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domingo, 27 de enero de 2013

Réorganisation des relations économiques mondiales ?

Ernst & Young présente son indice annuel de mondialisation

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Réorganisation des relations économiques mondiales ?

L’étude suggère également une réorganisation des relations économiques mondiales. Les économies émergentes tentent de réduire leur dépendance par rapport aux marchés traditionnels en accordant une plus grande attention à la demande intérieure. Environ la moitié des répondants s’attendent ainsi à un renforcement du protectionnisme dans les pays BRIC. Cela explique aussi pourquoi les marchés développés gagnent à nouveau en importance.

La position de la Chine en tant que grand marché croissant s’érode elle aussi progressivement. En chiffres de croissance absolus entre 2000 et 2012, des pays tels que l’Indonésie, la Turquie et le Mexique n’ont rien à envier à la Chine. Les États-Unis enregistrent eux aussi une forte reprise de la production intérieure, dopée notamment par la découverte de vastes réserves de gaz. On s’attend même, d’ici à 2020, à ce que la production de 10 à 30 % des biens que les États-Unis importent actuellement de Chine reflue vers leur propre marché intérieur.

Indice des pays :
  1. Hong Kong
  2. Singapour
  3. Irlande
  4. Belgique
  5. Suisse
  6. Pays-Bas
  7. Suède 
  8. Danemark
  9. Hongrie
  10. Royaume-Uni
  11. Allemagne 

À propos de l’Indice de Mondialisation

L’Indice de Mondialisation élaboré pour ce rapport mesure et assure le suivi des prestations des 60 principales économies mondiales à l’aide de 20 indicateurs différents qui englobent les principaux aspects de l’intégration du travail au-delà des frontières. 

Les indicateurs sont subdivisés en cinq grandes catégories : 
  1. ouverture au commerce, 
  2. mouvements de capital, 
  3. échange de technologies et d’idées, 
  4. changements sur le marché du travail et 
  5. intégration culturelle. 
L’indice mesure la mondialisation ‘relative’ plutôt que la mondialisation ‘absolue’. Cela signifie que la collaboration d’un pays* avec d’autres dans le domaine du commerce, des investissements, de la technologie, de l’emploi et de la culture est évaluée par rapport à leur PIB et non à la valeur absolue des échanges. L’indice reflète donc la mesure dans laquelle l’intégration mondiale d’un pays est perceptible ou ressentie depuis ce même pays.

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http://www.ey.com/BE/en/Newsroom/News-releases/La-Belgique-occupe-une-belle-4e-place-dans-le-classement-des-%C3%A9conomies-les-plus-ouvertes


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La France est de plus en plus gagnée par la mondialisation


L'Hexagone arrive en 14e place dans le classement d'Ernst & Young, largement devant les États-Unis et la Chine. Notre pays n'a cessé de s'ouvrir aux échanges de toute nature, gagnant sept places depuis 1995.


Les Français s'en méfient et ne l'aiment guère, mais leur pays est l'un des plus intégrés dans les circuits de la mondialisation. Pour établir son classement annuel présenté ce mardi à l'ouverture du Forum économique deDavos, le consultant Ernst & Young prend en compte cinq critères totalement objectifs: l'importance des échanges commerciaux dans l'activité économique (PIB), les flux de capitaux, les mouvements de main-d'œuvre, les échanges technologiques et «l'intégration culturelle». Même ce dernier aspect fait l'objet de mesures quantitatives simples et incontestables, tels les échanges téléphoniques internationaux.

À quoi s'ajoutent les jugements qualitatifs de quelque 800 «global business leaders» (décideurs privés internationaux) - le public naturel de Davos - qui s'expriment en particulier sur les réglementations de chaque pays. En clair, l'image plus ou moins protectionniste de chaque économie nationale.
Les États-Unis en 25e position

Au total, la France est classée au 14e rang des pays les plus ouverts, sur les 60 pays les plus importants de la planète par leur PIB. Les États-Unis, la Chine et le Japon, les trois premières puissances économiques mondiales, n'arrivent respectivement qu'en 25e, 44e et 43e position.

À l'inverse, Hongkong, Singapour, l'Irlande, la Belgique et la Suisse occupent le haut du classement, leur faible taille les obligeant tout naturellement à s'ouvrir aux autres et à jouer la carte de la division internationale du travail. L'Allemagne figure pour sa part en 11e position.

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Lire ici: www.lefigaro.fr


La souplesse comme facteur déterminant pour la réussite
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La crainte du protectionnisme

Le sondage révèle également que près de 90 % des personnes interrogées craignent qu'en cas de récession à double creux, les responsables politiques prennent davantage de mesures protectionnistes afin d'assainir à nouveau les finances publiques, ce qui aurait une influence négative sur les bénéfices futurs des entreprises. « Le climat économique houleux et les déficits publics béants poussent de plus en plus les dirigeants politiques à adopter une approche protectionniste », poursuit Rudi Braes.

La Chine, amie ou ennemie ?

L'étude présage également un important réaménagement des relations économiques mondiales. Les économies émergentes tentent de s'affranchir quelque peu des marchés traditionnels, dont fait partie la Belgique, en accordant une plus grande attention à la demande intérieure. Malgré cela, la grande majorité des entreprises considèrent ces pays comme cruciaux pour la croissance future. A noter que 46 % des personnes interrogées pensent que la Chine connaîtra un dramatique repli économique dans les 5 prochaines années. Un tiers des répondants émet le même jugement en ce qui concerne l’Inde et le Brésil.

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