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lunes, 8 de julio de 2013

Question : qu’est-ce qui est pire : le collectivisme ou l’individualisme ?

Un ou plusieurs ?


par Joseph Wood


Question : qu’est-ce qui est pire : le collectivisme ou l’individualisme ?

Réponse : les deux.

Le collectivisme et l’individualisme, bien que pas exclusivement modernes, ont caractérisé la modernité. Les deux réduisent ou rejettent Dieu en faveur de la suprémacie du groupe ou de l’individu. Sans Dieu, la modernité, aussi séduisante qu’elle paraisse, revient au paganisme.

Observez les nouvelles de Syrie : des dizaines de milliers de morts, du cannibalisme, le viol utilisé par les rebelles pour briser la résistance des partisans du gouvernement. Les rebelles, tout au moins certains d’entre eux, se sont révélés capable de copier les tactiques du régime d’Assad.

Les Américains savent que nous sommes nous-mêmes capables d’atrocités, témoins My Lai ou Abu Ghraib.

Mais, et c’est un caractère culturel, nous trouvons les atrocités telles que celles de Syrie d’une horreur sans nom. David Goldman explique cette répulsion comme étant le résultat du rejet judéo-chrétien du paganisme :


« L’occident chrétien a sorti les païens de la préhistoire pour les soumettre à l’autorité d’un Dieu dont l’amour s’étend à chaque individu, si bien que les individus peuvent abandonner leur identité collective tribale pour embrasser une identité individuelle en qualité de converti chrétien. La ligne franche qui qui sépare l’identité collective pré-moderne et l’identité d’alliance de l’individu occidental n’est nulle part aussi visible qu’en matière d’atrocité. Les tribus païennes ne ressentent aucun scrupule à torturer et à profaner les corps de membres d’une autre communauté, les occidentaux ne peuvent envisager de tels actes sans devenir fous. Nous ne pouvons même pas les envisager de loin sans ressentir un malaise. »

L’effet flagrant et persistant des religions juive et chrétienne régit la réaction aux atrocités dans notre société. Là où l’amour de Dieu gagne les coeurs et les âmes (et cela parfois dans des gens et à des endroits non visiblement touchés par le Judaïsme ou le Christianisme) les gens sont perçus comme des personnes, et l’atrocité est rejetée. Et les effets de cet amour persistent un certain temps dans des sociétés qui ont pour une large part oublié Dieu. Les pires cauchemars au sein de l’ancienne chrétienté découlent d’un amour de la patrie dénaturé, collectivisé, appelé le nationalisme, qui traite la nation comme une idole. En remplaçant le Christianisme par le culte de la nature et d’autres pratiques païennes, le nazisme a porté l’idolatrie nationaliste à son apogée.

Quand nous remplaçons Dieu, à qui la civilisation occidentale était par le passé imparfaitement ordonnée, par une orientation collective vers l’homme, nous risquons de tomber dans le paganisme. Et dès lors que nous choisissons le paganisme, nous ne pouvons échapper au collectivisme - la tribu, la nation, l’état - et nous ouvrons la porte à de possibles et vastes horreurs.

Comme le pape émérite Benoît l’a souligné, l’empreinte du paganisme établi dans nos sociétés post-chrétiennes est particulièrement durable.

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