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miércoles, 2 de octubre de 2013

Ce n’est qu’une question de temps et de capacité de la BCE à faire tenir encore quelques temps ce château de cartes....


La situation économique européenne 
est de plus en plus catastrophique



Mes chères contrariées, mes chers contrariens !

Cela fait à peine une semaine qu’Angela Merkel a été triomphalement réélue chancelière d’Allemagne et, comme prévu, dans nos éditions précédentes et depuis plusieurs mois… c’est à nouveau le bazar le plus complet en Europe.

Comme nous l’avions vu hier, l’Italie est dans une situation politique compliquée et dans une situation économique digne d’un coma dépassé. Avec plus de 130 % de dette sur PIB et un potentiel de croissance qui sera au mieux compris entre 0 et 1 % de croissance et des taux d’intérêt de presque 5 %, il ne faut pas être bien fort en maths pour comprendre que, quelle que soit la façon dont vous allez tourner et retourner le problème… l’Italie est morte, l’Italie est en faillite. Ce n’est qu’une question de temps et de capacité de la BCE à faire tenir encore quelques temps ce château de cartes qui menace de s’effondrer chaque jour au moindre souffle d’air.

Justement… le « Put Draghi »… c’est le concept, dans les salles de marché, qui désigne l’activation d’un LTRO massif par la BCE et l’achat de bons du Trésor, c’est-à-dire d’obligations souveraines (inférieures à trois ans) en cas de problème. Pour le moment, les marchés croient dur comme fer que si tout devait aller mal, la BCE interviendrait pour se substituer aux marchés et financer l’Italie quand bien même il faudrait pour cela faire quelques entorses aux règles et statuts régissant le fonctionnement de la Banque centrale européenne.

Le petit problème qui risque néanmoins de se poser c’est que les Allemands ne l’entendent pas de cette oreille, en tout cas par leur cour constitutionnelle, ce qui (si c’était le cas) aurait des conséquences dramatiques dans la mesure où l’euro ne tient que et uniquement parce que tout le monde veut croire que Mario Draghi, qui n’a encore rien fait, ferait bien tout ce qu’il faudrait s’il le fallait et que ce serait suffisant… Fondamentalement, rien n’est moins sûr. Cela reste une croyance qui repose uniquement sur l’idée que l’on sauvera l’euro quel qu’en soit le prix car il n’y aurait en cas inverse qu’une seule alternative… à savoir l’explosion de l’euro et de l’Europe.

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