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sábado, 7 de febrero de 2015

Tout cela doit être dit et redit, dès maintenant et jusqu’à l’ouverture du Synode.


Déchaînement en cascade de la contraception.

Par Rick Fitzgibbons

En octobre 2014, la déclaration du Synode sur la Famille relative à la contraception - « Nous devrions revenir au message de l’encyclique Humanae Vitae du bienheureux pape Paul VI, qui souligne la nécessité de respecter la dignité de la personne dans des méthodes de régulation des naissances évaluées moralement » [58] est, pour le moins, extrêmement décevante et pas du tout à la hauteur. Humanae Vitae et les écrits postérieurs sur le mariage dus à Saint Jean-Paul II et au pape Benoît XVI vont bien plus loin que la simple nécessité de « respect » en cette matière cruciale.

Le père Mark Pilon a récemment écrit ici même sur les dimensions théologiques et sociales de la contraception. Ces considérations sont importantes et de grande portée. Mais comme psychiatre catholique ayant travaillé presque quarante ans avec des milliers de couples mariés, de familles et de jeunes, je suis convaincu qu’il est médicalement et psychologiquement évident que l’usage très répandu de la contraception (en gros 75% des couples, même catholiques) a également sévèrement porté atteinte au mariage, aux familles, aux enfants, aux prêtres, à l’Eglise et à la civilisation en général.

Une relation claire et scientifiquement irréfutable existe entre l’utilisation de contraceptifs et le fléau du divorce, avec les dommages à vie qu’il cause à des millions de jeunes êtres, d’épouses fidèles et à leurs familles. Bien souvent, dans mon travail, je me suis senti comme un médecin militaire sur un champ de bataille jonché de gens de tous âges et de toutes conditions, sérieusement blessés par quelque chose d’essentiellement ignoré.

L’incapacité à recourir à la psychologie et à la sociologie liées à ces dégâts nécessite d’être corrigée - et le sujet pris à bras le corps – dans le prochain Synode Ordinaire sur la famille, en octobre prochain.

L’usage de contraceptifs augmente la défiance maritale, l’anxiété, la colère, l’égoïsme et les conflits de communication. La contraception est une façon de dire à son conjoint, par le langage du corps : « je vais refuser de t’offrir le don total de moi-même et je ne te fais pas confiance à cause de ta fertilité. » Comme des anecdotes personnelles et les statistiques le corroborent, cette décision capitale -contrairement aux prévisions édéniques de plus grand bonheur conjugal faites lors de la légalisation de la contraception – a miné les fondations pour donner et recevoir de l’amour de son conjoint.

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