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miércoles, 18 de septiembre de 2013

“Conjugalité homosexuelle”: la dévastation du tissu fondamental de la société

Cardinal Caffara : reconnaître la “conjugalité homosexuelle”, c’est provoquer un “séisme”





Surce Le Salon Beige

S’exprimant lors d’une conférence magistrale au Théatre Manzoni de Bologne, le cardinal Caffarra a qualifié de « séisme » le résultat de la reconnaissance des unions homosexuelles. Je vous propose ma traduction de ce discours d’une grande clarté, en deux parties. – J.S.

Je voudrais m’entretenir avec vous d’une question dont que cette réflexion montrera qu’elle est importante.

Au fond de notre réflexion il est une question à laquelle je ne répondrai pas directement, mais qui l’accompagnera. C’est celle-ci : le mariage est-il une réalité qui est à l’entière disposition des hommes ou au contraire comporte-t-il en lui-même un “socle dur” indisponibleß ? Puisque nous savons, sans être étudiants en logique, que la définition de A, par exemple, est la réponse à la question : « Qu’est-ce que A », nous pouvons reformuler cette question de fond de la manière suivante : la définition du mariage – ce qu’est le mariage – dépend-elle exclusivement du consensus social ? Est-ce le consensus social qui décide ce qu’est le mariage ?

Si maintenant je commence à vous parler de la vérité de la conjugal, je peux le faire dans la mesure où je pense que la définition du mariage, sa nature intime, n’est pas exclusivement le fruit du consensus social. Sinon, toute la réflexion que nous menons n’aurait pas de sens. A la question, « Qu’est-ce que la conjugalité ? », tout se résumerait dans la réponse : ce que le consensus social a décidé qu’elle soit.

1. La vérité de la conjugalité.

Partons donc de l’actualité : la reconnaissance d’une « conjugalité homosexuelle » a été introduite dans de nombreux ordres étatiques. Cela veut dire : la différence sexuelle est sans objet dans l’ordre de la définition de la conjugalité. Les conjoints qui concluent le pacte conjugal peuvent être tous les deux du même sexe.

Dans le même temps, et toujours dans ce cas, l’amitié conjugale demeure une affection qui comporte une dimension sexuelle. C’est ce qui distingue l’amitié conjugale des autres formes d’amitié.

Objectivement – c’est-à-dire, qu’on le pense ou qu’on ne le pense pas, qu’on le veuille ou qu’on ne le veuille pas – la définition de la conjugalité, implicite dans la reconnaissance de la couple homosexuelle, dissocie totalement la conjugalité elle-même de l’origine de la personne humaine. La conjugalité homosexuelle est incapable de créer les conditions du surgissement d’une nouvelle vie humaine. Ainsi de deux choses l’une : ou bien nous ne pouvons penser la conjugalité dans la forme homosexuelle ou bien l’origine d’une nouvelle personne humaine n’a rien à faire avec la conjugalité.

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Lire la suite: www.riposte-catholique.fr

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Cardinal Caffarra : la conjugalité,
 une “communio personarum” capable de donner la vie





Voici donc la suite de la conférence magistrale donnée par le cardinal Carlo Caffarra la semaine dernière, où il a qualifié de « séisme » social la reconnaissance des unions homosexuelles. Suite et fin de cette traduction


2. Le bien de la conjugalité.

Ayant vu ce qu’est la conjugalité, demandons-nous maintenant quelle est sa valeur, son grand prix propre et spécifique. En un mot : sa bonté.

Avant d’entrer dans la seconde partie de notre réflexion, je dois poser une prémisse assez importante. Il existe une vérité sur le bien de la personne, qui peut être partagée pas toute personne douée de raison. Que signifie « la vérité sur le bien » ? Cela ne signifie pas en premier lieu ce que l’on doit ou ne doit pas faire. C’est la perception de la valeur propre d’une réalité (dans notre cas : la conjugalité).

Je prends un exemple. En voyant la Pietà de Michel Ange, nous « voyons » une beauté sublime, ce qui fait que ce morceau de marbre est unique : il a en soi sa propre valeur. En ce cas : une valeur esthétique.

A la question qu’est-ce que le bien/ qu’est-ce que le mal, la réponse n’est pas de dire de manière simpliste : c’est ce que chacun pense être bien/mal, sans que personne ait la possibilité de partager une même réponse. Il existe au contraire une vérité sur le bien, qui peut être découverte et partagée par toute personne douée de raison. Nous autres, nous cherchons quelle est la valeur propre de la conjugalité, sa précieuse spécificité, sa beauté évidente. Le bien qu’est la conjugalité présente deux aspects fondamentaux.

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Lire ici 2eme partie: www.riposte-catholique.fr

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