Quand le slogan « dictature socialiste »
prend tout son sens…
par Christian Vanneste
À force de décevoir les uns, d’indigner les autres, François Hollande a réussi l’exploit de coaguler les mécontentements dans un désir de chasser l’intrus.
C’était le sentiment qui animait, dimanche dernier, le long défilé hérissé de drapeaux et de banderoles, martelant des slogans vengeurs et soulevé parfois par de vibrantes Marseillaise. Ce qui parcourait la foule avant tout et lui donnait son unité était un besoin de France, d’une France respectée dans le monde parce qu’elle aura réussi à redonner à ses forces vives le goût du travail et la fierté de leurs valeurs.
Une manipulation de l’information a visé à mettre l’accent sur les incidents qui ont marqué la fin de la manifestation. Il est clair que le ministère de l’Intérieur, récidiviste en la matière, n’a rien négligé pour permettre aux médias de donner une image extrémiste et violente d’une manifestation qui s’était déroulée dans le calme et la ferveur. La fin du cortège avait été imposée sur la place Vauban – une demi-lune –, barrée par les Invalides, et dont toutes les issues étaient bloquées par des forces de police en surnombre. Il s’agissait d’installer une nasse, d’y augmenter la pression et sans doute d’y commettre des provocations et des incidents afin de pouvoir brandir la « preuve » des 250 interpellations répétées en boucle pour ternir l’image de l’événement.
Vers 17 h 30, j’ai tenté de quitter le périmètre pour regagner ma province. Un cordon de gendarmes mobiles fermait le boulevard des Invalides sauf sur le trottoir opposé à l’édifice. Un officier m’a empêché de sortir par cette issue. J’ai découvert avec stupeur que le barrage refoulait les piétons vers l’intérieur. Deux observations : on ne comprend pas la logique qui consiste à interdire à un piéton isolé de quitter une manifestation sauf à vouloir augmenter la température du chaudron.
...............
Lire la suite: www.bvoltaire.fr
Une manipulation de l’information a visé à mettre l’accent sur les incidents qui ont marqué la fin de la manifestation. Il est clair que le ministère de l’Intérieur, récidiviste en la matière, n’a rien négligé pour permettre aux médias de donner une image extrémiste et violente d’une manifestation qui s’était déroulée dans le calme et la ferveur. La fin du cortège avait été imposée sur la place Vauban – une demi-lune –, barrée par les Invalides, et dont toutes les issues étaient bloquées par des forces de police en surnombre. Il s’agissait d’installer une nasse, d’y augmenter la pression et sans doute d’y commettre des provocations et des incidents afin de pouvoir brandir la « preuve » des 250 interpellations répétées en boucle pour ternir l’image de l’événement.
Vers 17 h 30, j’ai tenté de quitter le périmètre pour regagner ma province. Un cordon de gendarmes mobiles fermait le boulevard des Invalides sauf sur le trottoir opposé à l’édifice. Un officier m’a empêché de sortir par cette issue. J’ai découvert avec stupeur que le barrage refoulait les piétons vers l’intérieur. Deux observations : on ne comprend pas la logique qui consiste à interdire à un piéton isolé de quitter une manifestation sauf à vouloir augmenter la température du chaudron.
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