat de décennies de déni, en France, tant par rapport à l’Orient, "compliqué" soit disant, que par rapport à l’histoire des religions dont nous nous méfions, et surtout vis-à-vis du christianisme, religion dont nous avons honte parce qu’elle fut la nôtre. La vérité est que la pensée contemporaine ne comprend plus ce vieux fond christiano-mésopotamien qui a été pourtant la matrice de nos propres cultures, au même titre que l’héritage grec ou romain. Rien ne sert de clamer le besoin de vivre ensemble sans chercher avant tout les endroits où les chrétiens, les juifs et les musulmans ont pu et peuvent cohabiter en paix ? Eh bien intéressez-vous aux grandes villes d’Orient et regardez ce qui a existé ! Ne cherchons pas des solutions miracles à coups d’idéologies. J’ai peur que le laïcisme actuel en soit une : sois laïc et tais-toi. Non, il y a d’autres voies, plus souples, où chaque croyance doit trouver sa place dans notre société.

Oui, le silence actuel est étonnant. Pourtant, dire, exprimer, comprendre, ne coûte pas grand chose. Souvent, les gens que j’ai interviewés pendant les exils du nord de l’Irak l’été dernier ne demandaient qu’à être écoutés avant tout. Il y a les causes où l’on se sent concerné et d’autres moins. Si Gaza rassemble, les chrétiens découpés sur le Khabour où sur une plage de Libye n’intéressent pas vraiment au-delà de la seule émotion. Pourquoi ? C’est à chacun de répondre en son cœur. Pourtant, ces cultures sont liées avec la nôtre, la langue parlée par ces gens, l’araméen ou le copte, sont des idiomes qui nous ont beaucoup apportés. Mais ne parlons pas de culture, parlons des gens simplement. La croix dérange. Ces gens-là étaient bien chrétiens avant « nous » et n’ont pas été convertis par les croisés…

Notre société est préservée depuis 70 ans des horreurs de la guerre. Pèche-t-elle aujourd’hui par égoïsme ? La sécurité dans laquelle nous vivons nous fait-elle oublier ce qui se passe ailleurs ?

Sébastien de Courtois : Nous ne devons plus accepter cette vision manichéenne que nous avons des chrétiens d’Orient. Ils ne méritent pas nos divisions politiques. C’est une honte ! C’est la plus grande lâcheté du monde intellectuel et politique actuellement. J’aime beaucoup Jean d’Ormesson, mais ce n’est pas suffisant. Il y aurait tant à dire tant à écrire sur ces questions. J’ai vu des articles mensongers publiés sur des sites internet réputés pour leurs scoops politiques, dire des bêtises sur l’État islamique, des approximations sur l’histoire des chrétiens d’Orient alors que tout est disponible sur Wikipédia… Je rêve d’une pleine page de Libé en une dénonçant ces mêmes crimes, je leur ai écrit à ce sujet, les réponses sont polies mais rien ne suit.

Les plus courageux sont les intellectuels musulmans, ils savent de ce dont ils parlent, ils connaissent l’importance de la présence des chrétiens en Orient, mais même eux on ne leur laisse pas la parole. Eux savent le besoin d’altérité indispensable à ces sociétés. Je crois que nous avons perdu l’esprit des causes, expliquer sans juger, mais combattre l’indifférence et le mensonge. Pour cela, il faut briser ce mur d’ignorance, et se renseigner sur l’histoire. Les chrétiens qui sont assassinés dans le Khabour actuellement avaient déjà fui les massacres de Sémel en 1933, en Irak, et avant cela ceux du Hakkâri en 1915 dans le sud-est de la Turquie… Hassaké et Qamishli sont des villes qui ont été construites par des ingénieurs français pendant la période du mandat en Syrie, comme les immenses travaux d’irrigation qui ont permis de les sédentariser pour faire vivre ces familles. Et nous ne sommes pas capables de leurs consacrer une heure d’émission à la télévision ?

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Cardinal Sarah : tout sur sa venue en France - Ce proche du pape François sera à Paris du 2 au 10 mars


Cet homme de Dieu pourrait bien en réveiller plus d’un


La page d’une France fidèle aux promesses de son baptême n’est pas tournée.
Dieu ou rien

On attendait François en France en 2015. Alors que son voyage a été reporté à 2016, c’est l’un de ses plus proches collaborateurs, le cardinal guinéen Robert Sarah, qui vient en visite dans l’Hexagone, à l’occasion de la sortie de son livre Dieu ou rien, entretiens sur la foi, écrit en collaboration avec l’écrivain Nicolas Diat (Éd. Fayard, 424 pages). (1)

L’un des hommes clés de la Curie

Qui est Robert Sarah ? 


Derrière l’homme discret, natif d’Ourouss en Guinée (1945) et ordonné prêtre en 1969, se cache en fait un « premier de classe » : nommé archevêque de Conakry à seulement 34 ans par Paul VI (1974), il est créé cardinal – le premier du continent africain – par Benoît XVI en 2010. Entre temps (2001), le « bébé évêque », comme l’aurait surnommé le pape Jean-Paul II, a été appelé à Rome, d’abord comme « numéro deux » de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, dicastère en charge des Églises des pays en développement, avant de devenir président de Cor Unum, le Conseil pontifical qui coordonne l’action humanitaire de l’Église.

De là à lui confier la direction d’une congrégation pontificale, il n’y avait qu’un pas : François l’a franchi en novembre dernier, en le nommant à la tête de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, dicastère clé en charge de la question, sensible dans certains pays comme la France, de la liturgie. Comme cardinal de Curie, il participé au synode sur la famille d’octobre, où les évêques africains se sont signalés par leur défense des valeurs traditionnelles de l’Église concernant le mariage et la famille.

Réserve mais liberté de parole

Ses proches le décrivent d’abord comme un grand spirituel, très à l’écoute, pudique et réservé. Ce qui ne l’empêche pas, disent-ils, d’avoir de l’humour et d’aimer rire, voire de prendre plaisir à raconter des anecdotes. Cet homme de sensibilité plutôt classique est, paraît-il, humble, mesuré et sage. Mais c’est aussi un homme courageux, qui n’a pas peur de dire ce qu’il pense. Il l’a prouvé notamment comme ardent défenseur des droits de l’homme et de la liberté en Guinée. Son livre le confirme, où cet Africain francophone, très attaché à la tradition de l’Église et qui a beaucoup voyagé, livre avec cette liberté de parole encouragée par le Pape, ses réflexions sur l’Église, Rome, les papes, le monde moderne, l’Afrique, l’Occident, la morale, la vérité, le mal… et Dieu. De quoi faire couler de l’encre et parler dans les chaumières dans le mois qui viennent…

Rencontrer des Parisiens

L’auteur de Dieu ou rien ne vient pas à Paris pour de simples mondanités. Cet ancien berger, devenu l’un des plus grands pasteurs de l’Église, a même demandé à rencontrer des Parisiens. D’où cette série de rendez-vous, organisés dans différentes paroisses parisiennes :
- Le lundi 2 mars à 20 h, il sera à Saint François-Xavier (7e)
- Le mercredi 4 mars à 20 h 30, à la Trinité (9e)
- Le jeudi 5 mars à 20 h, à Saint-Eugène (9e)
- Le samedi 7 mars à 16 h 30, à Saint-Léon (15e)
- Le dimanche 8 mars, à l’issue de la messe des jeunes de 19 h, à Saint-Germain-des-Prés (6e)
- Il sera en outre le mardi 10 à 20 h à la Procure (6e).
- Il se rendra également à Fontainebleau le mardi 3 mars (église Saint-Louis, à 20 h 30), et à Versailles le vendredi 6 mars (église Saint-Symphorien, 20 h 30).

Cet homme de Dieu pourrait bien en réveiller plus d’un

L’Afrique étonnera le monde, avait dit saint Jean-Paul II. Elle le surprend déjà, en envoyant ses prêtres et ses religieuses par dizaines, en mission chez ceux qui l’ont évangélisée. 

Cette fois, c’est un cardinal qui fait le déplacement, dans cette France qui fut la métropole de son pays (et qui l’a fait commandeur de la Légion d’honneur en 2012). 

Homme de Dieu, ce cardinal, sans doute l’un des papabili du prochain conclave, pourrait bien réveiller plus d’un Français. Et par là, prouver que la page d’une France fidèle aux promesses de son baptême n’est pas tournée.



(1)

Dieu ou rien

Né dans la brousse africaine au sein d’une famille coniagui qui ne possédait qu’une modeste case de briques, il a quitté son village à onze ans afin d’entrer au petit séminaire, avec pour seul trésor une valise confectionnée par son père. Après avoir été ordonné prêtre dans un pays miné par l’une des dictatures les plus sanguinaires d’Afrique, il est devenu, à trente-trois ans, le plus jeune archevêque du monde, et a lutté avec une énergie formidable pour la liberté de son peuple.

Sa vie est construite sur le roc de la foi, le combat pour la vérité de Dieu, l’humilité, la simplicité et le courage.

Cet homme profondément spirituel se nomme Robert Sarah. Jean-Paul II l’a appelé à Rome en 2001, Benoît XVI l’a créé cardinal en 2010, et François en a fait l’un de ses plus proches collaborateurs en le nommant à la tête de la prestigieuse Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements. La vie entière du cardinal est une sorte de miracle, une succession de moments qui semblent impossibles sans l’intervention du Ciel.

Au fil d’un entretien exclusif, le cardinal, réputé pour sa liberté de parole, livre ses réflexions sur l’Église, les papes, Rome, le monde moderne, l’Afrique, l’Occident, la morale, la vérité, le mal, et Dieu, toujours.

Le cardinal Robert Sarah, né en Guinée en 1945, est un des plus proches collaborateurs du pape François.

Spécialiste reconnu des arcanes du Vatican et de l’Église, écrivain, Nicolas Diat est l’auteur d’un livre de référence sur le pontificat de Benoît XVI, L’Homme qui ne voulait pas être pape (Albin Michel, 2014).

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Cardinal Sarah, de la dictature de Sékou Touré aux charges vaticanes


Le Pape François vient de nommer un homme de vérité et de conviction à la tête de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements.

Qui donc allait succéder au cardinal Antonio Canizares comme préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements ? La réponse à cette question était très attendue, depuis l’annonce, en août, de sa nomination comme archevêque de Valence (Espagne) ; en particulier par ceux pour qui la liturgie est un domaine essentiel de la vie de l’Église. Les voici à présent fixés : le dimanche 23 novembre, jour de la fête du Christ Roi, le Pape a confié ce poste sensible à l’actuel président du Conseil pontifical Cor Unum, le cardinal Robert Sarah.

Né le 15 juin 1945 en Guinée, dans une famille catholique, Robert Sarah a été ordonné prêtre en 1969 par Mgr Raymond Marie Tchidimbo, qui sera d’ailleurs emprisonné peu de temps après et passera près de neuf ans dans les prisons du dictateur communiste Sékou Touré. Il sera libéré en 1979 et à cette date, Jean-Paul II nommera Robert Sarah, 34 ans seulement, archevêque de Conakry. Entre temps, il a (notamment) étudié la théologie à Rome et l’Écriture sainte à Jérusalem. En 1985, il est élu président de la Conférence des évêques de Guinée.

En 2001, il quitte la Guinée pour Rome et devient successivement secrétaire de Propaganda Fide, la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, et président du Conseil pontifical Cor Unum, chargé des activités caritatives de l’Église (octobre 2010).

Il est créé cardinal – le premier cardinal originaire de Guinée – par Benoît XVI un mois plus tard, le 20 novembre 2010. Après le Nigérian Francis Arinze et le Béninois Bernardin Gantin, il est le troisième cardinal africain à prendre la tête d’une congrégation vaticane. En tant que chef de dicastère, le cardinal Sarah a fait partie des pères synodaux qui ont participé à l’assemblée extraordinaire du synode sur la famille d’octobre. Il est également membre de la Congrégation pour les causes des saints.


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6 mars : témoignage sur la situation en Syrie, à Paris

M

Piazza Pia 3, Roma - Marzo 2015 - Dottrina sociale della Chiesa nel Mondo dell’Osservatorio Cardinale Van Thuân


Presentazione del VI Rapporto sulla Dottrina sociale della Chiesa nel Mondo dell’Osservatorio Cardinale Van Thuân


LA DONNA NELLA RIVOLUZIONE, LA RIVOLUZIONE DELLA DONNA

- Introduce Carlo CostallI, Movimento Cristiano Lavoratori

- Modera Andrea Galli, Avvenire

- Intervento di Beatrice Lorenzin, Ministro della Sanità

- Intervento di Eugenia Roccella, Deputato al Parlamento

- Conclude Arcivescovo Giampaolo Crepaldi, Vescovo di Trieste

Sala Marconi della Radio Vaticana, Piazza Pia 3, Roma – 3 Marzo 2015, ore 17,00

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UN PAESE SMARRITO E LA SPERANZA DI UN POPOLO

Presentazione dell’Appello politico agli italiani dell’Osservatorio Cardinale Van Thuân

Stefano Fontana, Direttore dell’Osservatorio

Serata a cura della SCUOLA DI CULTURA CATTOLICA e dellaFondazione Europa Popolare

Bassano del Grappa (Vicenza), Sala Martinovich del Centro Giovanile di Piazzale Cadorna - Lunedì 1 marzo ore 20,45

viernes, 27 de febrero de 2015

¿No era que el problema estaba del lado de los fieles a la ortodoxia?


El cardenal Marx dice que la Iglesia en Alemania no es una filial de Roma y el Sínodo no puede decirles lo que tienen que hacer

El presidente de la Conferencia Episcopal Alemana, cardenal y arzobispo de Munich, S.E.R Reinhard Marx, ha declarado que «no somos una filial de Roma. Cada conferencia episcopal es responsable del cuidado pastoral en su cultura y debemos, como nuestra tarea más propia, anunciar el evangelio por nuestra cuenta». En cuanto a la pastoral, el cardenal dice que «el Sínodo no puede prescribir en detalle lo que vamos a hacer en Alemania».

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Nato sotto l’ultimo imperatore, in un gulag per 25 anni, non ha mai abbandonato la Cina: «Qui c’è bisogno di preti»


I 105 anni di padre Ye. Storia «epica» di un prete sepolto vivo e sopravvissuto alla persecuzione comunista



Leone Grotti

Nato sotto l’ultimo imperatore, in un gulag per 25 anni, non ha mai abbandonato la Cina: «Qui c’è bisogno di preti»
«Mi hanno sepolto vivo per un giorno e una notte [durante la Rivoluzione Culturale]. Meno male che i miei fedeli sono riusciti a ficcare nella terra una canna di bambù per farmi respirare!». Quello confidato da padre Filippo Ye Yaomin nel 2007 ad AsiaNews è solo un episodio tra i tanti della sua vita straordinaria. Deceduto lo scorso 21 gennaio all’età di 105 anni, padre Ye è stato uno dei sacerdoti cattolici più longevi di tutta la Cina ed è considerato l’ultimo degli “anziani”, cioè i preti ordinati prima dell’avvento di Mao Zedong.

L’ULTIMO IMPERATORE. 

Nato nel 1909 nel villaggio di Lu Tong, padre Ye aveva solo tre anni quando l’ultimo imperatore cinese Pu Yi venne fatto abdicare all’età di sei anni in seguito alla rivoluzione di Sun Yat-sen, che pose fine a un impero cominciato prima della nascita di Cristo sostituendolo con la Repubblica di Cina. Dopo aver assistito alla guerra civile tra i nazionalisti di Chiang Kai-shek e i comunisti di Mao Zedong, a 27 anni padre Ye entrò a Hong Kong nel seminario maggiore della Cina meridionale. Dopo sette anni di studi, tornò a Guangzhou, dove è stato ordinato sacerdote nel 1948, un anno prima della vittoria dei comunisti e della nascita (1 ottobre 1949) della Repubblica popolare cinese sotto Mao.

SCEGLIERE TRA MAO E IL PAPA. 

La vita si fece quasi subito impossibile per i sacerdoti cattolici, costretti presto a scegliere tra l’autorità di Mao e quella di Roma. Padre Ye si rifiutò sempre di rinunciare al Papa e nel 1955 venne denunciato da un delatore per «possesso illegale di materiale straniero», cioè un giornale che riceveva regolarmente dai vecchi compagni di seminario ancora a Hong Kong (al tempo in mano alla Gran Bretagna, prima della restituzione alla Cina datata 1997).

SEPOLTO VIVO. 

Condannato a un campo di lavoro, fu trasferito nella provincia di Qinghai, a 2.600 chilometri di distanza, dove passò i successivi 25 anni in una porcilaia a pascolare maiali e coltivare la terra e dove contrasse un enfisema per il freddo patito e il poco cibo. In questi anni, durante la Rivoluzione Culturale, quando vennero messi al bando i “Quattro vecchiumi”, religione compresa, padre Ye subì ogni tipo di abusi e, come ricordato all’inizio, venne anche sepolto vivo. Ma sopravvisse, al contrario di molti suoi compagni di prigionia.
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La persecuzione cattolica in Spagna tra il 1931 e il 1939.


La persecuzione cattolica in Spagna. Come è andata veramente, non come la racconta Ken Loach




Un libro di Mario Arturo Iannaccone ricostruisce cosa accadde nella penisola iberica tra il 1931 e il 1939.

Negli ultimi quindici anni, caso unico nella storia, sono stati beatificati e canonizzati 1523 «martiri di Spagna». Martiri di Spagna, non «martiri della Guerra Civile», come la storiografia più aggiornata distingue. Ancora il 4 giugno scorso papa Francesco ha autorizzato il riconoscimento del martirio di 95 cattolici uccisi dai repubblicani durante la guerra civile spagnola.

Nella Spagna degli anni Trenta la Guerra Civile macchiava l’uomo di crimini orrendi mentre la Chiesa e i credenti diventavano a poco a poco i principali capri espiatori. Ancora oggi, inspiegabilmente, si tralascia di indagarne radici e sviluppi, mantenendo nell’ombra il forte sentimento anticristiano che a tratti si è espresso come un vero e proprio odio.

Ora un libro di Mario Arturo Iannaccone edito da Lindau (Persecuzione. La repressione della Chiesa spagnola tra Seconda Repubblica e Guerra Civile (1931-1939)) si propone di ristabilire qualche verità. Di seguito ne riportiamo un estratto:
«Esterno giorno. Un gruppo di combattenti inglesi delle Brigate internazionali entra in un villaggio andaluso sparando dei colpi e percorre una via dopo aver abbattuto qualche nemico. I combattenti si appostano, al riparo. Qualcuno spara dall’alto e uccide uno di loro. La macchina da presa inquadra un campanile. I colpi arrivano da lì. Poco dopo, alcuni franchisti escono da una chiesa facendosi scudo di una donna. Seguono degli scambi di arma da fuoco e alla fine i franchisti vengono uccisi. 
Qualche minuto più tardi viene spinto fuori dalla chiesa colui che sparava dal campanile: è un prete, viene catturato, disarmato e portato in un campo. Nel campo giacciono dei morti che (pare di comprendere) sono stati uccisi dal prete che sul campanile aveva una visuale eccellente e poteva mirare indisturbato come un cecchino. L’uomo viene fucilato dopo essersi fatto il segno della croce e aver alzato gli occhi al cielo.
La sequenza sembra rendere evidente una connivenza fra preti, Chiesa e franchismo ed è comunemente ritenuta veritiera perché il film da cui sono tratte queste sequenze, terra e libertà (Tierra y Libertad, 1995) del regista inglese Ken Loach, è considerato un film storico. La scena, del resto, è stata riportata in altri romanzi successivi al film. Questa sequenza non rappresenta alcunché di storicamente fondato, è inventata e non esiste alcuna testimonianza che qualcosa di simile sia accaduto. Ken Loach usa un’immagine propagandistica impiegata dal Frente Popular spagnolo negli anni ’30. Ignaro della sua falsità oppure no, Loach ha fatto rivivere un’immagine del repertorio propagandistico usato dalle forze che negli anni ’30 aiutarono la Repubblica formando brigate internazionali (13.000 stranieri circa morirono da parte repubblicana) ed è rimasta, ancora oggi, come residuo in certa diffusa storiografia divulgativa».

Cosa è accaduto veramente?

Le persecuzioni a cui fu sottoposta la Chiesa cattolica all’avvento della Seconda Repubblica spagnola (1931) e sino al termine della Guerra Civile (1939) sono state a lungo omesse o trascurate dalla storiografia, perlomeno fuori dalla Spagna franchista. L’interesse del Caudillo per quella che lui chiamava «cruzada» ha poi cancellato la memoria di questi eventi a partire dal 1975, data delle sue dimissioni. Da allora la storiografia è rimasta ostaggio di opposte ideologie e solo da pochi anni un’impressionante serie di beatificazioni ha richiamato l’attenzione su quanto realmente accadde.

La Seconda Repubblica spagnola si caratterizzò per posizioni sempre più radicali, di cui sono proprio un esempio la politica di laicizzazione forzata e la persecuzione scatenata contro la Chiesa e i cattolici. Tentativi di colpi di Stato, oscure trame, conati secessionistici, intrighi internazionali, esplosioni di violenza sempre più sconvolgenti portarono allo stato prerivoluzionario del 1935-1936. La reazione al regime repubblicano non venne però in particolare dai cattolici, ma soprattutto da componenti interne a esso, dall’esercito, da ex monarchici e da radicali, oltre che dalle forze rivoluzionarie di sinistra.

Nella guerra fratricida che si scatenò, durante la quale entrambe le parti si macchiarono di crimini orrendi, la Chiesa e i cattolici divennero invece i principali capri espiatori, al centro di una macchina infernale di ritorsioni che soltanto oggi, a distanza di ottant’anni dagli eventi, si può cominciare a comprendere.

Il saggio storico di Iannaccone – sulla scorta di un’abbondante bibliografia critica e un repertorio di immagini nuove e sconvolgenti – affronta un tema spinoso ma volto al superamento dei contrasti ideologici e alla promozione di fraternità e solidarietà.

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“Building a cultural ark,” and the Benedict Option


Killing Deconstructionists, Raising Culture

By ROD DREHER

When I talk about “building a cultural ark,” and the Benedict Option, it never fails that people assume I’m advising heading for the hills before the barbarians descend. I’m not, though no Christian can ever rule that out without dismissing the Desert Fathers, who live at the heart of our tradition. On rare occasions, you really do have to run for the hills — think of the Assyrian Christians today, or the Jews of 1930s Germany — but we are not there today, nor are we close to that.

But we are living in a time and place where the spirit of the age is essentially nihilistic, though we have powerful reasons to deny it. The Benedict Option — or, if you prefer, the cultural ark — is a state of mind and way of life that enables us to ride out the flood, and to … well, here’s Alasdair MacIntyre:
It is always dangerous to draw too precise parallels between one historical period and another; and among the most misleading of such parallels are those which have been drawn between our own age in Europe and North America and the epoch in which the Roman Empire declined into the Dark Ages. 
None the less certain parallels there are. A crucial turning point in that earlier history occurred when men and women of good will turned aside from the task of shoring up the Roman imperium and ceased to identify the continuation of civility and moral community with the maintenance of that imperium. 
What they set themselves to achieve instead—often not recognising fully what they were doing—was the construction of new forms of community within which the moral life could be sustained so that both morality and civility might survive the coming ages of barbarism and darkness. 
If my account of our moral condition is correct [one characterized by moral incoherence and unsettlable moral disputes in the modern world], we ought to conclude that for some time now we too have reached that turning point. 
What matters at this stage is the construction of local forms of community within which civility and the intellectual and moral life can be sustained through the new dark ages which are already upon us. 
And if the tradition of the virtues was able to survive the horrors of the last dark ages, we are not entirely without grounds for hope. This time however the barbarians are not waiting beyond the frontiers; they have already been governing us for quite some time. And it is our lack of consciousness of this that constitutes part of our predicament. 
We are waiting not for a Godot, but for another—doubtless very different—St. Benedict.
Emphasis mine. I do not believe it is feasible, or desirable, to create utopian settlements. I do not believe in utopia. What I believe is that we small-o orthodox Christians and other traditionalists have to find ways — there won’t be only one way — to sustain intellectual and moral life amid the unfolding catastrophe. Unless we are called to monasticism — a rare calling — we Christians don’t have the right to seal ourselves off from the world.

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This is not going to be stopped by us. But one day, it is going to stop. We know where this is going.


The Cultural Ark


By ROD DREHER

Facebook, which forces people to use their real names to post on the site, has changed its ID policy in another area:
Facebook already has a range of gender options for those who don’t fit neatly into male/female categories, but it just took that accommodation one step further. Much like Google, Facebook now lets you specify any gender you want – you’re not limited to the social network’s definitions. As before, you can choose who sees that sexuality in case some of your visitors are less tolerant than others.
Reality is increasingly impossible to satire. Do I care whether or not someone chooses to pretend he’s a woman on social media? Not in the least. Do I care whether the idea that maleness and femaleness is entirely a fiction created by the choosing individual goes mainstream? Yes, very much. And you can’t get more mainstream than Facebook.

Future historians, I think, will look back on this decadent period as a time when our civilization lost its mind. But there’s a long way to go yet, and more disorder to introduce. Charlotte Allen, writing on “the transgender triumph,” explores how transgender activists have so co-opted the political and media class that any discussion, even among scientists and academics, of transgenderism that contradicts their preferred narrative is stigmatized, and even turned into a career-ender. As Allen documents, to contradict the activists, even if one is a transgender oneself, is to invite vicious, relentless attack. So everybody falls in line:
Any sort of biological or genetic evidence to the contrary is dismissed as “transphobic” propaganda, and the phrase “Transwomen are women, period” has become a mantra for those who would like to stay on the good side of transgender activists. In a September 29, 2014, article for the online magazine Autostraddle titled “Please Stop Saying That Trans Women Were Born Boys,” male-to-female activist Mari Brighe argued that the mere description of someone as “genetically” or “biologically” male or female is bigoted. “I wasn’t born a boy, and I’ve never been a boy, and it’s like a knife to my heart every single time I hear that phrase,” Brighe wrote.
Legislators, regulators, and school districts have duly followed the activists’ lead. During the 2000s many states passed laws allowing people to change retroactively the “M” or “F” designations on their birth certificates if they had undergone transformative surgery​—​and a few states did not require even the surgery as long as the applicant had undergone, say, hormone therapy or some other secondary sex-altering procedure. In December 2014 the New York City Council passed a bill, subsequently signed into law by Mayor Bill de Blasio, eliminating even those requirements: As long as a licensed health care provider states under oath that someone’s “assigned” sex as listed on the birth certificate doesn’t match his or her self-description, the birth certificate can be changed. “It won’t be about your body. It’s about how you identify,” the law’s sponsor, Democratic council member Corey Johnson, explained.

In 2013, California governor Jerry Brown signed into law a bill that allows K-12 students to use whichever restrooms and locker rooms they want. Seventeen states and the District of Columbia now have legislation in place forbidding discrimination against transgenders, including in access to public bathrooms (some of the laws exempt school facilities). The question of whether transgender students have a right to play on the gender-specific athletic teams of their choice has remained more troublesome. That’s partly because transgender girls tend to be taller, stronger, and potentially more successfully on the field than genetic girls, and partly because of the locker-room problem: Genital-transforming surgery is almost never performed on minors, so naked transgender adolescents tend to look, despite their best efforts to the contrary, like members of the sex to which they say they don’t belong.

To accommodate the preferences of an estimated 700,000 Americans (of a population of 320 million) — that’s 0.2 percent of the population — we are being instructed, indeed commanded, to abandon the idea that there is something essential and unchosen about maleness and femaleness. And to say, “Hey, wait, there’s something wrong with this” is to invite accusations of “waging culture war.”

The most radical, revolutionary thing any prominent American has ever said was articulated by Supreme Court Associate Justice Anthony Kennedy, writing on behalf of the Court majority in the 1992 Planned Parenthood vs. Casey opinion:
At the heart of liberty is the right to define one’s own concept of existence, of meaning, of the universe, and of the mystery of human life.
The idea that nature exists as a blank canvas onto which we are entitled to project our own wills, restrained by nothing except our imaginations, is at the heart of nihilism. Kennedy’s idea vacates the concept of the common good. Yet I believe that most Americans, even those who recoil at the idea of transgenderism, would agree with Kennedy’s statement, at least in principle. It is how we have been acculturated. We don’t believe that the point of life is to seek harmony with an unseen order; we, as Americans, believe that we have the right to impose our own idea of order onto the natural world, damn the consequences.

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The ancient world is more fashionable today than it has been for half a century or more.


The Case For The Classics

by DAISY DUNN


Classicists tend to be defensive about their subject, far more so than historians or artists of theirs. I used to work for an education charity dedicated to supporting and reviving the teaching of Classics in schools. We printed thousands of leaflets for teachers to display at parents' evenings, emblazoned with quotes on the merits of learning Latin and Greek from Tom Stoppard, Mary Beard and Jonathan Evans, the former Director of MI5. Although immense progress has been made in liberating Classics from its crusty reputation over the last decade or so, I still faced a battle. You'd be amazed by how many people consider Latin a punishment to be imposed on posh schoolboys. There is no use for it, I have been told; it is elitist, and the memory of learning it in the 1960s is reason enough for a parent to protect his daughter from its torture—but thanks anyway.

The fact that Latin is commonly referred to as a "dead language" doesn't help its case. One suspects that exasperation with popular misconceptions of its status today has been a driving force behind Jürgen Leonhardt's book, Latin: Story of a World Language, which opens with a debate about how dead Latin actually is. True, it is no longer anyone's mother tongue. But for as long as there are people who use it, Leonhardt counters, Latin will live.

Here lies the Classicist's problem. Latin, and indeed Classical Greek, must be nursed like heirlooms for our children to inherit or (Jupiter forbid!) trade in for something new. Classicists may speak defensively of them, but there is no disguising the fact that heirlooms are burdensome responsibilities, which few willingly take on with any pleasure.

One solution is to release Latin from its status as a strange relic, which Leonhardt makes a valiant attempt at doing. His book is a highly readable tour of the language, from antiquity, through the Renaissance, to its use in reports for the Council of the European Union in 2006. If that sounds like just another affirmation of Latin's heritage, then the psychology of the book is quite different. Some of what Leonhardt advocates is, frankly, bizarre, such as the re-establishment of Latin as a spoken language to bring history to life, as if in historical re-enactment. But he does a good job of attaching meaning to the heirloom. He knows that we struggle to throw something away when we understand precisely what has been invested in it, what it means, and most importantly, what might yet come out of it. If Latin is to be a living language, it needs to be treated as such. Which is an excellent attitude towards Classics and historical subjects more generally.

People who love history and ancient languages do so not because they feel responsibility towards them, but because they feel emotionally invested in the stories, objects, and words of different cultures.

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Latin: Story Of A World Language
By Jürgen Leonhardt
Translated by Kenneth Kronenberg

Harvard, 352pp

Classical Literature
By Richard Jenkyns

Pelican

Introducing The Ancient Greeks
By Edith Hall

Bodley Head

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