Les conservateurs ne sont pas ceux que l’on croit
par Christian Vanneste
L’un des mots interdits en France par la novlangue de l’idéologie dominante est « conservateur ». Comme le nuage de Tchernobyl, le mot s’est arrêté à la frontière.
L´un des mots interdits en France par la novlangue de l’idéologie dominante est « conservateur ». Comme le nuage de Tchernobyl, le mot s’est arrêté à la frontière. Il y en a partout sauf chez nous. Chez nous, il faut à tout prix avancer. On fonce dans le mur, mais on avance. Le réactionnaire qui ferait marche arrière ou le conservateur qui voudrait stopper la descente sont évidemment d’extrême droite, autant dire d’abominables fascistes plus ou moins camouflés, qu’il s’agit d’empêcher d’exister politiquement.
On ne les tolère que s’ils font amende honorable, dénoncent les hérétiques, renoncent à leurs dérives et rentrent dans un front pour défendre une République laïque et obligatoire, née en 1789, baptisée en 1793, communiante en 1830 et 1848, confirmée par la séparation avec l’Église et mariée avec le socialisme en 1936.
Tout ça, ça fait d’excellents Français qui viennent de partout sauf d’un royaume catholique interdit de mémoire.
Leur laïcité n’exclut pas le sens du péché, celui que les heures sombres de leur histoire font peser sur leurs consciences. En battant leur coulpe, ils se doivent donc d’accueillir toute la misère du monde et ne peuvent avoir l’indécence d’imposer des règles de conduite qui nient la diversité et la liberté de ceux qui, pleins de mansuétude, viennent vivre chez eux. Les droits de l’homme sont une obligation pour les Français et des droits pour les autres. L’avenir des Français est ailleurs, dans une Europe aux contours incertains, délivrée des valeurs chrétiennes, constituée d’individus ouverts à la pensée universelle et obéissant à des technocrates géniaux.
Mais, dans le monde, il y a beaucoup de conservateurs.
Mais, dans le monde, il y a beaucoup de conservateurs.
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