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sábado, 22 de marzo de 2014

Les Occidentaux, pour qui l'annexion de la Crimée est un véritable camouflet diplomatique, veulent désormais s'assurer que le Kremlin s'y bornera


Russie : qui arrêtera Vladimir Poutine ?



Après l'annexion de la Crimée, les pays occidentaux s'inquiètent de voir la Russie étendre son influence politique sur les nations de l'ancien bloc soviétique.

En Crimée, la russification n'a pas perdu de temps. Le drapeau de la Fédération flotte au-dessus du Parlement. Dans les porte-monnaie, la hryvnia ukrainienne cédera bientôt sa place au rouble. Et quoi de mieux que la construction d'un pont entre la Crimée et le territoire russe pour symboliser le traité de rattachement de la presqu'île ? Et pourtant, à Kiev, l'annexion russe ne passe toujours pas. Preuve en est l'adoption, jeudi, d'une résolution par le Parlement ukrainien, sur proposition du président par intérim, Olexandre Tourtchinov, gravant dans le marbre que "l'Ukraine ne cessera pas sa lutte pour la libération de la Crimée aussi longue et douloureuse qu'elle soit". Malgré la détermination du nouveau pouvoir central, il en faudra plus pour venir à bout des ardeurs russes.

"Poutine veut réviser le nouvel ordre des choses, repousser les frontières et reconquérir les territoires de l'étranger proche [ancien empire soviétique, NDLR]", explique Jean-Sylvestre Mongrenier, chercheur spécialiste de la Russie à l'Institut Thomas More. Et la Crimée (région historiquement russe) ne serait "que la première étape d'un plan plus large visant les régions orientales de l'Ukraine, sa façade sur la mer Noire", ajoute-t-il.

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