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viernes, 16 de enero de 2015

« Une croix portée en toute simplicité, n’est plus une croix. »


Jean-Marie Vianney et la Croix

par le Père Bevil Bramwell, O.M.I.


Dans sa biographie de St. Jean-Marie Vianney l’Abbé Alfred Monnin, contemporain du saint homme, remarquait qu’il était non seulement agressé par des démons, mais aussi par des humains bons par ailleurs, collègues du clergé. À Monnin lui demandant s’il en était troublé, il répondait : « c’est la Croix qui donne la paix au monde, c’est la Croix qui devrait apaiser nos cœurs. Toutes nos misères sont dues à un manque d’amour pour la Croix. C’est la peur du fardeau de la Croix qui l’alourdit. »

La spiritualité du Saint était toute centrée sur le commandement du Christ : « portez votrd croix. » Son allié spirituel Saint Augustin avait développé cette spiritualité bien avant dans un sermon : « Son commandement n’est en réalité ni difficile, ni douloureux, puisque Lui-même nous aide à suivre ses commandements. » St. Augustin reliait cet engagement au Psaume 17 - 4 « à la façon des hommes, la parole de tes lèvres, moi, je l’ai gardée. »

Jean-Marie Vianney concluait en lui-même « qu’une croix portée en toute simplicité, sans réactions d’amour-propre qui accentue la souffrance, n’est plus une croix. » En portant sa croix, on est confronté à différentes tensions spirituelles. l’obstacle majeur est ce qu’il appelle l’amour-propre. Toute trace d’égoïsme dans son rapport à Dieu par la souffrance endurée accentue cette souffrance et fait obstacle à notre participation aux douleurs du Christ endurées pour les autres. Cet égoïsme empêche notre totale adhésion à Jésus Christ car il pèse dessus. Revenons à St. Augustin : « ils ne doivent pas présumer de leurs propres forces. »

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