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miércoles, 12 de febrero de 2014

Le père Matthieu Rougé publie "L'Eglise n'a pas dit son dernier mot - Petit traité d'antidéfaitisme catholique" chez Robert Laffont



PÈRE MATTHIEU ROUGÉ : "L’ADVERSAIRE DE LA LAÏCITÉ, 
C’EST LE LAÏCISME"


Le 11 février 2013, Benoît XVI renonçait à sa charge. Un an après, le père Matthieu Rougé analyse les conséquences de cet événement.

Curé de l’église Saint-Ferdinand des Ternes à Paris (XVIIe) et professeur au collège des Bernardins, le père Rougé vient de publier « L’Eglise n’a pas dit sont dernier mot – Petit traité d’anti-défaitisme catholique » (Robert Laffont). Ancien responsable du Service pastorale d’études politiques (SPEP), il livre à DirectMatin.fr son regard sur une année particulièrement riche et complexe.

>>> Quels enseignements l’Eglise tire t-elle de la renonciation de Benoît XVI ?

La décision du pape avait soulevé de nombreuses questions. Aujourd’hui, on ne peut que constater que la transition s’est opérée de façon tranquille. La présence silencieuse et priante de Benoît XVI ne gène aucunement son successeur dont on connaît la forte personnalité.

>>> Distinguez-vous un héritage de Benoît XVI chez le pape François ?


Ce sont des personnalités très différentes mais il n’y a pas de rupture entre eux. Certes, l’un est austère et réservé, tandis que l’autre est enthousiaste et affable. Mais les deux hommes partagent une profonde exigence spirituelle. Cette exigence spirituelle – pour eux-mêmes et pour l’Eglise – est la source essentielle de leur rayonnement.

>>> Avez-vous été surpris par le retentissement planétaire de cette transition ?


Ce qui a été frappant, c’est que Benoît XVI, le « mal-aimé » des médias, a déclenché en effet une émotion mondiale en annonçant sa renonciation, en latin qui plus est. De même, l’élection de son successeur a été suivie avec une grande ferveur. En dépit des critiques venues de l’extérieur et de l’intérieur, l’Eglise continue de susciter un intérêt général.

>>> Comment expliquez-vous cet intérêt persistant dans des pays sécularisés comme la France ?


Notre société est moins sécularisée qu’on ne l’imagine et demeure marquée par des références chrétiennes. On y constate de profondes attentes spirituelles, notamment à l’égard de l’Eglise catholique.

>>> Les relations entre les chrétiens de France et le pouvoir sont difficiles actuellement. Quelle est votre analyse ?


Beaucoup de chrétiens ont pris une conscience plus vive de la nécessité de s’engager dans la cité, ce qui est réjouissant. Les crispations laïcistes actuelles sont des réactions à la recomposition du rapport au religieux en France. On a voulu faire comme si la religion n’existait pas et l’on se rend à l’évidence aujourd’hui : elle est toujours là.

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L’ÉGLISE N’A PAS DIT SON DERNIER MOT
Petit traité d'antidéfaitisme catholique
« L'Église n'a pas dit son dernier mot »
Petit traité d'antidéfaitisme catholique.


Ce livre s'adresse à l'honnête homme, catholique ou non, s'intéressant à ce que le catholicisme peut signifier 

et devenir dans la France d'aujourd'hui. C'est une réponse à la fois vigoureuse, argumentée et vivante au déclinisme qui a trop souvent cours à l'intérieur comme à l'extérieur de l'Église. Il s'appuie en partie sur l'expérience de l'auteur acquise par neuf années comme aumônier des parlementaires français. Son objectif est le suivant : mettre en lumière les signes de vitalité et les promesses de recommencement du catholicisme français - tout en relevant les exigences de purification et de réforme. Il comprend six thèmes majeurs :

- Les rapports de la politique et de l'église dans la société actuelle, le sens et l'importance de la véritable
laïcité ;
- Le rôle des chrétiens dans le domaine de la culture, la dimension culturelle étant au sens large plus fondamentale que la dimension politique ;
- Les défaillances et les insuffisances de l'église dont les remèdes sont la ferveur et l'espérance ;
- Le relativisme ambiant qui cohabite avec une soif de la vérité. La recherche de la vérité qui fait vivre ;
- Les rapports hommes-femmes remis en cause, la distinction sexuelle en débat, la recherche d'une écologie « humaine» ;
- L'Église est une Église pour les pauvres. Il y a à promouvoir une éthique de la fragilité.
Nous sommes un corps, une âme et un esprit et le monde a soif de vie intérieure. La crise spirituelle est aiguë mais « nous sommes au commencement de l'ère chrétienne » (cardinal Lustiger).

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