Maintenant ou jamais
par Jean-Claude Lauret
Depuis son célèbre « Toujours plus ! » (1982) * , François de Closets a accédé à la notoriété. Il rappelait, par ses différents ouvrages, l’oracle des tragédies antiques énonçant ses prédictions. Le journaliste qu’il fut devenait un analyste éclairé des multiples contradictions qui enserrent la société française. L’acuité de ses observations, leur pertinence font que cet auteur et l’ensemble de son œuvre peuvent être examinés comme un cas d’école.
François de Closets a du caractère. Il montre une constante obstination à dénoncer les maux qui écrasent toujours la société française. C’est « Maintenant ou jamais », lance-t-il aujourd’hui, avec en bandeau « Une dernière chance pour la France ». Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage, écrivait Boileau. Fort de cette exhortation, de Closets repart à la charge. Il reprend ses démonstrations antérieures.
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( * ) "Toujours plus !" :
Au nom de l'égalité, les 54 millions de Français se proclament tous défavorisés et réclament plus d'argent mais aussi plus de droits, d'avantages, de loisirs et de garanties.
Au terme d'une enquête sans précédent, François de Closets dresse le nouveau palmarès des inégalités révélant les Français qui jouissent des plus hauts revenus, mais également ceux qui bénéficient de la sécurité de l'emploi, des rentes de situation, des privilèges fiscaux, des positions de monopole, du travail agréable, du temps libre, des protections renforcées, des promotions assurées, des avantages en nature, des statuts confortables et des primes généreuses.
Ainsi est mise en évidence l'existence d'une France à l'abri de la crise, une véritable "privilégiature" qui englobe tout à la fois riches héritiers, opulents notaires, gros céréaliers et, plus modestes, les salariés des banques, d'E.D.F. ou des grandes entreprises.
A l'opposé de ces puissantes corporations se trouve la France faible et inorganisée, celle des petits patrons, des ouvriers, des travailleurs précaires ou sans emplois. Ahurissant contraste !
Un siècle de progrès social sépare le personnel douillettement installé dans les caisses d'épargne ou au Journal officiel et les travailleurs misérables du nettoyage ou de l'habillement. Preuves à l'appui, chiffres en main, c'est la coupure en deux de notre société qui est ici dénoncée.
Au-delà du simple constat, Toujours plus ! pose les nouvelles règles du jeu entre les Français, celles qu'aucun gouvernement n'a encore eu le courage d'énoncer. En conclusion l'auteur propose une "société à la carte" qui, rejetant les guerres de religion, permettrait à chacun de choisir son destin.
Au-delà du simple constat, Toujours plus ! pose les nouvelles règles du jeu entre les Français, celles qu'aucun gouvernement n'a encore eu le courage d'énoncer. En conclusion l'auteur propose une "société à la carte" qui, rejetant les guerres de religion, permettrait à chacun de choisir son destin.
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