Chronique d’une révolution à venir
Par Charles Gave
.....il semble bien que la durée de vie de la plupart des institutions humaines, depuis l’émergence du capitalisme et de la révolution industrielle, soit d’environ soixante-dix ans.
Au bout de cette période, les institutions deviennent tellement rigides et inflexibles qu’il n’y a pas d’autre solution que leur disparition, en général dans des convulsions extraordinaires.
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La grande affaire des années qui viennent sera donc : comment allons-nous nous débarrasser de ces dinosaures étatiques alors même qu’une majorité de la population vit à leurs crochets ?
La grande affaire des années qui viennent sera donc : comment allons-nous nous débarrasser de ces dinosaures étatiques alors même qu’une majorité de la population vit à leurs crochets ?
Dans ma grande naïveté, je pensais que les contraintes liées à l’endettement allaient forcer ces pays à reformer leurs États. Erreur funeste.
Les politiques ont tout simplement pris le contrôle des banques centrales, qui ont reçu l’ordre de financer les dettes étatiques en achetant directement les obligations émises par les gouvernements.
Plus de différence entre banques centrales et Trésor public, telle est la nouvelle donne. Les États ont nationalisé la monnaie.
Ce que cela va nous amener à terme, inflation, déflation, protectionnisme, fin de la globalisation, appauvrissement général, que sais-je d’autre : personne n’en a hélas la moindre idée. Si ce n’est une nouvelle convulsion !
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