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jueves, 13 de febrero de 2014

Obama n’est pas l’artisan unique du déclin sociétal tragique que vit l’Amérique, mais il y contribue significativement. Rien n’est, pour le moment, complètement irréversible.



Les États-Unis sont-ils en déclin ?


par Évelyne Joslain


La question est récurrente depuis quarante ans, à chaque revers ou quand émerge une autre puissance. Avec l’Administration Oba­ma, ce déclin devient crédible.


Le rôle de leader mondial représentant les forces de la liberté est déjà un souvenir.

L’influence américaine en Asie s’efface devant la Chine, en Europe orientale devant la Russie et au Moyen Orient devant l’Iran, comme en témoigne le marché de dupes de Genève.

L’Amérique sous Obama ne défend plus les faibles et les opprimés : elle ignore les chrétiens persécutés et les massacres commis, partout, par le terrorisme musulman contre les populations musulmanes. Elle ne défend même pas ses propres diplomates (scandale de Benghazi), si cela risque de remettre en question le nouveau discours officiel, selon lequel Obama aurait vaincu Al Qaïda et « établi un nouvel équilibre plus sain » au Moyen-Orient.

En dépit des restrictions de crédit sans cesse infligées au militaire, le déclin de l’Amérique à l’étranger n’est pas dû à quel­que retard technologique. Il est purement politique. Nous voici dans un monde post-américain, où une Amérique alignée sur l’ONU, organisme international corrompu et incompétent, brade les intérêts occidentaux à des puissances régionales douteuses.

L’Amérique n’est pas davantage aimée et elle n’est plus respectée. La sécurité mondiale n’en est que plus aléatoire.

Le déclin intérieur, de son côté, angoisse les Américains et nous n’en avons que peu d’échos.


Même les néoconservateurs semblent accepter l’argument libertarien aujourd’hui dominant : que l’état de l’économie à lui seul rend impossible la poursuite du leadership tel que nous le connaissions depuis 1945. Le géant n’a plus les moyens de soutenir son rang. Une superpuissance, qui emprunte toujours plus pour payer les intérêts d’une dette de bientôt 17,5 trillions de dollars, n’a évidemment plus l’avantage moral.


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