Jeux olympiques de Sotchi :
deux lesbiennes pour représenter Obama
par Marie Delarue
Visée, la loi qui condamne la propagande homosexuelle s’adressant aux mineurs.
Il y a quelques jours, mon ami Nicolas Gauthier nous entretenait des diverses bouderies présidentielles relativement aux Jeux olympiques de Sotchi. La ligne politique est en gros celle-ci : le camarade Poutine a déplu, faisons-lui la nique. Le président allemand Gauck n’ira donc pas, Hollande et Fabius non plus. On peut gager que Poutine s’en fout comme de sa première chapka. Au nom de la Commission européenne, sa vice-présidente Viviane Reding a monté le ton : « Je n’irai certainement pas à Sotchi tant que les minorités seront traitées telles qu’elles le sont par la législation russe. » Visée, la loi qui condamne la propagande homosexuelle s’adressant aux mineurs.
Devant un tel assaut de courage et de dignité, l’Amérique devait surenchérir. Obama y est donc allé lui aussi de sa déclaration. Ayant annoncé dès cet été qu’il n’avait « aucune patience pour les pays qui cherchent à intimider ou nuire aux gays, lesbiennes ou transsexuels », le président des États-Unis a décidé de se faire représenter aux JO de Sotchi par « deux athlètes, icônes de la lutte pour les droits des homosexuels », soit « l’ancienne joueuse de tennis Billie Jean King, l’une des premières à avoir déclaré publiquement son homosexualité, ainsi que la hockeyeuse Caitlin Cahow, qui se revendique également lesbienne ». Ouh la la, je ne vous dis pas la trouille de Poutine. Pour peu que la première (70 ans) décide de l’embrasser avec sa moustache qui pique et que la seconde (1,85 m au garrot, 110 kilos) lui balance une tape dans le dos, il va finir comme une galette aux urgences de Pirogov.
Obama l’a déclaré : « L’une des choses que j’ai hâte de voir, c’est certains homosexuels ou lesbiennes rapporter des médailles d’or, d’argent ou de bronze, ce qui ferait, à mon avis, beaucoup pour rejeter le genre d’attitudes auxquelles nous assistons. »
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