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lunes, 10 de febrero de 2014

La perversité, voilà le vrai grand programme des Hollande, Ayrault, Taubira, Peillon, Belkacem, Valls et les autres ministres, qu’ils soient des Finances, des Transports, de la Défense ou de la santé ou ‘’des’’ familles (leurs noms m’échappent…).


Marcheur à Paris parmi trois cent mille

par Dominique Daguet


Depuis hier soir, de retour de la place Denfert-Rochereau, je nourris une fureur noire et rouge tel un concentré de piment ! Par qui donc sommes-nous gouvernés ?

J’avais deviné depuis longtemps que la plupart de nos intellos sont fous à lier en même temps que d’une intelligence hors de toute comparaison possible avec celle du pauvre être que je suis : il se trouve que je ne cherche pas à traîner les membres du gouvernement dans l’enfer de leur choix (car la théorie du genre, par le fait qu’elle annule les complémentarités qui depuis toujours distinguent la femme de l’homme, la mère du père, les transforme chacun en des sorte de zombie culturels).

Je n’éprouve aucun ressentiment envers l’intellectuel quand je le considère pour celui qu’il est, tout autre chose à mon sens que le produit de rapports géopolitiques, de visions oniriques, de concepts dé-structurants, de projets destructeurs : considérés par ces sauvages comme terrains de jeux planétaires. Mais le jeu dont ils raffolent est celui de l’apprenti sorcier : source indéfinie de catastrophes radieuses. Pour eux.

Par contre, je déteste du plus profond de mon être que nous ait été imposée pendant soixante années leur dictature culturelle dont nous souffrons encore : le seul fait d’avoir accordé leur confiance à des malfaisants tels Lénine, Staline, Mao, Pol Pot prouve qu’ils sont fous, ou malades, ou hallucinés. Encore heureux qu’ils aient hésité à s’accoupler avec Hitler.

Mais cela ne leur donne sur nous aucun droit ! Ils ont certes investi le politique pour en déguster les charmes : plaisir sans risques d’exercer des pouvoirs par hommes de paille interposés, faisant des politiciens leurs marionnettes, sinon leur cobayes. Il suffit de quelques courbettes pour se les attacher.

(Je sais que les exceptions existent : mais avez-vous compté combien sont venus de l’UMP pour soutenir l’action de la Manif pour tous ? Ce ‘’mouvement’’ me paraît de plus en plus se réfrigérer et se racornir alors que l’heure a sonné pour lui de prendre d’assaut une République en train de sombrer dans un totalitarisme mortifère…)

Mon avantage est de n’être pas atteint de leur folie conceptualiste abstraite et déconnectée du réel : pour la raison simple que je n’ai jamais de ma vie consommé de produits hallucinogènes, persuadé que malgré les talents des guérisseurs, une certaine dose d’une de ces saletés, peut-être homéopathique, demeure caché à jamais dans chacun des neurones du drogué, ferment se transmettant aux neurones chargés de remplacer ceux qui meurent.

J’entendais hier soir, à peine la Manif pour tous achevée, l’innocente dame Belkacem, les yeux agrandis à la dimension de l’univers, cherchant à nous persuader qu’elle était parfaitement d’accord avec les manifestants :

  • ils réclamaient qu’on ne nourrisse pas les enfants au lait du gendeure ? « Eh bien c’est ce que fait, dit-elle de sa voix de petite peroquette, le gouvernement ! » . 
  • Qu’on n’aille pas autoriser la PMA et la GPA aux gens des LGBT ? « Eh bien, le gouvernement ne veut pas, lui aussi, de ces sortes de choses ». 
  • Qu’on ne supprime pas les différences qui existent entre les femmes et les hommes ? « Eh bien, jamais l’idée d’une telle erreur n’a germé dans la tête du Président Hollande ». 
  • Qu’on laisse les familles s’occuper de leurs enfants ? « Eh bien c’est précisément ce que veut faire la loi sur ‘’les’’ familles ! ». 

Hélas, pour le gendeure, nous savions qu’elle mentait : les preuves s’accumulent que la grande offensive a commencé. 

Pour la PMA et la GPA, la loi européenne obligera la France à cause de la loi du mariage pour tous. Et la circulaire Taubira ouvre déjà grande la porte de la reconnaissance aux enfants issus d’une GPA exécutée à l’étranger… 

Quant à l’égalité entre l’homme et la femme, elle supprime d’emblée, pour faire simple, la notion des complémentarités qui pourtant sont évidentes. 

Enfin, si l’on examine ce que ce gouvernement laisse de liberté éducative aux familles, on se rend compte qu’il ne cesse de taillader avec d’immenses ciseaux dans ce qui revient de droit immémorial à ces familles.

C’est donc un cas d’une pathologie alarmante qui touche cette charmante falsificatrice : ou plutôt que la servante docile de ses patrons – car enfin elle n’était à ce moment-là que la porte parole du gouvernement, dont les membres sont tous atteints de cette terrible pathologie.

Aristote a perçu, mieux que nos philosophes d’aujourd’hui, que « l’homme est un être naturellement enclin à former un couple, plus même qu’à bâtir une cité ». Bien entendu, il ne pouvait penser à un couple de semblables, puisqu’un couple n’existe que dans la différence aussi bien biologique que culturelle et même spirituelle.

La loi, nous est-il assuré, vise ‘’les’’ divers types de familles, la famille héritée du passé, la famille monoparentale, la famille à deux hommes, prétendus pères communs, et celle à deux femmes, dites doubles mères… (Par bonheur, on ne nous a pas obligé à considérer la famille polygame, ce qui viendra un jour puisqu’il en existe de fait et que ce gouvernement, incapable de fixer des limites, s’empresse toujours de reconnaître comme légal « ce qui se fait ».)

Mais en fait la famille à deux hommes ou à deux femmes n’existe pas, ne peut en aucun cas se concevoir, même s’il arrive que deux hommes croient avoir des ‘’enfants’’ : parce qu’une vraie famille se compose naturellement d’un père, d’une mère et de leurs enfants, quoiqu’il puisse arriver en effet que le malheur, s’abattant sur telle ou telle famille, la réduise seulement à la mère, ou seulement au père. 

Ce malheur peut survenir quand le père ou la mère meurt : et de ce fait la famille dévisse vers la monoparentalité ; de même quand le père quitte le foyer, quand la mère s’éprend d’un autre homme… 

Ces événements ne créent pas une autre sorte de famille : ils créent la difficulté, le désordre, la souffrance, mais le ressort premier de la famille reste immuablement la capacité pour deux êtres qui, par amour, se rejoignent en leurs complémentarités génésiques, culturelles et spirituelles.

La culture peut être faible (aujourd’hui de plus en plus), qu’importe ! La spiritualité, quant à elle, peut naître de l’amour.

Le reste est faribole : à quoi s’est ajoutée l’éducation à la perversité, à partir de 1980, rien d’autre que de pousser les jeunes à tous les actes de la sexualité dès leur puberté sans qu’il y ait le garde-fou de l’amour, de la maturité. Jamais ‘’enseignés’’ pour ce qu’ils sont métaphysiquement. Autrefois, on osait dire que la débauche était un vice. Aujourd’hui on veut qu’elle soit généralisée et pratiquée.

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