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lunes, 29 de julio de 2013

Corée : cette année, Pékin doit partager avec Moscou la partie consacrée à l'amitié avec les peuples "frères".

Corée : un rideau de fer haut de 60 ans


Pyongyang fêtait samedi l'anniversaire de l'armistice de 1953 avec un défilé grandiose et ses traditionnels "jeux olympiques nord-coréens"
Soixante ans après la fin des hostilités, la guerre de Corée fait toujours rage. Samedi, à l'occasion des célébrations de l'anniversaire de l'armistice du 27 juillet 1953, chaque camp a proclamé fièrement sa victoire, comme au bon vieux temps de la guerre froide. À Pyongyang, le régime nord-coréen a célébré le "jour de la victoire" par un défilé militaire grandiose exhibant la puissance de feu de la "quatrième armée du monde" sous les yeux de son jeune leader Kim Jong-un, installé en tribune. 


"Tout en parlant avec une insolence démentielle de leur supériorité numérique et technique, les agresseurs américains ont introduit sur le front de Corée exigu des effectifs pléthoriques de plus de deux millions, dont un tiers de leurs forces terrestres, un cinquième de leurs forces aériennes, la plus grande partie de leur flotte du Pacifique, les troupes de 15 pays satellites, l'armée fantoche sud-coréenne et des militaristes japonais, résume sans ambages le régime. Ils ont gaspillé des sommes fabuleuses et de grandes quantités de matériels de guerre, ont recouru à des moyens et à des méthodes de guerre on ne peut plus barbares, mais ils n'ont pu éviter leur défaite."

À Washington, le président Barack Obama n'était pas en reste en présence des vétérans américains. "Ici, aujourd'hui, nous pouvons dire que la guerre de Corée ne fut pas un match nul. Ce fut bien une victoire", a juré le commander in chief américain. Un raccourci optimiste, puisque le conflit s'est achevé sur une ligne de front presque similaire à celle de 1950, après trois ans de féroces combats et plus de 3 millions de victimes. Seule la mort de Staline, le 5 mars 1953, a contraint Kim Il-sung à mettre fin à la boucherie sans déboucher pour autant sur un traité de paix. Six décennies plus tard, vingt-quatre ans après la chute du mur de Berlin, la guerre de Corée demeure une bataille de propagande. Et un mythe fondateur capital pour le dernier régime totalitaire de la planète.

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