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miércoles, 21 de mayo de 2014

Une Chine câline pour des échanges non seulement économiques mais aussi militaires...


En froid avec l’Occident, 
Poutine cherche une Chine câline

par Denis Lensel


Fâché avec l’Occident après le dur contentieux territorial en Ukraine, Vladimir Poutine joue la carte géostratégique classique du jeu de bascule eurasiatique de l’Empire russe en se tournant vers la Chine. Une Chine câline pour des échanges non seulement économiques mais aussi militaires, à la suite de son propre conflit maritime avec le Vietnam. Le maître du Kremlin commence aujourd’hui une visite de deux jours à Shanghaï avec une abondante escorte de managers russes, parmi lesquels les patrons de Gazprom et de Rosneft, pour des contrats énergétiques.

Les deux anciens géants du monde communiste du XXème siècle recyclé dans la volonté de puissance du XXIe siècle ne s’en tiennent pas là : ils s’apprêtent à coopérer diversement dans le domaine industriel de l’aéronautique, avec un projet de construction d’un avion civil de 300 places, affaire pour Pékin de s’émanciper un peu de l’européen Airbus et de l’américain Boeing, et avec l’achat par la Chine à la Russie de la licence d’un avion de chasse et d’une version allégée d’un hélicoptère de combat.

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