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sábado, 28 de septiembre de 2013

Gender : lettre d'un père à un maire

Le maire contestait la propagande du gouvernement sur l'idéologie du gender :

La lettre au maire:

"Un petit préalable d'abord : Jusqu'à très récemment (2011), je ne connaissais, en ce qui concerne les sciences humaines, qu'un seul genre (le genre humain) et deux sexes (masculin et féminin). J'ai alors appris qu'était apparue vers les années 1950-60 au sein notamment de certains milieux LGBT et féministes lanotion de "genre". Cette notion, qui s'ajoute à celle de sexe,dissocie le sexe biologique du "genre" (masculin, féminin ou autre...), sorte de "sexe social", ou "identité sexuelle" qui serait le fait de constructions culturelles et sociales et pourrait être différent du sexe biologique. C'est précisément ce que l'on appelle la théorie du genre.Je ne ferai pas l'injure à l'élue que vous êtes de m'étendre plus avant sur cette théorie du genre : vous la connaissez certainement et l'on trouve quantité d'informations à ce sujet. Je dirai simplement que dans ses développements, elle tend ànier les différences entre les hommes et les femmes, et à prétendre que toutes les orientations sexuelles se valent.

Actuellement, elle inspire très clairement le gouvernement français dans ses politiques de promotion de l'égalité homme-femme, de lutte contre les discrimination et en matière d'enseignement, comme en témoignent les quelques éléments ci-dessous :

  • Le "Programme d'Actions gouvernementale contre les violences et la discrimination commises à raison de l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre". On peut difficilement être plus clair...Il y est notamment question de "s'appuyer sur la jeunesse pour faire changer les mentalités".
  • Le programme interministériel sur l'égalité homme femme. Il est imbibé de cette notion de genre (cité 7 fois et largement développé). Entre autres il y est notamment indiqué, en matière d'enseignement supérieur et de recherche: "Dès 2013,le genre constituera un axe prioritaire des programmes «apprentissage » et « société innovante ».
  • Ce programme a donné lieu à la signature le 7 février 2013 d'une Convention interministérielle pour l'égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif 2013-2018. Le genre y est cité 10 fois, de manière on ne peut plus claire. Il s’agit entre-autres de diffuser et vulgariser le concept de genre, ainsi que de « former au genre » les professionnelsintervenant en milieu scolaire et petite enfance… 
  • Le programme gouvernemental "ABCD de l'Egalité"expérimenté cette année à l'école dans 10 académies dont l'Académie de Bordeaux, et destiné à être généralisé en 2014-2015 à toute la France. La volonté de « déconstruire des stéréotypes de genre » y est clairement exprimée.
  • Très concrètement, dans les écoles, voici ce que ça peut donner, selon cet article de Libération, publié précisément au moment où vous m'accusiez de faire de la "propagande" et de la "désinformation"...
  • Et toujours concrètement, que dire de ce manuel "éduquer contre l'homophobie dès l'école primaire"proposé par le SNUIPP-FSU, 1er syndicat d'enseignants en école primaire ? Un véritable manifeste pratique de la théorie du genre, très éloquent, qui propose entre-autres de "déconstruire la complémentarité des sexes" (titre de l'un de ses chapitres).
  • A côté de tous ces programmes, voici ce que Vincent Peillon, Ministre de l'Education Nationale déclarait pour présenter son projet de loi de refondation de l'Ecole et d'institution de la morale laïque : "il faut être capable d'arracher l'élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel, pour après faire un choix." Perspective particulièrement inquiétante, quand elle est mise en regard avec tous les programmes indiqués ci-dessus. Notamment quand la charte de la laïcitéprécise qu''aucun élève ne peut invoquer une conviction religieuse ou politique pour contester à un enseignant le droit de traiter une question au programme". Quid alors de la liberté de conscience et des droits fondamentaux des parents, premiers et principaux éducateurs de leurs enfants ? D’ailleurs cette loi a failli inclure un amendement proposé par la député PS Julie Sommaruga indiquant que les élèves dès l’école élémentaire devraient suivre une « éducation à l’égalité de genre » ( à l'article 31 - amendement adopté par l'Assemblée Nationale). Il s'agissait, selon Julie Sommaruga, « de substituer à des catégories comme le sexe ou les différences sexuelles, qui renvoient à la biologie, le concept de genre qui lui, au contraire, montre que les différences entre les hommes et les femmes ne sont pas fondées sur la nature, mais sont historiquement construites et socialement reproduites. » Certes, cet amendement a finalement été rejeté, mais les exemples ci-dessus montrent qu'il n'est nullement besoin d'une telle loi pour diffuser ce "concept" dans les écoles.
  • Particulièrement intéressant aussi, le rapport de l’Inspection Générale des Affaires Sociales de décembre 2012 qui recommande que l’école s’engage dans la « lutte contre les stéréotypes de genre » « dès le plus jeune âge », qu’elle déconstruise « l’idéologie de la complémentarité » homme-femme pour « tendre vers une société » égalitaire. A cette fin, ce rapport recommande notamment aux enseignants de remplacer les appellations « garçons » et « filles » par les termes neutres « amis » ou « enfants », de raconter des histoires dans lesquels les enfants ont deux papas ou deux mamans, etc. Il s’agit, dit le rapport, d’empêcher la « différenciation sexuée » et l’intériorisation par les enfants de leur identité sexuelle. 
  • Pour l'école, citons ce très éloquent rapport de l'IGEN sur l'égalité filles-garçon à l'école remis en mai 2013 à Vincent Peillon. Ce rapport demande notamment que « les stéréotypes de genre soient déconstruits et mis à distance », notamment en primaire. On y perçoit très nettement la volonté de gommer les différences comportementales entre les garçons et les filles.

Tous ces programmes, initiatives et déclarations forment un cocktail explosif d'intentions gouvernementales qui m'inquiètent vivement, et avec moi de nombreux autres parents et citoyens. Pour ma part, en tant que père de jeunes enfants, je m'oppose à ce qu'on les abreuve de discours issus d'une théorie qui n'a aucun fondement scientifique tangible et qui peut s'avérer très dangereuse dans son application. D’autant qu’ils ne relèvent pas du rôle de l’école…

Il est vrai que nous ne connaissons pas encore les détails de la mise en pratique dans les écoles et crèches de ces programmes gouvernementaux apparemment généreux. Mais les initiatives existantes, bien souvent délirantes, ne peuvent que nous inciter à la plus grande vigilance.

La plupart des parents ne connaissent pas l'existence de cette théorie du genre et encore moins les enjeux qu'elle porte. Quelles seraient leurs réactions s'ils en connaissaient vraiment les tenants et aboutissants ? Notre démarche consiste donc tout simplement à les informer, les inciter à s'informer par eux-mêmes et les appeler à la vigilance. Il n'y a là aucune propagande ni désinformation, mais simplement une saine démarche citoyenne d'information."

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Source: lesalonbeige.blogs.com/

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