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lunes, 18 de febrero de 2013

Le sens de la vie d’une personne ne peut s’affirmer que dans sa participation à la vie des autres.

Le suicide, une mort sociale

par Christian Vanneste

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Le 10 Septembre dernier, à l’occasion de la Journée Mondiale du Suicide, un appel était lancé pour que « la prévention du suicide devienne une priorité de santé publique ». 

En raison de l’émotion créée par la vague de suicides dans une grande entreprise française et des informations faisant état d’une augmentation des tentatives liées à la crise en provenance de pays qui ont un suivi plus attentif du phénomène, comme le Royaume-Uni, la priorité est accordée aux mesures de prévention et d’accompagnement du comportement suicidaire. 

Le suicide n’est pourtant pas une maladie. 

Certes, chaque milieu, scolaire, professionnel, carcéral, etc.. peut et doit être informé des moyens propres à réduire les risques, mais cette approche du problème laisse passer l’essentiel. 

Celui-ci a deux visages : 
  • d’une part, il s’agit à chaque fois d’un acte personnel, dont les causes peuvent être multiples. Le policier qui se tue avec son arme de service dans un commissariat aura parfaitement pu réagir à une situation familiale insupportable à ses yeux.
  • D’autre part, depuis Emile Durkheim, on considère à juste titre que le taux propre à une société et son évolution ne sont pas dus au hasard des situations individuelles, mais revêtent une signification sociale, disent quelque chose sur la société et son devenir.
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