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martes, 27 de enero de 2015

Marche por la vie: ceux qui affirmaient, il y a des décennies déjà, que la cause était perdue définitivement, se trouvent démentis aujourd’hui


Marche pour la vie : l’essor


par Gérard Leclerc

L’évident succès de la Marche pour la vie, à Paris, dimanche dernier, est significatif d’une mobilisation grandissante d’une partie de l’opinion en faveur d’une cause fondamentale. Faut-il rappeler que le pape François avait donné tout son appui à cette manifestation [1], comme il l’avait fait, quelques jours auparavant, pour la marche de Washington ? Il est vrai que ce patronage n’est guère souligné par les médias, qui préfèrent diffuser une image « progressiste » du Pape, qui risque pourtant de se fissurer très vite. Lorsqu’il s’exprime sur la défense de la vie, François ne craint pas d’employer le genre de formule qu’il affectionne et qui souligne plus encore les convictions de ses prédécesseurs. Il faut un certain courage dans le climat actuel, pour s’opposer à la pensée dominante sur les sujets dits sociétaux. Nous avons vécu, avec le quarantième anniversaire de la loi de 1974, une véritable période d’hystérie abortive, dans laquelle ne se reconnaissaient pas d’ailleurs des personnes qui avaient participé à l’élaboration de la nouvelle législation. C’était le cas d’Hélène Missoffe, qui vient de nous quitter. Quant à promouvoir une nouvelle culture de vie, le défi paraît démesuré face à l’hostilité méprisante qu’elle suscite.

Et pourtant ! Ceux qui affirmaient, il y a des décennies déjà, que la cause était perdue définitivement, parce que nous avions affaire à une révolution irréversible en faveur des femmes, se trouvent démentis aujourd’hui, même dans les enquêtes d’opinion. Par exemple, aux États-Unis, où le combat fait rage avec une intensité particulière, les sondages révèlent que les Américains pro-life sont plus nombreux que les pro-choice.

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