Travail, famille, partis
Par Baptiste Créteur
Aujourd'hui, la France renoue avec d'anciennes devises qui ne sont pas sans rappeler les heures les plus sombres de notre histoire. Malgré nous, nous acceptons des comportements dignes des pires républiques bananières, des pires régimes, avec une décontraction que la situation tendue tend à crisper ces derniers temps.
Elle est loin, l'époque de Pétain et de la devise "Travail, Famille, Patrie". Certains comportements, comme les appels à la dénonciation et les privations de liberté, ou l'interdiction pure et simple de certaines associations (les appeler groupuscules ne change rien à l'affaire), ou la violence croissante qui semble s'emparer des rues de l'hexagone et des dom-toms.
Mais la devise revient sous d'autres formes. Comme en d'autres temps et d'autres lieux, le Parti donne du Travail à la Famille ; des mairies aux cabinets ministériels, des conseils généraux à l'Assemblée, conjoints et descendants se voient dotés de responsabilités parfois lourdes, de salaires parfois élevés, sur la seule base des compétences attribuées au parent 1 ou au parent 2.L'épouse du Premier ministre doit-elle réellement disposer, aux frais du contribuable, d'une personne en charge d'organiser ses déplacements ? Et la concubine du Président ne devrait-elle pas figurer sur sa déclaration de patrimoine si elle fait partie de son ménage ?
C'est sans doute une utilisation douteuse des fonds publics. Mais la situation des Français est toute autre : leur travail et leur famille sont partis. Ou leur famille est partie à la recherche d'un travail, c'est selon. Les Français, jeunes et moins jeunes, qui partent échapper à l'impôt devenu confiscatoire ou chercher un travail ailleurs, sont de plus en plus nombreux.
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