LA BURKA DE VALLS…
ET DES AUTRES !
par Christian Vanneste
Il y en a qui portent des grillages devant les yeux et la bouche : en Afghanistan, çà s’appelle une Burka, et en France c’est interdit dans l’espace public parce que cela cache l’identité, ce qui pose un problème à l’époque de la vidéoprotection.
Les casques intégraux, aussi, dont sont munis les tueurs à moto…
On devrait rappeler que l’interdiction du voile intégral ne peut être fondée en droit que sur cette raison de sécurité : ni la religion, ni le sexe n’ont à être invoqués puisque les principes fondamentaux de liberté et d’égalité seraient alors brandis pour abroger l’interdiction.
Mais la vraie question, c’est celle de la grille que portent les politiciens, Valls en particulier, mais pas seulement, devant les yeux et devant la bouche, et qui déforme la réalité qu’ils voient et les mots qu’ils utilisent pour en parler.
Chez notre Ministre de l’Intérieur, c’est pathétique : il y a la volonté affichée de parler vrai et de ne pas nier les évidences, et, aussitôt après la Burka retombe sur le visage tandis que la langue de bois socialiste énonce ses préceptes habituels.
Au moins, un moment de vérité nous aura appris que depuis 2007, le pouvoir précédent « sortait » 130 000 faits de délinquance des statistiques, chaque année, comme vient de le révéler l’IGA.
Il nous aura également fait entendre dans la bouche du ministre le mot d’émeute, vite remplacé par le plus politiquement correct « violences urbaines ».
Le reste appartenait au discours habituel du déni et de l’aveuglement. Il n’y aurait eu que des « tensions ». Le calme serait revenu à la suite de la mise en place d’un dispositif exceptionnel. Les mots de « violences communautaires » seraient inappropriés.
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