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domingo, 26 de enero de 2014

La qualité d’une civilisation se mesure au respect qu’elle porte aux plus faibles de ses membres.


La civilisation de la mort 
est la mort de la civilisation



Tous ceux qui moquent les mouvements pro-vie et ridiculisent Christine Boutin pour ses combats d’un autre âge en ont été pour leurs frais. La mobilisation de dimanche dernier à Paris, dans le cadre de la neuvième « Marche pour la vie », a déchaîné ces derniers jours les débats sur l’avortement. C’est bien la preuve que le simple fait de protester, même en situation d’ultra-minorité, a une vertu : rouvrir un débat que beaucoup voudraient définitivement clos.

Et le résultat est assez éclairant : les chiens de garde de la pensée se sont déchaînés. Le passage de Jean-Marie Le Méné au Grand Journal étant une illustration caricaturale du totalitarisme intellectuel qui sévit aujourd’hui. Le même catéchisme rabâché sur « la liberté des femmes à disposer de leur corps ». Personne pour répondre à l’argument du président de la fondation Jérôme-Lejeune sur la présence éventuelle d’une deuxième personne dans l’histoire (comprenez ce malotru, cet empêcheur d’avorter en rond qu’est l’embryon).

Pour faire bonne mesure avec la caste journalistique, la classe politique a voté de façon quasi unanime l’amendement sur la suppression du terme« détresse » dans la loi Veil. Derrière les grands discours moralisateurs se cache un nihilisme destructeur, qui mène à une société fondée sur l’individualisme et l’égoïsme. Une société qui inscrit le principe de précaution dans sa Constitution, mais qui prend le risque de tuer des millions d’innocents. Qui s’arroge le droit de décider qui a le droit de vivre ou non. Avec toutes les dérives potentielles que cela comporte. Après les vieux et les embryons, à qui le tour ? Les « cerveaux malades », pour reprendre la formule de Patrick Cohen ?

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