Christian Vanneste - Carnet de Route (V)
"Le roman de Charette" de Philippe de Villiers
A nouveau, sur les chemins du RPF, avec trois étapes. LYON, d’abord pour y retrouver Philippe de Villiers qui présentait son dernier livre : Le Roman de Charette. » La Vendée n’est pas une province de la géographie. C’est une province de l’esprit ».
Merveilleuse formule d’un auteur plein de son sujet et qui a su faire revivre son personnage d’une manière touchante et exaltante à la fois. Ce n’était pas un rôle de composition. C’est le même esprit qui souffle chez ces deux hommes, ces deux habitants de la même province.
Mais l’évocation d’un troisième homme venu au Puy du Fou, comme en pèlerinage, donne tout son sens à cette fraternité spirituelle : Alexandre Soljénitsyne, qui connaissait la Vendée, parce que sa mère lui en parlait pour comparer la révolte paysanne de la province de Tambov en 1920-21 contre les bolcheviks à celle qu’avait soulevée la Terreur dans notre pays.
Car au-delà du héros royaliste broyé par la machine impitoyable du prétendu progrès, il y a la relecture libératrice de l’histoire que son exemple nous fournit.
Cette révolution dont certains voudraient faire le début de l’histoire de France, le voilà, avec la dérive de 1792, « ce ventre encore fécond d’où a surgi la bête immonde », ce modèle de toutes les révolutions totalitaires qui pour construire un homme nouveau n’ont pas reculé devant les meurtres de masse, l’anéantissement des populations.
Les colonnes infernales de Turreau qui massacrent les Vendéens et dévastent le bocage, les einsatzgruppen des fosses de Babi Yar, et les communistes noyant les révoltés de Tambov sous le gaz toxique sont de la même famille.
A « la Vendée doit n’être qu’un grand cimetière national » de Turreau répond Toukhachevski : « les forêts où se cachent les bandits doivent être nettoyées par le gaz toxique ».
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