Le réveil du peuple français
Décidément, le peuple français se réveille d’une longue léthargie. Après l’impressionnante résistance à la loi Taubira sur le « mariage pour tous », l’année dernière, la résistance à la nouvelle loi Taubira sur la réforme de la politique pénale risque bien de tourner à la déroute pour le gouvernement.
En tout cas, les Français tranquilles, le vieux peuple de France, habitué à respecter les lois, à payer ses impôts, et à être méprisé par les princes qui nous gouvernent, sont de plus en plus mobilisés contre le laxisme d’État.
Laxisme qui doit, naturellement, beaucoup à l’ultra-gauchisme d’une grande partie des magistrats. Mais qui doit aussi beaucoup à la culture de l’excuse qui règne trop souvent parmi les législateurs.
Après Jacques Blondel, retraité de Marignane, qui avait payé de sa vie le fait de s’être mis en travers de la route de malfrats, c’est au tour de Stéphane Turk d’être le symbole de ce réveil du peuple français.
Ce bijoutier de Nice a tiré sur le voyou multi-récidiviste qui venait de braquer sa bijouterie. D’après les premiers éléments d’information dont nous disposons, ce ne serait pas de la légitime défense (la question n’étant pas clairement tranchée, puisqu’il semble que les voyous étaient en train de s’enfuir, mais le bijoutier affirme qu’il était lui-même menacé par une arme).
Malgré cela, spontanément, la sympathie des Français – malgré le matraquage des médias « bobos » en sens inverse – va au bijoutier.
Témoin de cette sympathie, une page Facebook de soutien a reçu en 48 heures plus d’un million de « likes ». Même à supposer, comme le laissent entendre plusieurs médias, que certains de ces « likes » soient « suspects », il est clair que cela traduit une exaspération de plus en plus nette.
Je ne mésestime pas les dangers de ce réveil populaire.
Il n’est évidemment pas sain, ni souhaitable que les victimes d’agressions se fassent justice elles-mêmes. Mais comment ne pas comprendre leur exaspération ?
..................
Lire la suite: www.les4verites.com
No hay comentarios:
Publicar un comentario