Être de droite de conviction :
c’est ce qui nous distingue !
par Bernard Antony
Il y a moins d’un quart de siècle, ce que l’on appelait la droite nationale, par-delà sa diversité, se battait à peu près unie sur quelques grandes lignes essentielles. Elle était composée principalement du Front National dans l’ordre électoral mais recouvrait tout un ensemble de familles politiques et civiques allant du Centre National des Indépendants de Philippe Malaud à l’Action Française.
L’unité se faisait sur les points suivants :
- L’anticommunisme : la dénonciation de la menace de l’URSS, avec son pacte de Varsovie sur l’Europe de l’Est, son empire du goulag et sa tutelle encore sur les pays d’Indochine et Cuba. Le refus tout autant du « modèle » chinois (et nord-coréen), avec son empire du laogaï. Nous dénoncions alors les plus de cent millions de victimes des crimes communistes contre l’humanité.
- La défense du respect de la vie innocente. Jean-Marie Le Pen s’opposait très vigoureusement à la loi Veil. Il avait, avec sa femme et ses filles, participé à une grande marche pour la vie. Il en était de même pour la plupart de toutes les autres organisations et offices de droite nationale hormis pour « la nouvelle droite » (néo-païenne et racialiste).
- L’opposition à l’immigrationnisme en tant qu’idéologie favorisant le déracinement et le déplacement de populations étrangères et surtout nombreuses, et de ce fait difficilement assimilables. Allant avec cela, la prise de conscience accrue du danger de l’expansion de l’islam en tant que phénomène idéologique porteur d’une théocratie totalitaire.
- Le refus de l’idéologie du soi-disant antiracisme se découvrant de plus en plus comme un racisme à rebours, anti-français et anti-chrétien.
- La méfiance grandissante à l’égard du projet de construction européenne s’avérant comme le constructivisme idéologique d’une technocratie mondialiste.
Sur tout cela, il était certes nécessaire que la droite nationale adapte ses analyses et ses positions en fonction des évolutions de la réalité du monde. Mais il y a de plus ou moins bonnes ou mauvaises évolutions et de plus ou moins bonnes adaptations. Cela appelle les constatations et précisions que voici :
L’étiquette de « droite nationale » recouvre aujourd’hui à l’évidence un ensemble moins large. Ceci est dû notamment au fait que pendant longtemps le Front National avec Jean-Marie Le Pen se définissait comme « la droite nationale sociale et populaire ». Avec Marine, le Front National se proclame désormais : « ni de droite ni de gauche ».
Pour ce qui est de nous, nous n’avons pas varié, préférant néanmoins nous définir plutôt comme étant d’une « droite de conviction » eu égard à nos positions très claires et très fermes de maintien sur des valeurs politiques morales et sociales fondamentales ou des positions correspondant toujours aux nécessités de notre temps.
Venons-en aux cinq points :
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