Gabriel Péri, le PCF
et le « devoir de mémoire »
par Xavier Raufer
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En mai 1941 — durant le pacte germano-soviétique —, Gabriel Péri, clandestin comme les autres cadres du Parti communiste (alors SFIC, « Section française de l’Internationale communiste »), est planqué porte de Champerret, chez un militant communiste nommé André Chaintron.
Très hostile au pacte germano-soviétique, Péri est en claire opposition à la direction Thorez-Duclos qui, elle, applique sans hésitation ni murmure la stratégie définie par Staline.
Gabriel Péri n’est plus « dans la ligne » ? Pas de gants à prendre. De fait, c’est un cadre communiste qui le dénonce à l’occupant allemand et provoque son arrestation, le 18 mai 1941. Péri est ainsi « balancé » par son propre parti, envoyé à la mort. S’il est fusillé en tant qu’otage le 15 décembre 1941, c’est comme dirigeant communiste, suite à cette délation.
Mais au moins, connaît-on le délateur ?
Oui bien sûr, cela aussi figure dansL’Humanité !
Son nom est Edmond Foeglin (dit « Armand » ou « Armand Feuillant », dans la clandestinité).
Ancien ouvrier, puis employé communal de Montreuil, il est depuis 1936 permanent de la commission du PC chargée de la «lutte contre la provocation» — pour parler clair, la police interne du PC.
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