Le Fonds Monétaire International pour les nuls #BESTOF
Avec la crise de l’Argentine, les grandes institutions internationales
furent à nouveau sous les feux de l’actualité.
Je ne peux m'empêcher de réagir au commentaire d’un journaliste de France 3 déclarant : "le gouvernement argentin veut à la fois défendre les petites gens, et baisser les dépenses publiques pour faire plaisir au FMI, deux objectifs contradictoires".Le problème est que ce genre de commentaire, très courant dans les médias de notre pays, constitue en fait la pire plaisanterie intellectuelle.
Avant de présenter le Fond Monétaire International, il n’est pas inutile de rappeler que le souci de contrôler les dépenses s'impose à tous les agents économiques (aux ménages, aux entreprises, et aux Etats car des Etats peuvent, en effet, faire faillite comme le montre le drame argentin).L’Etat français, qui accumule déficit public sur déficit public devrait méditer cette triste aventure alors même que nos éminents conseillers prônent la relance par le déficit public sous le fallacieux prétexte qu’un Etat ne saurait être mis en faillite.
Le rôle des instances internationales (comme le FMI, ou les Banques Centrales) comme des arbitres neutres (normalement, les économistes, les commissions de finances) est de toujours rappeler ces évidences. Comment peut-on à la fois défendre le rôle de l’Etat dans l’économie si l’Etat n’a pas les moyens de ses ambitions (surtout en France où l’Etat prétend tout réguler) ?On ne peut mener de politique efficace avec des caisses vides, et encore moins avec un déficit non maîtrisé (il n’y a que chez nous que l’on peut croire financer les 35 heures avec le déficit de la sécurité sociale !). Une entreprise privée, qui ne sait pas gérer ses affaires, se verra sanctionner par la faillite ; c’est regrettable car elle mettra des gens dans la rue mais c’est son affaire.
Mais, un Etat, qui ne contrôle plus ses dépenses, court à la faillite du pays tout entier et met, de ce fait, en péril toute une nation. Je ne comprends pas cette volonté de jeter le discrédit les organisations internationales (FMI, OMC) à chaque fois qu’éclate une crise dans le monde.Si le FMI débloque des fonds sans condition (ce qui est théoriquement interdit par ses textes fondateurs), comme il l’a hélas fait pour l’Afrique dans les années 70, on va lui reprocher de n’avoir pas été sérieux sur l’usage des fonds. Mais, s’il impose des conditions à l’usage des fonds qu’on lui demande, alors on crie à l’ingérence ! Si le FMI n’existe pas, vers qui les pays en crise vont-ils se tourner ? C’est justement pourquoi le F.M.I. a été créé.
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Lire la suite: www.economiematin.fr
Avant de présenter le Fond Monétaire International, il n’est pas inutile de rappeler que le souci de contrôler les dépenses s'impose à tous les agents économiques (aux ménages, aux entreprises, et aux Etats car des Etats peuvent, en effet, faire faillite comme le montre le drame argentin).L’Etat français, qui accumule déficit public sur déficit public devrait méditer cette triste aventure alors même que nos éminents conseillers prônent la relance par le déficit public sous le fallacieux prétexte qu’un Etat ne saurait être mis en faillite.
Le rôle des instances internationales (comme le FMI, ou les Banques Centrales) comme des arbitres neutres (normalement, les économistes, les commissions de finances) est de toujours rappeler ces évidences. Comment peut-on à la fois défendre le rôle de l’Etat dans l’économie si l’Etat n’a pas les moyens de ses ambitions (surtout en France où l’Etat prétend tout réguler) ?On ne peut mener de politique efficace avec des caisses vides, et encore moins avec un déficit non maîtrisé (il n’y a que chez nous que l’on peut croire financer les 35 heures avec le déficit de la sécurité sociale !). Une entreprise privée, qui ne sait pas gérer ses affaires, se verra sanctionner par la faillite ; c’est regrettable car elle mettra des gens dans la rue mais c’est son affaire.
Mais, un Etat, qui ne contrôle plus ses dépenses, court à la faillite du pays tout entier et met, de ce fait, en péril toute une nation. Je ne comprends pas cette volonté de jeter le discrédit les organisations internationales (FMI, OMC) à chaque fois qu’éclate une crise dans le monde.Si le FMI débloque des fonds sans condition (ce qui est théoriquement interdit par ses textes fondateurs), comme il l’a hélas fait pour l’Afrique dans les années 70, on va lui reprocher de n’avoir pas été sérieux sur l’usage des fonds. Mais, s’il impose des conditions à l’usage des fonds qu’on lui demande, alors on crie à l’ingérence ! Si le FMI n’existe pas, vers qui les pays en crise vont-ils se tourner ? C’est justement pourquoi le F.M.I. a été créé.
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