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lunes, 26 de enero de 2015

La victoire de l’extrême gauche en Grèce pourrait-elle faire chavirer le navire « Europe » ?


Grèce : l’élection qui pourrait faire replonger l’Europe

Par Alex Korbel.


Les turbulences politiques sont de retour en Grèce. Les électeurs grecs doivent se rendre aux urnes pour des élections anticipées le 25 janvier.

Syriza – un parti politique de la gauche radicale dont le programme politique peut être comparé à celui du Front de gauche en France – apparait comme le favori des intentions de vote. Sa popularité vient de son rejet du programme de redressement économique demandé par l’Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI) en échange des plans de sauvetage successifs dont a bénéficié le pays depuis le début de la crise des dettes publiques de la zone euro en 2009. La perspective d’une victoire électorale de Syriza fait planer de nouveaux doutes quant à la capacité de la Grèce à réformer son économie et à l’avenir du pays au sein de la zone euro.

Pourquoi la Grèce est-elle en crise ?

L’État grec vivait au-dessus de ses moyens avant son adhésion à l’euro en 2002. Depuis, les dépenses publiques ont encore grimpé grâce à la stabilité de la monnaie unique qui encourageait l’État grec à s’endetter davantage pour financer ses dépenses. Le pays n’a pas réussi à lutter contre l’évasion fiscale généralisée et l’inefficacité – voire le gaspillage – des dépenses publiques, particulièrement au sein d’un secteur public pléthorique.

Le déficit budgétaire – la différence entre les dépenses de l’État et ses revenus (impôts, taxes, emprunts) – est bientôt devenu hors de contrôle. La crise financière de 2008 a révélé que la dette de l’État grec était bien plus importante que ce que les chiffres officiels laissaient apparaître. L’État grec a eu besoin d’un crédit d’urgence afin de rester à flot.

En 2010, le FMI et l’UE ont accordé à ce pays un emprunt de 110 milliards d’euro, payé par versements échelonnés. En 2012, un nouveau prêt de 130 milliards a été accordé. En échange de ce plan de sauvetage, le gouvernement grec devait adopter des mesures afin de redresser les finances de l’État. L’opposition aux mesures de redressement a retardé de nombreuses réformes.

Trois scénarios pour le futur

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