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miércoles, 5 de febrero de 2014

Marie-Fatima Hutin (l'UMP): sa réaction au lendemain de la manifestation du 2 février.


"On a l'impression qu'il existe désormais
 un monopole de la République"


par Judikael Hirel

Marie-Fatima Hutin fait partie des "jeunes anciens" 
de la Manif 
pour Tous qui ont récemment créé Sens Commun au sein de l'UMP. 


Qu'avez-vous pensé de la manifestation du 2 février dernier ?

Marie-Fatima Hutin : J'y ai participé et je l'ai trouvée irréprochable dans son déroulement. J'ai pu voir beaucoup de gens dans la rue, tout le monde était calme. C'est bien qu'autant de Français, de tous âges, manifestent un intérêt et un engagement réels et durables pour les questions de société. Dimanche, j'ai croisé des gens de tous les bords, des gens qui ont tout simplement envie de s'intéresser à la Res Publica. C'était un bel exercice de démocratie.



Que répondez-vous à ceux qui parlent de "manifestants anti-républicains" ?

M.-F.H. : On a l'impression qu'il existe désormais comme un monopole de la République. Bientôt, on ne pourra plus du tout s'opposer aux socialistes ou à l'extrême gauche. Il devient littéralement impossible de s'élever contre un de leurs projets. Il n'y a même plus de débat démocratique : depuis 2012, dès qu'apparaît un semblant de contestation, on vous traite de réactionnaire, sinon de fasciste.

Pourquoi y avait-il si peu d'élus de premier plan de l'UMP au sein de cette manifestation, dimanche ?

M.-F.H. : Il y avait sans doute la crainte que cela se passe mal, qu'il y ait des dérapages incontrôlés comme le suggérait, à tort, Manuel Valls. Il y a aussi la campagne municipale, avec de nombreux élus qui tractaient dimanche... Ceci dit, un certain nombre d'élus ont tout de même fait le déplacement et il faut les encourager et les soutenir. Et pousser l'UMP a s'emparer franchement de ces sujets, à ne pas avoir peur de le faire. Il faut que soient prises en compte les opinions de toutes ces personnes qui manifestaient dimanche. Nombreux sont ceux qui auraient des choses à dire dans un débat calme et serein. Mais il faut aussi se faire entendre sur d'autres terrains. Les questions de société ne peuvent être déconnectées du reste, tout est lié. La droite a par exemple littéralement abandonné le terrain culturel, et c'était une grave erreur. Les émissions culturelles, le journalisme, le cinéma... tout cela a été laissé entre la main de l'intelligentsia de gauche. À nous de les reconquérir !

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