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lunes, 9 de febrero de 2015

La Bible révèle l’origine spirituelle de l’homme non celle de son corps


DARWIN CONTRE LA BIBLE : 
UN COMBAT D’ARRIÈRE-GARDE
par Aimé MICHEL

Au cours de ces dernières semaines (décembre 1981), des procès ont été introduits contre plusieurs États du sud des États-Unis par les associations de professeurs, après la décision, annoncée par les autorités, d’inscrire au programme des sciences naturelles « un partage égal du temps consacré à l’enseignement des théories de Darwin et à l’enseignement de l’origine de l’homme tel qu’il nous est révélé dans la Bible » (a) [1]. Voilà de quoi étonner, venant du pays qui est l’Athènes et l’Alexandrie du XXe siècle en matière de science. À quoi peuvent bien penser ces autorités qui mettent dans le même sac les théories de Darwin et le récit de la Genèse ? En quel siècle sommes-nous donc ? [2]

Aucun naturaliste, aucun professeur d’histoire naturelle n’enseigne plus depuis au moins un demi-siècle les théories de Darwin, sauf à titre de curiosité (d’ailleurs géniale), sauf comme un moment important des sciences de la vie. Darwin ne comprendrait rien aux discussions actuelles sur l’évolution. Il n’avait jamais entendu parler de la génétique, et pour cause : seul à son époque, un moine autrichien inconnu du nom de Johan Gregor Mendel aurait eu quelque chose à dire de cette science qu’il était en train de fonder de toutes pièces dans le jardin de son couvent, grâce aux fameux petits pois. La seule théorie actuelle de l’évolution, d’ailleurs rejetée par beaucoup de savants, surtout en Europe et au Japon, porte le nom de « théorie synthétique », parce qu’elle fait appel à un peu de darwinisme, beaucoup de génétique [3], et par-dessus tout à une certaine conception du monde physique rejetée par les physiciens [4].

Il est navrant que des hommes d’État en position de faire des programmes scolaires croient que la connaissance des origines de l’homme soit l’enjeu d’un combat entre une théorie du XIXe siècle et la Bible.

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