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sábado, 26 de octubre de 2013

Depuis quelques décennies, apparemment, la France a entamé son mouvement descendant.


La lente tiers-mondisation de la France

Dans ce monde, il semble inévitable que ce qui un jour est monté finira par redescendre, plus ou moins vite. Et si cela est vrai pour les proverbiaux kilo de plomb et kilo de plumes, il en va de même pour la richesse et la grandeur des nations. Depuis quelques décennies, apparemment, la France a entamé son mouvement descendant.

Regardons froidement la situation. Jusqu’à encore récemment, les Français fanfaronnaient sur leur système de santé efficace et jalousé du monde entier. Certes. Mais actuellement, on observe laconiquement qu’un Français sur trois renonce à se soigner, non parce que la trivialité de leur bobo réveillerait en eux la fibre sociale et ce besoin de parcimonie qu’une économie lourdement administrée finit toujours par réclamer, mais bien parce que, nom d’une pipe, ils n’ont pas les thunes pour le faire. Ironie du sort qu’on devinera, ici, particulièrement chafouin puisque là où les Français sont donc 33% à renoncer aux bienfaits de la médecine, seulement 28% des Américains se placent dans la même situation (leur système est, effectivement, marginalement moins socialiste que le notre, mais la faible différence suffit semble-t-il à dégager 5% d’écart).

Et ce qui est vrai dans le domaine de la santé l’est aussi dans le reste de l’économie : puisque de plus en plus de domaines et de secteurs sont maintenant directement ou indirectement administrés par l’État, les effets ne tardent pas à se faire sentir. Le chômage, dont la courbe devait être bidouillée inversée en un an il y a 13 mois n’a pas vu de changement, ni maintenant ni plus tard. Une fois la propagande nettoyée, les chiffres indiquent très clairement qu’au moins 5,7 millions de personnes sont sans emploi en France. Sur une population active estimée à 29 millions de personnes, cela nous fait un gros 19% de personnes sur le carreau, ou un Français actif sur cinq. Jolie performance.

Cette pauvreté est, finalement, assez peu commentée. Pourtant, le plus inquiétant n’est même pas dans les chiffres bruts, mais dans la tendance qu’on observe d’années en années. S’il y a bien des Français pauvres et si les médias en parlent, si les journalistes, les politiciens l’évoquent et s’en emparent pour former des polémiques et des programmes électoraux, peu en revanche admettent une chose pourtant évidente : ces pauvres sont de plus en plus nombreux. La France s’appauvrit.

Et le pire est que les deux principales raisons de cet appauvrissement sont, respectivement, la hausse des prix et la hausse des impôts. La première hausse est directement liée à l’inflation ou, alternativement, à la faiblesse de la monnaie, faiblesse entretenue en partie par les jeux d’écritures invraisemblables et incontrôlés des différentes banques centrales. La seconde hausse, celle des impôts, est directement la résultante de la gonadectomie dont ont été victimes les politiciens du pays qui se sont toujours obstinément refusés à baisser les dépenses publiques au profit d’une augmentation des ponctions tous azimuts.

« Le discrédit des politiciens atteint des profondeurs abyssales (…) mais au fond, les Français sont plus audacieux que leurs élites. »


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