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jueves, 9 de abril de 2015

le 9 avril 1834 : début de la répression de la révolte des Canuts à Lyon.


La vérité sur les Canuts lyonnais
(via le Salon beige)




"Le 9 avril 1834, à Lyon, débute la seconde insurrection des Canuts. Après l'échec des grèves de février, l'accord sur les prix annulé dès qu'il fut signé, et le vote de la loi contre les associations ouvrières, la condamnation des « meneurs » de février, qui sont en fait des mutuellistes, met le feu aux poudres. Le 13 la semaine sanglante commence.

La mythologie gauchiste a récupéré cette révolte, pourtant il s'agit du dernier sursaut des corporations telles qu'elles existaient avant la révolution. 

Les Canuts étaient propriétaires de leur outil de travail 

Jean SÉVILLIA dans son livre Historiquement correct, (Ed. Perrin, chapitre X, pages 225 à 228) rappelle que cette révolte n'est en rien une révolte révolutionnaire comme les socialistes de la IIIème république vont réussir à le faire croire. Les Canuts propriétaires de leur outil de travail, sont de petits artisans, qui fonctionnent sur le mode des corporations d'avant la révolution. Ils sont le dernier symbole d'une économie française régulée par la loi. La bourgeoisie révolutionnaire triomphante a installé des usines industrielles qui permettent de vendre à moindre coût.

Plus de 600 canuts sont tués, 10.000 passent en jugement."


Dans son libre intitulé La Révolution française ou les prodiges du sacrilège, Jean DUMONT donne de très intéressantes précisions sur cette Révolte que nos menteurs à l'heure actuelle aux gouvernes ont annexée à leur catéchisme ; DUMONT démontre que si les ouvriers de LYON n’ont pas été écrasés et définitivement exploités par les nouveaux riches (enfortunés par les vols, la concussion et la filouterie à la faveur de la Révolution et de la vente des biens nationaux), lors de leur première révolte, ils le doivent aux chanoines-comtes de la primatiale Saint-Jean.

Et pour achever de montrer que la Révolution est la matrice de l’exploitation des ouvriers au XIXe siècle, il est bon de rappeler l’article 5 de la Loi Le CHAPELIER (cette loi interdit les corporations et parle en son article 2 des prétendus intérêts communs des artisans, ouvriers ou maîtres) : cet article 5, ce honteux article 5 a eu force de loi pendant des décennies dans notre beau pays : « Si, contre les principes de la liberté et de la Constitution, des citoyens […] faisaient entre eux des conventions tendant à refuser de concert ou à n’accorder qu’à un prix déterminé le secours de leur industrie ou de leurs travaux, lesdites […] conventions sont déclarées anticonstitutionnelles. » 

Il faut attendre 1864 pour que soit rétabli le droit de grève, 1884 pour que les syndicats soient autorisés et 1901 pour que les autres type associations le soient à leur tour. Or ce que réclamaient les canuts de LYON, lors de leurs deux révoltes successives (la première avait été couronnée de sucès grâce aux chanoines-comtes), c’était l’application du Tarif minimum de l’Ancien régime, sorte de SMIC avant la lettre.


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