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viernes, 20 de diciembre de 2013

Quelle pathétique ignorance de sa propre histoire faut-il au PCF pour qu'il ose en 2013 "honorer" un homme qu'il envoya lui-même à la mort...


Gabriel Péri, le PCF 
et le « devoir de mémoire »



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En mai 1941 — durant le pacte germano-soviétique —, Gabriel Péri, clandestin comme les autres cadres du Parti communiste (alors SFIC, « Section française de l’Internationale communiste »), est planqué porte de Champerret, chez un militant communiste nommé André Chaintron.

Très hostile au pacte germano-soviétique, Péri est en claire opposition à la direction Thorez-Duclos qui, ell
e, applique sans hésitation ni murmure la stratégie définie par Staline.

Gabriel Péri n’est plus « dans la ligne » ? Pas de gants à prendre. De fait, c’est un cadre communiste qui le dénonce à l’occupant allemand et provoque son arrestation, le 18 mai 1941. Péri est ainsi « balancé » par son propre parti, envoyé à la mort. S’il est fusillé en tant qu’otage le 15 décembre 1941, c’est comme dirigeant communiste, suite à cette délation.

Mais au moins, connaît-on le délateur ? 

Oui bien sûr, cela aussi figure dansL’Humanité ! 

Son nom est Edmond Foeglin (dit « Armand » ou « Armand Feuillant », dans la clandestinité). 

Ancien ouvrier, puis employé communal de Montreuil, il est depuis 1936 permanent de la commission du PC chargée de la «lutte contre la provocation» — pour parler clair, la police interne du PC.

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Lire la suite: www.bvoltaire.fr

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