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sábado, 28 de diciembre de 2013

M. Guénois ne semble pas avoir envisagé que le populisme pouvait être aussi un peu de gauche.


Condamnation du populisme 
par les évêques de France… et Le Figaro


D’abord, qu’est-ce qu’un discours populiste ? Difficile de donner une définition précise, l’expression étant subjective, péjorative même.




Le 11 décembre dernier, le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France signait une déclaration intitulée « Les élections municipales : une chance pour le bien commun ». Le journaliste du Figaro Jean-Marie Guénois a résumé ce texte par un titre choc : « La Conférence des évêques de France s’engage contre l’extrême droite ». Un titre choc, peut-être pour lutter contre la tentation chez les gens comme il faut de frayer avec la « bête immonde » et les encourager à rester fidèles aux partis comme il faut, à droite de l’échiquier politique s’entend ? Un titre choc pour résumer un texte qui, convenons-en aussi, ne brille pas par sa clarté…

Ce définitif et saisissant raccourci s’appuie principalement sur une phrase de cette déclaration, sans aucune valeur canonique, rappelons-le au passage. Je la cite : « Nous condamnons les discours populistes répandant la suspicion contre toute représentation politique. » Phrase ambiguë qui offre toutes les interprétations possibles, la preuve en est, aux exégètes bien-pensants. Faisons comme M. Guénois, interprétons – en l’occurrence son interprétation : Nosseigneurs les évêques auraient quasiment excommunié – nommons la « chose » – le Front national (l’extrême droite pour reprendre l’appellation contrôlée) et ses électeurs sont menacés de la même sanction. Si, si, c’est presque écrit, lisez entre les lignes, que diable !

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