« No abortion, no contraception »,
m’avait murmuré Mère Teresa
A Varsovie ces derniers jours, plus de 3000 médecins et étudiants en médecine polonais se sont engagés à refuser la pratique de l’avortement, de l’insémination artificielle, et la prescription d’ordonnances médicales de contraceptifs.
Actuellement, nous avons à notre disposition tous les moyens pour éviter le fruit des amours illicites, ou les grossesses intempestives, et revendiquer le droit à l’enfant, quand la nature nous le refuse. Ces moyens, qui auraient dû faire l’objet d’études prudentes, ont été imposés au public, après avoir été soumis à l’approbation du gouvernement, en 67 pour la contraception, en 74 pour l’avortement, et en 2004 pour les PMA.
Pourtant ces mesures à l’époque n’étaient pas concevables. Les gynécologues étaient très réticents, car ils devenaient le bras armé de ces mesures qui étaient contraires à leur déontologie : ils ont été priés de respecter la loi. Il en était de même pour les juristes, conscients du bouleversement que ces mesures entraîneraient dans le Droit Civil : ils ont été ignorés. Les psychiatres dénonçaient les traumatismes que ces mesures provoqueraient : on les a bâillonnés. Quant aux familles naturelles, surtout les familles nombreuses, elles se sentaient désavouées par cette nouvelle société : elles ont été lésées. On naviguait vent debout.
Mais depuis l’année dernière le vent a tourné, et cette petite brise qui souffle de Pologne semble être pour nous un vent portant, qu’il faut savoir prendre pour avancer plus vite sur l’océan où s’abattent depuis des décennies ces tempêtes « sociétales ».
Cet engagement est donc une bonne nouvelle, et le nombre des signataires est impressionnant.
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