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lunes, 23 de diciembre de 2013

Alors que l’Espagne retrouve le chemin de l’humanité, les socialistes français vont au contraire supprimer la référence restrictive, et devenue bien hypocrite, de la loi Veil à la détresse de la mère, afin de marquer solennellement qu’il s’agit d’un droit de la femme.




par Christian Vanneste

Le gouvernement espagnol appliquera en 2014 une mesure inscrite dans son programme visant à ouvrir le droit à la vie et à modifier les lois socialistes de 1985 et de 2010 qui avaient instauré un avortement parmi les plus permissifs au monde, jusqu’à 14 voire 22 semaines. 

Une fois encore, on peut constater le totalitarisme rampant qui règne dans nos médias. 

La sémantique utilisée est révélatrice de l’idéologie qu’il s’agit d’imposer de façon orwellienne en contraignant à une orientation univoque sur le sujet. 
  • « L’Espagne recule », 
  • « un retour en arrière », 
  • « marche arrière », 
  • « régression », 
  • « le gouvernement s’attaque au droit à l’avortement »,
  • « atteinte au droit des femmes », 
  • « perte d’un acquis fondamental » etc… 

  • Toutes ces formules pourraient être inversées. 

On pourrait dire, par exemple, que l’Espagne rétablit le droit à la vie, qu’elle restaure le droit de l’enfant à naître, qu’elle effectue un indéniable progrès en reconnaissant la valeur intrinsèque de la personne humaine en devenir, qui n’est pas une chose dont un autre être humain puisse disposer à son gré. 

On pourrait encore se féliciter de la fin d’un privilège, celui de la femme, de décider seule d’une vie qui est aussi issue d’un homme qu’on a de plus en plus tendance à reléguer au rôle de géniteur intermittent dans une vie d’éternel adolescent égoïste. 

  • Le vrai progrès ne résidait-il pas dans la famille équilibrée et stable où chaque parent assumait sa part ? 
  • Celle du Père était nécessaire, ne serait-ce que pour alléger les charges de la mère, mais aussi pour fournir à l’enfant la référence sexuée indispensable à la construction de son identité. 
  • Pourquoi ne pas rappeler encore combien la relation d’un père avec ses enfants est affectivement importante pour lui aussi ? 

Ceux qui se perchent au sommet des grues témoignent de la cruauté que recèlent parfois des décisions de justice qui privilégient par trop les femmes. 

Le prétendu droit à l’avortement n’a rien de fondamental. Il ne figure nullement dans les principes du Droit. C’est ce qu’on appelle un « droit positif », expression momentanée du rapport de force que l’idéologie féministe est parvenue à imposer. 

La photographie d’un sac en plastique dans une corbeille, et remplie de foetus, montre la distance qui n’est pas seulement sémantique, entre le féminisme exacerbé et l’humanisme. La vulgarité avilissante des « femen » en est, hélas, la pire illustration.

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