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sábado, 25 de mayo de 2013

Sans le soutien de son évêque, aucun prêtre n’acceptera de marier un couple qui ne soit pas passé préalablement devant le maire

Résister après le 26 mai

par Jean Rodac


Après l’adoption de la loi sur le « mariage pour tous » et sa validation par le Conseil constitutionnel, il convient maintenant de s’interroger sur la ou les stratégies à adopter afin d’éviter que l’opposition massive à laquelle cette loi a été confrontée ne s’éteigne comme un feu de paille.

La première stratégie qui vient à l’esprit serait de poursuivre la mobilisation populaire, sous forme de manifestations massives ou de rassemblements plus ponctuels, tels que ceux des « veilleurs ». Mais si les précédentes manifestations n’ont pas réussi à infléchir le gouvernement, il est à craindre que celles qui seront organisées à l’avenir, en particulier le 26 mai prochain, n’obtiennent pas davantage le retrait de la loi. Il en est malheureusement pareil avec le mouvement des veilleurs, même si le témoignage qu’il porte demeure précieux pour garder les consciences en éveil.

Une deuxième stratégie concernerait tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, seront appelés à appliquer la loi sur le « mariage pour tous », qu’il s’agisse, par exemple, des élus municipaux chargés de célébrer un mariage homosexuel ou des fonctionnaires impliqués dans les procédures d’octroi des agréments aux couples homosexuels dans la perspective d’une adoption. Des maires ont déjà annoncé qu’ils refuseraient de marier des couples homosexuels. Toutefois, là encore, il ne convient pas de surestimer la portée de cette opposition. En effet, la grande majorité des mariages homosexuels sera, selon toute vraisemblance, conclue dans des grandes villes, là où il sera justement possible de trouver des élus municipaux disposé à célébrer l’union.

D’autres pistes doivent donc être recherchées, avec le double souci de soumettre le Pouvoir à une épreuve de force à laquelle il ne s’attend pas et de créer un choc médiatique important.

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