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miércoles, 14 de mayo de 2014

L’orthodoxie russe, l’État et la société


L’orthodoxie : un concile, la Russie et l’Ukraine


Un concile historique, 1229 ans après. 

L’événement sera historique car le dernier des 7 conciles œcuméniques reconnus par l’Église orthodoxe est le second concile de Nicée en 787. Les primats des Églises orthodoxes réunis en synaxe (réunion informelle) du 6 au 9 mars 2014 à Istanbul, ont annoncé la tenue de ce concile orthodoxe à Istanbul, à la Pentecôte 2016. Il réunira les 14 Églises orthodoxes autocéphales qui se reconnaissent comme telles entre elles. Parmi les thèmes à débattre, on trouve des sujets délicats pour les Églises orthodoxes : l’autocéphalie, l’avenir de la diaspora orthodoxe, les relations avec les autres Églises chrétiennes, les questions éthiques et sociales, le calendrier liturgique et la primauté de Constantinople. La tenue de ce Concile souhaité par le Patriarche de Constantinople Athénagoras en 1961 a longtemps été bloquée par le patriarcat de Moscou soumis aux autorités soviétiques.

L’orthodoxie ne fonctionne pas de façon pyramidale, mais selon un modèle collégial et toutes les décisions sont prises par consensus. Cependant, il existe un « premier parmi les égaux », un patriarche avec la primauté d’honneur : Bartholomée Ier, chef de l’Église de Constantinople. Juridiquement, ce patriarche n’a pas autorité sur les autres Églises mais il a un droit d’initiative au sein de l’orthodoxie. Il peut aussi exercer un droit d’intermédiation lorsque deux Églises font appel à lui lors d’un conflit. Mais le 26 décembre 2013, le patriarche de Moscou, Cyrille, a fait signer par le Saint Synode russe un texte sur la primauté dans l’Église selon lequel le pouvoir de l’évêque est égal à l’autorité de Dieu, l’autorité de l’évêque de Rome n’a aucun fondement évangélique, et l’autorité du patriarche de Constantinople n’est que formelle dans l’Église orthodoxe.




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