Demain la guerre civile ?
Par Jean-Pierre Maugendre
« Le mal qui est dans le monde vient presque toujours de l’ignorance, et la bonne volonté peut faire autant de dégâts que la méchanceté, si elle n’est pas éclairée. Les hommes sont plutôt bons que mauvais et en vérité ce n’est pas la question. Mais ils ignorent plus ou moins, et c’est ce qu’on appelle vertu ou vice, le vice le plus désespérant étant celui de l’ignorance qui croit tout savoir et qui s’autorise alors à tuer. » Albert Camus, La peste.
Hébétée ou enthousiaste, l’Europe assiste à un déferlement de populations issues du Moyen-Orient et d’Afrique d’une ampleur jamais égalée. L’Allemagne croit que les ingénieurs et les médecins syriens qu’elle accueille remplaceront les enfants qu’elle n’a pas eus. Les pays d’Europe de l’Est s’inquiètent pour leur identité. La France s’apprête à accueillir des dizaines de milliers de « migrants » qui ont bien l’intention de s’installer, certains d’entre eux sont des réfugiés, quasiment tous des clandestins.
Un pays exsangue
Or notre pays est exsangue. La paix sociale est achetée dans les banlieues, et ailleurs, au prix d’une dette colossale (plus de 1000 milliards d’euros) dont la facture sera transmise aux générations à venir. La génération, peu ou proue de Mai 68, qui a eu en moyenne moins de 2 enfants et qui part à la retraite voudrait que son niveau de vie soit préservé ; mais les cotisants font défaut en raison de la dénatalité et du chômage, les deux phénomènes étant étroitement liés.
Un État, à la fois débile et totalitaire, applique les rigueurs de la loi à certains pendant que d’autres bénéficient d’une impunité de plus en plus manifeste. Sur l’autoroute A1, il vaut mieux bloquer la circulation pendant 24 heures en occasionnant 500 000 euros de dégâts que rouler à 135 km/ heure. Le discrédit de l’État rejaillit, bien sûr, sur ses agents. Il est grave pour une société que l’auctoritas se réduise à la potestas, c’est-à-dire que le respect dû, en tant que tels, aux représentants de la puissance en charge de la défense du bien commun ne soit plus qu’une obéissance imposée par la force. Le sentiment d’injustice détruit irrémédiablement le lien social.
Une conception idéologisée de la solidarité, qui se manifeste dans une pression fiscale accrue à l’encontre des classes moyennes et l’installation dans l’assistanat de parts de plus en plus importantes de notre population, décourage les initiatives. Les plus audacieux et talentueux quittent notre pays ou se mettent en retrait de la vie sociale, ne souhaitant pas travailler pour un État de plus en plus incapable d’assurer ses fonctions régaliennes : justice et sécurité.
Une jeunesse à la dérive
Incapable de maîtriser la langue française, étrangère aux rites élémentaires de la vie en société et en entreprise (ponctualité, propreté, obéissance, etc.), une jeunesse abêtie par un enseignement scolaire déficient, avilie par la pornographie, abrutie par le zapping et une musique infernale oscille entre chômage, minimas sociaux et révolte.
À cette jeunesse il est sans cesse rappelé qu’elle est en partie responsable, par ses aïeux, de tous les maux qui ont frappé la planète : l’inquisition, l’esclavage, le colonialisme, la collaboration, le racisme… Sous cet aspect elle n’aura pas trop de toute sa vie pour expier les fautes passées et essayer de se faire pardonner.
Le « grand remplacement »
L’occasion lui en est donnée en accueillant généreusement les populations orientales ou africaines qui fuient la guerre ou simplement l’instabilité et la pauvreté de leur pays. Un peuple fragilisé, doutant de lui-même et vieilli est sommé d’accueillir, avec le sourire, une population jeune, totalement étrangère à sa civilisation et persuadée à la fois que l’avenir lui appartient et que l’heure de la revanche a enfin sonné. Jamais, en aucun temps ni aucun lieu, une population musulmane ne s’est durablement occidentalisée et donc christianisée. C’est un fait ! Les odes incantatoires à la laïcité n’y changeront rien.
Sur la chaloupe déjà surchargée et qui menace de couler, accueillir de nouveaux passagers n’est ni une « obligation morale », selon l’expression de M. Cazeneuve, ni un acte de charité, mais une folie. Le responsable de l’embarcation ne devra pas s’étonner que les passagers en danger s’opposent eux-mêmes à de nouveaux embarquements s’il refuse d’assumer cette responsabilité. Il est à craindre que nous ne nous approchions de cette étape, cela d’autant plus que la réalité est que les hommes ne sont pas interchangeables. Ils ne sont pas que des producteurs ou des consommateurs mais le fruit de civilisations diverses qui informent et modèlent toutes leurs vies. Ainsi la pratique du ramadan avec sa fébrilité nocturne et son assoupissement diurne est incompatible avec le mode d’organisation et de fonctionnement de notre société.
Le point de rupture approche entre des partis politiques de moins en moins représentatifs et le peuple français. Ainsi le Front national est le seul parti politique à clairement refuser toute nouvelle vague migratoire alors que les Français refusent très majoritairement l’arrivée de nouveaux immigrés dont certains sont, pour d’évidentes raisons politiques et mathématiques, des terroristes islamistes en puissance.
Le sursaut ?
Un des drames de notre condition humaine est que les erreurs se paient et que ce sont toujours les plus humbles qui versent le tribut le plus lourd à la justice immanente des faits. Inéluctablement, certaines causes entraînent certains effets. Plongée dans un bocal dont la température de l’eau s’élève peu à peu, la grenouille ne réagit pas et finit cuite. Précipitée dans l’eau bouillante, elle réagit immédiatement et saute hors de l’eau.
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