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lunes, 22 de julio de 2013

Bonaparte, en son temps, avait fait un concordat ....

L'actualité vue par Louis XVI : Comment éviter une révolte des mahométans en France ?



Une chose est sûre, François (même si cette chose est loin de Paris, loin de la cour et loin des beaux quartiers que les courtisans fréquentent) : certains habitants du royaume connaissent de véritables souffrances qui rappellent celles des pires années de l'Ancien Régime.

Essayons ensemble d'en faire la liste.

D'abord, ce sont les mathématiciens du surintendant des Finances qui le disent,certains sujets du Royaume ne mangent pas à leur faim. Dire qu'ils dépérissent serait exagéré. Mais ils comptent et se privent.Ils se contentent d'une pitance de mauvaise facture, qui ne comble pas leur appétit. Les femmes isolées avec des enfants, les familles nombreuses, connaissent bien ce sentiment de ne pouvoir manger comme ils le veulent. Et tu le sais, la faim est mauvaise conseillère.

L'administration n'est plus adaptée au territoire

Souvent, ces manants qui se privent vivent dans des faubourgs que l'administration n'a jamais voulu visiter. Oh! Ce n'est pas (que) mauvaise volonté. C'est aussi affaire de vieillerie.Les bureaux sont dans les campagnes, dans les provinces anciennes. Les fermer pour en ouvrir de nouveaux dans des faubourgs mal famés, où les sujets votent peu parce qu'ils sont étrangers, est une mesure qui en coûte forcément à son promoteur.Et si le roi que tu es ne l'impose pas, personne ne se risque à le suggérer.


La Cour des Comptes l'a dit la semaine dernière: l'administration n'est plus adaptée au territoire.


Ces manants sont donc, jour après jour, plongés dans le désagréable bain d'une existence abandonnée par l'Etat, et livrés aux multiples trafics des petites bandes qui prospèrent dès que la maréchaussée laisse faire - et depuis si longtemps elle laisse faire! Ces gens qui se privent subissent sans relâche le triste spectacle du désordre qui règne dans le royaume.


Que dis-je! Ce n'est pas seulement le spectacle qu'ils subissent, ce sont aussi les méfaits: ces incivilités, comme on dit, ces petites tracasseries, ces petits larcins, ces gens qui ne se lèvent plus dans l'autobus pour céder leur place à une parturiante ou à une dame âgée, cet environnement dégradé, ces biens communs qui ne sont plus respectés, et cette peur qui s'immisce, peu à peu, dans les esprits et dans les gestes. Bref, ces manants ont tout pour se sentir exclus d'une communauté huamine portée par un destin commun.


Parfois,ces manants sont des mahométans accueillis en France pour des tâches ingrates, dans des usines ou des mines qui ont fermé, et dont plus personne ne se préoccupe. Leurs enfants ne savent plus pourquoi ils sont là,et comme ils le peuvent ils s'inventent un monde qui a du sens.


Ce sens occupe tout l'espace que leur laisse la République: un espace immense à vrai dire, et en même temps tout petit.Ils croient en Mahomet, mais ne peuvent construire de mosquées alors que tant d'églises sont vides.


L'école n'est plus que l'ombre d'elle-même ........

François, tu dois préciser le statut des mahométans dans le royaume  .....


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