Vladimir Poutine est-il
le mauvais garçon de la planète ?
par Michel Cardoze
On voit bien que rien ne pourrait arrêter Poutine, qui a pour lui la tradition et l’histoire impériale, puis soviétique, les Russes implantés en Ukraine, les russophones de toutes origines, le délabrement sans doute organisé (par l’ancien grand frère russe) de l’armée ukrainienne, l’orgueil au contraire de l’armée russe, etc.
Tradition, poids de l’histoire, activés par tous les facteurs de terrain, pourraient conduire au remodelage dont rêve sans doute Poutine : ce ne serait pas le premier partage, et de l’Ukraine, et de la Pologne, et des pays baltes, et de quelques autres restes des empires qu’on disait « centraux » au XIXe siècle et jusqu’en 1918. Mais ne s’est-il rien passé sur la planète depuis cette date et les suivantes ?
Si l’on considère que le droit des nations indépendantes à l’existence dans des frontières reconnues est garanti par l’usage et la communauté internationale, alors il conviendrait de contraindre les appétits de Vladimir.
Comment ? La guerre ? C’est une hypothèse. Il faut bien, de temps à autre, purger le sang du grand corps malade. Mais cette fois, un conflit armé – façon 1866, 1914-18 ou dépeçage récent de la Yougoslavie – pourrait déraper en épisode nucléaire.
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