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miércoles, 8 de mayo de 2013

Ne pas respecter l´antériorité de la loi naturelle, c’est abolir toute transcendance qui viendrait limiter le pouvoir de la société et donc de son organe tutélaire, l’Etat. C’est ainsi glisser dans le totalitarisme.



Extrait du sermon de l'abbé Iborra de dimanche dernier :


Nous aboutissons ainsi à ce paradoxe d’un pouvoir politique athée qui 
divise ceux qu’ils devraient unir – les citoyens – et qui unit ceux qu’il méprise – les chrétiens. Car le président de la République a réussi ce qu’aucun président de conférence épiscopale n’avait pu jusqu’alors réaliser :
 l’unité des catholiques, le réveil de la chrétienté !


"[...] Un réveil pour quoi faire ? C’est la question que nous pouvons nous poser maintenant que la loi est passée. Ce vote rend-il a posteriori toute cette mobilisation inutile ? Faut-il désormais sagement rester chez soi ? Vous savez bien que non. Et pas – comme le craignent certains – parce que l’esprit des zélotes et autres sicaires d’il y a 2000 ans se serait subitement emparé de nous pour renverser le régime : l’exemple omniprésent et presque quotidien des « veilleurs » nous montre le contraire. 

Renverser le régime, mais pour mettre quoi à la place d’ailleurs ? Vous savez que la quasi-totalité du personnel politique actuel manque précisément de cette culture de la transcendance qui seul peut faire une politique respectueuse du bien commun. 

Non, cette mobilisation n’a pas été inutile.

Elle est le début d’une résistance pacifique à l’oppression, marquée à la fois par des coups médiatiques pour attirer l’attention du plus grand nombre – nos jeunes s’y emploient avec le plus grand humour – et par un travail patient de formation des consciences qui nous incombe. 

Comme le disait notre archevêque, « Nous ne devons plus attendre des lois civiles qu’elles défendent notre vision de l’homme. Nous devons trouver en nous-mêmes, en notre foi au Christ, les motivations profondes de nos comportements. La suite du Christ ne s’accommode plus d’un vague conformisme social. Elle relève d’un choix délibéré qui nous marque dans notre différence ».
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