Une Ukraine disputée par deux empires
par Pierre Hillard
Même si l’Allemagne s’active à attirer l’Ukraine dans l’UE, il va de soi que les Anglo-Saxons sont en première ligne. Le basculement de ce pays vers le bloc euro-atlantique en élaboration ou son maintien sous l’influence russe déterminera radicalement l’avenir du Vieux Continent.
Il est vrai que l’opposition pro-UE de 2004 comme « Pora! » bénéficiait de soutien venant de l’Occident comme la fondation Soros ou encore Freedom House, un institut dirigé jusqu’en 2005 par l’ancien patron de la CIA, James Wolsey (bénéficiaire des bourses d’études Cecil Rhodes), comme l’explique le journaliste Alain Guillemoles dans son ouvrage « Même la neige était orange : La révolution ukrainienne ».
C’est ainsi qu’en 1993 « Freedom House » créa un bureau en Ukraine afin de répandre avec bienveillance les principes démocratiques. Signalons aussi un bureau de cette fondation dans l’ex-République soviétique, le Kirghizistan. Cette tradition occidentale n’est pas uniquement anglo-saxonne. L’État profond allemand a su apporter son obole en soutenant, via l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (l’OSCE), les opposants au président biélorusse Loukachenko en 2000 et 2001. Il est vrai que le dirigeant de l’OSCE en Biélorussie s’appelait Hans-Georg Wieck [PDF], ancien patron des services secrets allemands de 1985 à 1990.
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