par Christian Vanneste
Madame Taubira a perdu de sa superbe. Son arrogance se limite à faire la leçon aux Parlementaires qui ont des difficultés à comprendre sa loi. C’est pourtant simple. La délinquance augmente, la récidive s’amplifie. La cause est entendue : la prison est le mal d’où vient le crime. Plus se développe la surpopulation carcérale, plus le nombre de délits s’accroît. Il faut donc faire appel à des peines de substitution à la prison, en individualisant les sanctions. Il faut donc également supprimer les peines planchers. Ceux qui s’opposent à ces évidence sont de dangereux adeptes de l’idéologie sécuritaire, des crypto-fascistes qui prônent le tout carcéral.
Effectivement, la récidive est au coeur de ce texte, celle de nos gouvernants qui pratiquent la gesticulation législative en multipliant les textes avec des discours idéologiquement variés, tantôt répressifs avec les peines planchers et les rétentions de sécurité, tantôt compassionnels et d’un angélisme entêté à l’égard des malheureux détenus, avec la hausse progressive du seuil de durée d’incarcération afin d’éviter la prison. Sous Sarkozy, c’était deux ans. Sous Hollande, ce sera cinq et si on avait laissé faire les socialistes soutenus par Mme Taubira, on monterait à dix ! Le choc des discours et la continuité de l’action sont faciles à expliquer malgré l’ apparente contradiction. Une journée de détention coûte 100 Euros, le milieu ouvert 30, et le bracelet électronique 10 ! Les députés peuvent avoir des idées opposées. Bercy n’a qu’une préoccupation : faire des économies. La sécurité qu’elle soit extérieure ou intérieure n’est pas sa priorité. L’idéologie de Mme Taubira n’est que le ruban rose du paquet de laxisme économe des deniers publics et insoucieux des biens et des personnes privés qui contient notre politique pénale.
On peut donc renverser tous les arguments du gouvernement. Le simple bon sens nous suggère que si le nombre de prisonniers augmente c’est d’abord parce celui des délits et des délinquants l’a précédé.
Effectivement, la récidive est au coeur de ce texte, celle de nos gouvernants qui pratiquent la gesticulation législative en multipliant les textes avec des discours idéologiquement variés, tantôt répressifs avec les peines planchers et les rétentions de sécurité, tantôt compassionnels et d’un angélisme entêté à l’égard des malheureux détenus, avec la hausse progressive du seuil de durée d’incarcération afin d’éviter la prison. Sous Sarkozy, c’était deux ans. Sous Hollande, ce sera cinq et si on avait laissé faire les socialistes soutenus par Mme Taubira, on monterait à dix ! Le choc des discours et la continuité de l’action sont faciles à expliquer malgré l’ apparente contradiction. Une journée de détention coûte 100 Euros, le milieu ouvert 30, et le bracelet électronique 10 ! Les députés peuvent avoir des idées opposées. Bercy n’a qu’une préoccupation : faire des économies. La sécurité qu’elle soit extérieure ou intérieure n’est pas sa priorité. L’idéologie de Mme Taubira n’est que le ruban rose du paquet de laxisme économe des deniers publics et insoucieux des biens et des personnes privés qui contient notre politique pénale.
On peut donc renverser tous les arguments du gouvernement. Le simple bon sens nous suggère que si le nombre de prisonniers augmente c’est d’abord parce celui des délits et des délinquants l’a précédé.
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