par Christian Vanneste
La principale menace qui pèse sur la République et sur la Nation, ces deux réalités inséparables, est le communautarisme. Une dérive pathologique de la démocratie a d’abord conduit à déséquilibrer ses deux piliers.
Le gouvernement du Peuple a été affaibli par les exigences outrancières de l’Etat de droit. Le risque d’une dictature de la majorité, qui serait inspirée par le populisme, a été évoqué pour multiplier les droits protecteurs des minorités jusqu’à en faire des exigences incompatibles avec le Bien Commun et la sauvegarde de l’identité nationale.
Ces revendications apparaissent souvent paradoxales.
Elles ont un but inavoué qui n’est pas de défendre les minorités mais de briser la communauté nationale.
Le processus est toujours le même.
Le processus est toujours le même.
- Un groupe minoritaire exprime une revendication, celle de pouvoir vivre sa différence librement et en complète égalité avec la majorité. Il y a dans cette démarche une première perversité qui consiste à instrumentaliser le droit contre l’esprit même de la société qui l’a instauré.
- Il y en a une seconde qui à travers la notion féconde de « phobie » vise à anesthésier les résistances.
- Ainsi le « droit » de la minorité s’érige-t-il en obligation culpabilisante pour la majorité, contrainte de renoncer à l’affirmation d’une quelconque « identité » plus légitime à ses yeux que celles qui s’affirment d’autant plus impérativement qu’elles sont plus minoritaires. Une minorité se proclamant victime, en situation d’infériorité, peut en effet exiger des dispositions compensatrices, de la discrimination positive ou des accommodements raisonnables.
- Le tour est joué : au nom de l’Etat de droit, on assiste à une inversion de la démocratie où régnera désormais le privilège de la minorité au détriment de la majorité et de la culture nationale à laquelle elle est attachée.
Peu à peu, celle-ci devient suspecte, est décrite par les esprits éclairés comme sentant le rance ou le moisi.
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