par Christian Vanneste
A force de marcher sur la tête, la France s’habitue dans une certaine apathie à voir les choses à l’envers. Les centaines de milliers de soutiens au bijoutier de Nice indiquent toutefois que le bon sens , si cher à notre philosophe national, René Descartes, n’est pas mort. Il faut en effet remettre notre pays sur ses pieds, dans le bon sens et dans le bon droit, celui où les voleurs sont en prison et les honnêtes citoyens en sécurité.
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Le bon sens nous appelle à comprendre l’ordre des causes et des effets. Dans ces trois cas, la cause première est l’acte délinquant ou criminel. Si vous ôtez l’attaque d’une bijouterie, d’un bar-tabac ou le fait de circuler sans casque sur un deux-roues interdit de voie publique et mal entretenu, aucun de ces faits ne se serait produit. Le tir du bijoutier, frappé, humilié, excédé, les 64 km/h du policier et l’accident, le geste héroïque de Marignane n’auraient aucune existence. Mais le fait de punir ou de laisser punir ceux qui sont du côté de l’ordre est évidemment un appel au désordre, totalement irresponsable, d’institutions qui perdent la conscience même de leur finalité. L’Etat de Droit, les Droits de l’Homme me dira-t-on ? Parlons-en : les 4 droits fondamentaux sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression. Comment ne pas voir que le bijoutier de Nice, dont la liberté est aujourd’hui limitée, n’avait cependant fait que défendre sa propriété, qu’assurer sa sûreté ? Comment ne pas voir que sa mise en examen légitime le discours de la délinquance selon lequel un vol n’est pas grave puisqu’il y a des assureurs. Lorsqu’une société se délite à ce point, il faut se souvenir du quatrième droit : la résistance à l’oppression !
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